Dans la vie, on n’a pas tous la chance d’être des étudiants fortunés qui peuvent partir deux mois en vacances se faire griller la couenne à Ibiza. Beaucoup d’entre nous ont dû se taper des jobs d’été relous, d’animateur de colo à employé de Disneyland, en passant par serveur (ou rédacteur à Topito, quel enfer !). Et comme on a pu le voir avec vos témoignages dans notre appel à contrib sur Facebook, ces jobs saisonniers sont souvent synonymes de grosses galères. Franchement, si c’est ça le monde du travail, merci, mais non merci !

La galère de Claire : "Le centre de vacances pour ados dans lequel je bossais organisait des séances de spiritisme avec une planche ouija"

L’analyse de Topito : Et du coup vous avez réussi à joindre Annick, Sainte-patronne des animateurs sous-payés ou pas ?

La galère de Paul : "Oublier de fixer les poignées du cercueil...."

L’analyse de Topito : Mort de rire (t’as capté ?).

La galère d'Helena : "Un gamin que je gardais qui voulait me planter"

L’analyse de Topito : Tu es sûre que tu gardais pas une prison Helena ? Nous on a un sérieux doute…

La galère de Stéphane : "J'étais animateur de colo et j'avais à ma charge des ados que je devais emmener de Paris à La Rochelle en TGV. J'ai oublié un ado sur place..."

L’analyse de Topito : Pas sûre que les gares parisiennes soient le meilleur endroit pour kiffer ses vacances en plus.

La galère de Maeliss : "Premier jour au Quick, je glisse sur de l'huile de friture. Je fais tout le service et la salle avant de me rendre compte au bout de deux heures que ma glissade avait déchiré ma jupe et que je travaillais la culotte à l'air"

L’analyse de Topito : Non mais t’inquiète Maeliss, les clients ont dû se dire que c’était le nouvel uniforme.

La galère de Boz Ob : "J'ai tiré des câbles dans un caniveau toute une matinée. À la pause de midi, mes mains commencent à me piquer. À la reprise de 13 h, un mec nous annonce que le chantier est arrêté. Ils avaient accidentellement relâché de l'acide dans le caniveau et ça faisait 4h qu'on pataugeait dedans"

L’analyse de Topito : Ah mais il vous manque un bras ??? Oupssss la boulette, déso on n’a vraiment pas fait exprès !

La galère de Sathiam : "Employé de grande surface faisant la mise en rayon, je suis tombé sur le cadeau de jeunes parents qui m'ont laissé une couche remplie et des lingettes usagées dans l'emplacement des piles"

L’analyse de Topito : Ça fait toujours plaisir ce genre de petites attentions.

La galère de Béatrix : "Me faire enfermer dans la salle des coffres dans la banque où je travaillais"

L’analyse de Topito : Bizarement, ça sonne pas comme dans La Casa de Papel cette histoire.

La galère d'Anaïs : "J'hésite entre la fois où j'ai du vider 100 poulets morts par le cul et celle où j'ai glissé dans la chambre froide et atterri dans les bouts de jambon"

L’analyse de Topito : Pourquoi n’en choisir qu’un quand on peut vivre toute une palanquée de bons moments ??

La galère de Jolan : "J'étais étudiant infirmier et je faisais des toilettes en maison de repos. Une de mes patientes a pété pendant que je lui lavais le siège et un morceau de caca est parti s'accrocher sur mon badge et un autre en plein milieu de mon front"

L’analyse de Topito : Un job nul à chier donc ?? (Stoppez-moi)

La galère d'Annie : "Je me suis faite draguer par Doc Gyneco quand j'étais en job d’été dans son ancienne maison de disque"

L’analyse de Topito : Meilleure anecdote au jeu des anecdotes.

La galère de Jo : "J'étais caissier dans un péage autoroutier à côté de Montpellier. Une famille de nudistes est arrivée entièrement nue et m’a payé en pièces rouges. C'était long"

L’analyse de Topito : Mais du coup, elles étaient rangées où les pièces rouges ?

La galère d'Akit Su : "Je me suis retrouvée dans un container poubelle, à chercher la recette du jour que mon patron avait jetée sans faire exprès ! Il m'encourageait de l'extérieur, trop sympa !"

L’analyse de Topito : Une belle personne ce patron, ça ne fait aucun doute.

La galère de Romane : "Je me suis fait une entorse parce qu’un rat est passé entre mes jambes dans la salle de plonge"

L’analyse de Topito : On espère que t’as pas oublié de glacer ta cheville et de mettre ton pied en l’air (et de balancer le resto aux services d’hygiène).

La galère de Charlotte : "Un client a voulu me faire la bise. Je lui ai tendu la main, pour rester formelle. Il m'a attrapé la main pour la lécher sur toute la longueur"

L’analyse de Topito : J’appelle la police Charlotte, ne bouge pas.

La galère de Bérénice : "Je travaillais dans un camping et le matin de mon arrivée, le camping s'est retrouvé envahi de nains de jardin ! Il y en avait partout, dans les sanitaires, dans chaque douche, sur les toits, dans les piscines ! On a mis toute la matinée pour les rassembler il y en avait plus d'une centaine"

L’analyse de Topito : Faut arrêter la weed Bérénice…

La galère d'Isabelle : "Je me suis planté un couteau dans la main, ce qui m'a valu 6 points dont 2 internes pour suturer le muscle. L'après-midi même, j'étais au travail"

L’analyse de Topito : Ahhhhhh, la restauration, toujours un plaisir.

La galère d'Alexandre : "Je travaillais dans un surf shop. Période de rush pendant la compétition mondiale de surf, magasin blindé de monde, et moi avec mes dents de sagesse qui poussaient (une douleur atroce). Je devais conseiller les clients alors que je bavais et que j’avais mes joues gonflées, impossible de parler"

L’analyse de Topito : Falut, fa farte ?

La galère de Guillaume : "J’ai renversé un poteau de téléphone avec la fourche du tracteur. Les villages aux alentours n’ont pas eu de téléphone fixe pendant plusieurs jours"

L’analyse de Topito : Ils cherchent aussi, les téléphones fixes ça fait 10 ans que ça n’existe plus.

La galère de Flm Chouviat : "Je devais travailler dans un hôpital au service de biochimie pour assister les laborantins. Le jour où je me suis présentée au service du personnel, ils se sont trompés de service et la personne qui m'a accompagnée m'a laissée à la morgue de l'hôpital. La responsable m'a fait faire le tour des lieux et a ouvert un frigo et m'a montré un cadavre."

L’analyse de Topito : On espère ne jamais avoir à se faire opérer dans cet hôpital, ils pourraient confondre le foie et le fémur.

Nouvelle règle : six mois de vacances pour tout le monde, défrayés par l’État, allez hop, tout le monde à la plage.