Ce qui est bien avec les pays du monde, c’est qu’ils trouvent toujours le moyen de nous surprendre. Les Etats-Unis interdisent les Kinder Surprise mais pas les armes, le Danemark met 4-1 à la Russie, et la Hongrie fait passer un texte de loi hyper facho interdisant aux enfants de voir des représentations LGBTQ avant leurs 18 ans. Et nous, on aime être surpris (à part pour la Hongrie, qui n’a clairement pas compris le concept d’une surprise). Du coup, plein d’objets qu’on utilise quotidiennement et qui nous semblent inoffensifs ont été interdits dans certains pays du monde. Et ça, c’est surprenant.

Les objets déjà utilisés (au Canada)

Au Canada, pour utiliser Vinted, tu risques la peine de mort. Non, c’est faux, mais y’a énormément de choses qui sont interdites à la vente quand elles ont déjà été utilisées. Beaucoup d’objets ne sont pas totalement bannis mais sont soumis à beaucoup de restrictions s’ils ont déjà utilisés, comme les baladeurs MP3 par exemple. Les matelas déjà utilisés, eux aussi, ont des règles bien spéciales. Tu ne peux ramener ton matelas au Canada qu’avec un certificat prouvant que tu l’as bien nettoyé et désinfecté. Oui, faire passer ton matelas sale au Canada, c’est aussi dur que de faire passer de la coke.

Crédits photo : Topito

Les films sur les voyages dans le temps (en Chine)

En Avril 2011, la Chine a banni les films sur les voyages dans le temps du territoire, parce qu’apparemment ces films prônaient la superstition, le fatalisme et la réincarnation. Du coup, les petites filles chinoises ne vivront jamais d’enfance normale, car elles n’auront malheureusement jamais l’occasion de tomber amoureuses de Marty Mcfly, comme toutes les jeunes de leur âge. Je vous plains, mesdemoiselles.

La crème solaire (à Hawaii)

Gros cheh pour tous les hawaiiens qui sont apparemment condamnés à prendre des coups de soleil toute leur vie. Les crèmes solaires ont été bannies plusieurs fois à cause des produits chimiques qu’elles contenaient. Ces produits chimiques détruisent la barrière de corail et sont dangereux pour la vie marine. Du coup, tant pis pour vous les hawaiiens, fallait pas vivre là où y’avait le soleil.

Les ballons de baudruche (en Europe)

Vous ne le savez pas parce que vous n’avez peut-être pas encore remarqué, mais un traité européen est passé qui interdira les ballons de baudruche sur des bâtons en plastique à partir de juillet 2021. C’est du plastique, ça se recycle pas, ça pollue inutilement, pas besoin d’expliquer pourquoi c’est nul. Mais profitez de ces derniers jours ; dans moins de 10 jours les ballons sur les bâtons auront disparu à tout jamais. Une minute de silence svp.

Les poignées de porte rondes (au Canada)

Attention hein, j’ai bien dit spécifiquement les RONDES. Le Canada interdit certes beaucoup de trucs, mais il ne va quand même pas interdire les habitants d’avoir des portes. Depuis 2014, c’est interdit d’avoir des poignées rondes chez soi, car c’est très difficile pour les personnes âgées et les personnes handicapées d’y accéder. (Et même pour moi en vrai, perso j’ai jamais rien compris à ces poignées donc je vais aller vivre au Canada)

Les capsules de café en plastique (en Allemagne)

Les autorités allemandes de la ville d’Hambourg ont été les premières à décider que les capsules de café en plastique avaient un trop gros impact écologique et que ça ne valait pas le coup de les utiliser. Les citoyens ont encore l’autorisation de les utiliser dans leurs machines mais les entreprises n’ont plus le droit depuis 2016.

Les sifflets (au Guatemala)

Le Guatemala a banni les sifflets parce qu’ils ressemblent trop à ceux de la police. Même si les sifflets sont pour les enfants, le Guatemala considère que c’est mieux de ne pas en ramener dans le pays. Du coup, ça évite aux gens de devenir des résistants du gouvernement. Pratique pour les dirigeants. Pas bêtes, les mecs.

Les produits cosmétiques avec des granulés (au Canada, Royaume-Uni, Italie et Suisse)

Ces micro-billes qu’on peut trouver, par exemple, dans les dentifrices, dans les gommages ou dans les savons, sont ensuite emportées par l’eau et entrent dans les systèmes d’égouts. De là, elles finissent par se retrouver dans les rivières ou les océans, puis dans le corps des poissons, des tortues ou des mouettes, d’où la raison de leur interdiction. Alors la France, on bannit pas, on veut tuer les mouettes ????

Les blaireaux (à Saint-Lucie)

Et quand je dis blaireau, je ne parle pas des animaux de la forêt, ni des gros relous qui viennent vous draguer lourdement à la sortie des boîtes. Je parle bien des brosses pour se raser, bannies sur la petite île de Saint-Lucie située dans les Caraïbes. Seulement, ce sont uniquement celles fabriquées au Japon qui se sont faites bannir, à cause de la maladie du charbon arrivée dans de nombreux pays au XXème siècle sur des faux blaireaux censés être en poils de blaireau qui ont transporté la maladie. Même si un siècle s’est écoulé depuis, les autorités ne veulent toujours pas les accepter. Après, bon, ça aurait pu être pire, leurs blaireaux auraient pu transporter une maladie infectieuse émergente, appelée la maladie à coronavirus 2019 ou Covid-19, provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 et bloquant le Monde entier pendant plus de deux ans.

Les récipients alimentaires en plastique (en Australie)

Encore une fois, la raison paraît plutôt logique, mais l’Australie a aussi banni les nourritures à emporter dans des récipients en plastique, pour protéger leur écosystème. Les autorités australiennes pensent même à aller plus loin, en interdisant les couvercles, les sacs en plastique et les cotons tiges. Bravo l’Australie.

D’ailleurs, y’a aussi les pays où Facebook est interdit et les pays où danser est interdit. Un max de fun, quoi !