Parce que c’est le meilleur moyen de se remonter le moral en période de doute, il est temps de se pencher sur les meilleures séries de fin du monde.

NB : les invasions zombies étant un genre à part entière, elles n’ont pas été incluses dans la sélection, sinon ce serait trop simple.

Daybreak

La version teen. Ici les adultes sont tous morts ou infectés, du coup les ados ont pris le contrôle du monde. En l’occurrence on a une banlieue californienne divisée en plusieurs territoires contrôlés de la même façon qu’une cour de récré : les bourrins sportifs vs les intellos vs les pom-pom girls, etc. Plusieurs voix off s’amusent souvent de ce qui se passe, on a des références meta à foison… si vous êtes accrochés au 4e mur, vous allez vite vous casser la gueule. Au-delà de l’humour, Daybreak se garde sous le coude des persos assez émouvants, qui doivent prendre leurs responsabilités dans un monde qui ne s’y prête plus.

The last man on earth

Fin du monde ne signifie pas qu’on doit tirer la gueule. Surtout dans une série portée par Will Forte et Kristen Schaal. Pensant être le dernier homme suite à une épidémie, le héros a pris quelques habitudes bien à lui, comme faire ses besoins dans des piscines, parler à des amis imaginaires et globalement ne plus respecter aucune norme sociale. Forcément, quand il est rejoint par d’autres survivants, l’adaptation est rude.

Evangelion

Classique. 15 ans après le « Second Impact », un enchaînement à base d’explosion/montée des eaux/mort de 2 milliards de gens et une guerre mondiale, des monstres se disent que puisque l’humanité a l’air de se rétablir, c’est peut-être bien le moment d’envahir la Terre. Face à eux, les EVA, des géants mécaniques pilotés par des humains pour éviter leur extinction. Au-delà des combats et rebondissements en tout genre, l’œuvre fait la part belle à la psychologie de ses héros et ça c’est pas dégueu.

L’Effondrement

Cocorico. Dans cette création française qui part du postulat que la planète arrive au bout de toutes ses ressources, c’est une fin du monde à hauteur d’homme qu’on nous montre, au travers de personnages et de lieux tous symboliques. On a le supermarché en pleine pénurie, la station essence prise d’assaut, les survivants paranos, le riche égoïste qui abandonne tout le monde, l’aide-soignant resté seul dans un EHPAD confronté à des choix inhumains… Ouais, celle-ci ne vous remontera peut-être pas trop le moral finalement.

You, me & the apocalypse

On suit en parallèle le destin croisé de nombreux personnages que tout devrait normalement opposer : un employé sans histoire, une taularde néo-nazie, une mère apeurée, un prêtre et une nonne, un scientifique, un militaire… Sauf que c’est la fin du monde dans un mois à cause de la chute d’une comète. Entre conspiration mondiale et prophétie improbable, tous vont s’entraider ou s’opposer dans une ambiance tragi-comique.

Là aussi, le show pourra vous laisser sur votre faim dans la mesure où le « dénouement » appelle une suite, qui ne verra jamais le jour. Snif.

Assassination Classroom

Une créature quasi-invincible nommée Koro a détruit les 3/4 de la Lune et annonce tranquillement sa volonté de détruire la Terre, chacun son hobby. Il laisse cependant une « chance » à notre planète : il veut qu’on le laisse devenir prof. N’ayant pas trop le choix, les gouvernements du monde lui confient une classe où il forme ses élèves à devenir des assassins, dont le seul et unique but est de le tuer. C’est très perché dit comme ça, mais ça marche.

Blood Drive

Place au défouloir. Production Grindhouse, Blood Drive se passe dans un univers à la Mad Max, version hardcore. Tous les clichés sont de la partie : une méchante multinationale qui contrôle tout, des cannibales, des mutants, des clones, des tarés en tout genre, des robots, et du gore. Beaucoup, beaucoup de gore.

Et, titre oblige, au centre on a une course de cassos où le gagnant remporte de quoi vivre confortablement dans ce monde post-apo. Notez que leurs voitures ne fonctionnent pas à l’essence mais au sang humain, une certaine vision de l’écologie.

The Stand

Qui de mieux que Stephen King pour imaginer la fin du monde ? Sans doute un tas de complotistes, mais la mini-série adapte son ouvrage Le Fléau. Un virus décime la majorité de l’espèce humaine et aux USA (parce que tout se passe toujours là-bas, c’est le jeu), les survivants s’organisent en deux camps, celui du bien, guidé par une matriarche qui parle à dieu, et celui du mal, dirigé par ce qui ressemble fort à un avatar du diable même s’il se définit autrement. Une bonne façon de rappeler que c’est pas gentil d’être méchant.

Jericho

Suite à plusieurs attentats à la bombe nucléaire, les USA sont plongés dans le chaos, une vingtaine de grandes villes ont été rasées, le gouvernement n’est plus, le pays est divisé en 3 zones dirigées par des chefs d’Etat différents… Mais ce n’est pas du tout la partie qui nous intéresse. C’est plutôt le quotidien de la petite bourgade de Jericho qui fait écho au côté fin du monde puisqu’on observe à l’échelle d’une petite ville comment la survie s’organise, entre débrouille, conflits et générosité.

Toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite.