Euphoria, la toute première série ado de HBO, est sortie en juin 2019 et est rapidement devenue un succès mondial. Pendant 8 épisodes, on suit Rue, une adolescente de 17 ans, ainsi que sa famille et ses camarades de classe. On attend la saison 2 avec impatience mais heureusement, deux épisodes spéciaux sortent dimanche 6 décembre sur OCS/HBO. Si tu n’a pas encore vu la série, on te donne 10 raisons de la mater dès aujourd’hui.

Une série qui prend la relève de Skins

Si Skins UK était une parfaite représentation de la jeunesse sans filtre des années 2000, Euphoria prend dignement la relève pour représenter les adolescents qui grandissent dans les années 2010. Quelques enfants sages, bien sûr, mais surtout les soirées, l’échec scolaire, l’addiction à la drogue, les violences et la dépression. Comme Skins douze ans plus tôt, Euphoria est loin d’être une série pour ados légère et édulcorée. On y voit la réalité dans tout ce qu’elle a de plus brutal, de la détresse psychologique aux overdoses.

La série qui joue avec nos angoisses

Les personnages d’Euphoria sont des adolescents bientôt adultes qui doivent affronter leurs propres démons. Sombrer dans la drogue, la violence, la prostitution… Autant de terreurs que l’on souhaite éloigner des personnages mais surtout de nous-mêmes et de nos proches. La série joue très bien avec nos angoisses comme le faisait déjà Breaking Bad il y a dix ans. Rue est comme Jesse, deux ados perdus qu’on aimerait dissuader de prendre le mauvais chemin.

Une série qui remue le couteau dans la plaie

Contrairement à la plupart des séries américaines pour ados, Euphoria n’est pas une version édulcorée de la réalité puisqu’elle annonce de but en blanc que certains problèmes ne peuvent jamais être résolus et que tout ne finit pas toujours bien. La série fait le choix de faire durer les conflits et les scènes difficiles au lieu d’en faire des ellipses, pour montrer les mauvais côtés tels qu’ils sont vraiment. Le but n’est pas de faire peur mais de pousser les gens dans leurs retranchements ; jusqu’où faut-il aller avant d’obtenir une réaction ?

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Il n'a pas souffert, promis

Une série qui dépeint une génération dans ce qu'elle a de plus sombre

Euphoria n’a pas pour revendication de faire le portrait d’une génération toute entière mais plutôt de faire le portrait des problèmes de cette génération. Même si tous les adolescents américains ne se droguent pas, ils sont plus que ce que l’on pense (et bien plus que ce que leurs parents pensent). Les questions d’identité, les problèmes d’addiction, les violences familiales et le harcèlement en ligne : voilà ce que vivent les jeunes d’aujourd’hui. Même si tous les jeunes ne vivent pas ces problèmes, ils sont tout de même assez pour qu’on parle d’eux.

Une série qui parle de traumatismes

De manière générale, Euphoria parle du mal-être qui touche une grande partie des adolescents aujourd’hui. Plus spécifiquement, tous les personnages tentent de (re)prendre le contrôle, que ce soit de leurs émotions, leurs pulsions ou même leur corps. Leurs traumatismes les poussent à adopter des comportements auto-destructeurs qui ne font qu’aggraver la situation.

Une série avec des personnages forts

Zendaya porte la série dans son personnage de Rue mais ce n’est pas le seul personnage marquant de la série, loin de là. Jules, interprétée par Hunter Schafer, est un personnage qui sort du lot et qui désarme complètement Rue. Fezco, le dealer, et Ashtray, son associé d’une dizaine d’années, sont également des personnages très touchants en plus d’être drôles. Pour finir, on adore le trio dysfonctionnel Kat, Maddie et Cassie, des adolescentes perdues qui tentent de garder le contrôle alors que tout les pousse à lâcher prise.

Une série sur la libération de la femme

La série aborde de nombreux sujets de société comme la transidentité, la masculinité toxique mais aussi la libération de la femme qui reprend le contrôle de son corps. Jules est évidemment un personnage clé concernant cette thématique mais Kat est également un symbole de réappropriation du corps dans la série.

Une série haute en couleur

Ce qui fait toute la différence d’Euphoria par rapport aux autres séries sur l’adolescence, c’est bien son parti pris esthétique. On reconnait là le style des séries HBO, sombres mais magnifiques. En jouant avec les mouvements de caméra, les couleurs et les lumières, la série nous plonge dans une atmosphère envoutante et unique.

Une série à la BO génialissime

Pour une série aussi spéciale, il fallait une bande son originale et c’est le britannique Labyrinth qui a été choisi. En cadeau dans la scène finale de la saison 1, on découvre une nouvelle chanson de Labyrinth et Zendaya.

Une série avec Zendaya dans le rôle principal

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Zendaya, c’est une révélation Disney qui est devenue actrice, chanteuse, productrice, mannequin et danseuse. Rien que ça.

Si tu préfères les séries avec des adultes, on a classé les meilleures séries à voir sur OCS (de préférence des séries HBO).