Franchement, travailler huit heures par jour, c’est pas une vie ! On est bien mieux à jouer à Animal Crossing dans notre lit qu’à subir les phrases passives-agressives des collègues au travail ou les coups de putes de patrons. Et ce n’est pas la science qui dira le contraire, car « d’après une étude », les chiffres sur la vie au bureau sont mauvais. Qu’est-ce qu’on attend pour stopper cette mascarade en fait ? Tous en congés !

Plus de 39% de nos collègues se masturbent au travail

Plus d’un tiers de vos collègues vous mentent les yeux dans les yeux lorsqu’ils vous disent qu’ils vont pisser. En fait, ils vont simplement se tripoter la nouille aux toilettes, comme le révèle un sondage réalisé par le magazine américain Time Out en 2015. Selon ce sondage, 39 % des gens qui se masturbent l’auraient ainsi déjà fait sur leur lieu de travail. D’ailleurs, une enquête menée par l’Ifop a démontré en 2010 que 54 % des femmes en Europe se seraient déjà masturbées au boulot et un sondage mené par le quotidien danois Ekstra Bladet suggère que 52 % des Français l’auraient également fait. Oh les petits cochons !

2,5 millions de Français seraient en burn-out sévère depuis le Covid

D’après le baromètre d’Empreinte Humaine, sorti en mars 2022, près de 41 % des salariés en France seraient en « détresse psychologique ». Ce qui fait déjà un bon paquet de gens qui n’ont pas trop le moral quand même. Mais la situation est en fait pire puisque 34 % des Français (les fameux 2,5 millions), selon cette même enquête, seraient en situation de burn-out, dont 13 % en burn-out sévère. Cette situation toucherait surtout les jeunes, les femmes et les managers. Et tout ça un peu à cause du Covid qui a bien cassé le moral des Français. On le remercie pas.

Pour plus de la moitié des Français, le travail est une contrainte

Une étude de l’Ifop, publiée en octobre 2022, a démontré que 54 % des Français se lèvent pour aller au travail en considérant qu’il s’agit d’une contrainte. Et si en 1993, l’argent était la motivation principale de seulement un tiers des Français, aujourd’hui, il est l’unique raison de se lever le matin pour 45 % des salariés. Faut dire que faire du gros biff, ça fait toujours plaisir.

L'air d'un open space est 10 à 20 fois plus pollué que l'air extérieur

Eh oui, mieux vaut se faire un masque à gaz avec un pot d’échappement que d’aller tafer dans un open space. Ces derniers sont en effet 10 à 20 fois plus pollués que l’air extérieur (contrairement à un simple air intérieur qui est « seulement » 8 fois plus pollué que l’air de dehors), selon une étude de l’université de Purdue. Cela est notamment dû aux produits ménagers, aux matériaux de construction, aux colles utilisées pour l’ameublement, aux appareils électroniques, aux ouvertures sur l’extérieur et au CO2 dégagé par la respiration des dizaines de salariés entassés. Miam miam. Le problème, c’est qu’en plus de pouvoir provoquer des maladies respiratoires et des cancers, cet air pollué ralentit aussi nos cerveaux, selon une étude de septembre 2021 pour l’Environmental Research Letters. Une bonne raison de cramer tous les open-space de la planète.

13 % des patrons délèguent les négociations à un subordonné pour éviter de les faire

Selon une étude OpinionWay réalisée en octobre 2022, les patrons sont de plus en plus stressés par le fait de négocier avec leurs salariés (les pauvres bichons, que fait le MEDEF ?). C’est pour cette raison que 13 % d’entre eux, par flemme de se confronter au problème, chargent des personnes sous leur ordre de se taper le sale boulot à leur place. Pas très sympa, mais je fais pareil avec mes parents pour remplir mes fiches d’imposition alors bon.

9 Français sur 10 s'ennuient au travail

Pas étonnant que les Français trouvent que le travail est une contrainte et qu’ils ne pensent qu’à la thune s’ils se font chier au bureau. C’est ce que révèle un sondage OpinionWay de décembre 2021 sur le bore-out. Sur les 9 employés sur 10 qui s’ennuient au boulot, un quart se fait chier « parfois » et 64% « souvent ». Et si vous êtes en train de lire ce top, c’est peut-être que vous êtes dans cette situation.

Près de 200 000 salariés sont placardisés en France

Selon le dernier rapport d’octobre 2022 de l’Institut Montaigne, le nombre de salariés maintenus à leur poste sans travail réel (qui peut être considéré comme du harcèlement moral selon le Code du travail, on le rappelle) s’élève à 200 000 employés en France. Ce qui est quand même beaucoup pour un truc illégal. Cet état toucherait environ 1% des salariés en France et notamment les femmes. Si c’est votre cas, sachez qu’on vous accueille avec grand plaisir à Topito, on a des canapés super confortables.

Les femmes sont payées en moyenne 22,3 % de moins que les hommes

Surpriiiiise mdr (non) : selon une étude de l’Insee, depuis 1995, l’écart salarial entre les hommes et les femmes n’a pas vraiment bougé. En 2019, les femmes sont en effet rémunérées en moyenne 22,3 % de moins que les hommes, soit seulement 5,1 points de moins qu’il y a 27 ans (où l’écart de rémunération était donc de 27,4 %). Cet écart est notamment dû au fait que les femmes « travaillent davantage à temps partiel ou cessent leur activité pour s’occuper des enfants, et qu’elles ont moins souvent accès aux postes les mieux payés ». Et selon cette même étude, dans le secteur privé, pour un même travail au sein d’une même entreprise, à temps plein, les hommes gagnent en moyenne 5,3 % de plus que les femmes. Eh bien ça fait plaisir, un grand merci à tous.

Plus d'un tiers des Français sont touchés par le "quiet-quitting"

La « démission silencieuse » (ou « quiet-quitting » comme on l’appelle dans le milieu), qui consiste à remplir uniquement le rôle et les horaires définis sur sa fiche de poste (donc pas d’afterwork, pas d’heures sup’ et pas d’excès de zèle) gagne du terrain en France. Comme le montre une étude de l’Ifop d’octobre 2022, près de 45% des sondés la pratiquent puisqu’ils avouent « faire juste ce qu’il faut », donc le strict minimum, et que 45% avouent aussi travailler uniquement pour la rémunération.

37 % des jeunes de 18-34 ans sont victimes de discrimination à l'embauche

Selon le 14e baromètre de la discrimination dans l’emploi du Défenseur des droits, publié en décembre 2021, près d’un jeune sur trois est victime de discrimination lors de sa recherche d’emploi ou dans sa carrière. Le chiffre montre à 60% lors de l’entretien d’embauche ou d’un entretien pour une promotion, avec des « propos stigmatisants ou des demandes discriminatoires ». En plus de l’âge, l’enquête révèle que les discriminations se font aussi sur l’apparence (18%), la religion (11%), les projets parentaux (11%), mais aussi l’appartenance à une ethnie, la couleur de peau et le poids. Comme quoi, la société est très ouverte d’esprit hein…

Quitte à te faire chier, autant en profiter pour utiliser l’une de ces petites astuces pour faire chier ton employeur, pour le remercier pour tous ces bons moments passés ensemble.