Quand on a un taf plaisant avec des horaires décents et des patrons sympa, aller travailler n’est pas forcément un calvaire. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Pendant le confinement, on a pu acheter des objets pour le télétravail et taffer tranquillement en pyjama mais c’est terminé maintenant et pour certains, c’est vraiment l’enfer. On a trouvé plein d’histoires de patrons qui ont dépassé les bornes avec leurs employés, le genre de témoignages qui donnent envie de partir à la retraite à 30 ans.

La boite soi-disant cool qui filmait ses employés

Il était une fois, aux Etats-Unis, une entreprise qui se disait « super cool » et avait une table de billard et des snacks et boissons à disposition pour ses employés. Le problème, c’est que les employés ont commencé à recevoir des mails groupés des patrons qui nommaient les employés qui passaient trop de temps à jouer au billard ou qui mangeaient trop de snacks. En fait, les patrons avaient installé des caméras cachées partout dans les bureaux. Pas si cool que ça.

L'employée du musée qui doit nettoyer les feuilles mortes

En France, et surtout dans les grandes villes, ce n’est pas rare d’entendre des étudiants parler de leurs stages où il se sont fait exploiter au point de devoir faire les courses pour leur patron ou aller chercher leurs enfants à l’école. Dans cette histoire, Catherine Alford a accepté de faire des taches gratos avant de se rendre compte que c’était complètement abusif. Elle venait d’arriver à son nouveau job dans un musée, contente de travailler dans la culture, quand on lui a demandé si elle pouvait passer l’après-midi à ramasser les feuilles mortes dans la cour du musée. Comme le musée n’avait pas trop de thune et que Catherine est une bonne poire, elle accepte et finit la journée avec les mains pleines de cloques. Nan mais ça va pas ?

Un salarié viré par le patron pendant une visioconférence avec 2000 personnes

En 2013, à l’occasion d’une visioconférence organisée par le patron d’AOL à laquelle énormément d’employés participaient, un salarié s’est fait dégager devant tout le monde. Le PDG faisait tout un laïus sur le sens du devoir et de l’engagement pour la boîte et, pendant ce temps-là, un des salariés prenait des photos. Réponse du PDG : « T’es viré. Tout de suite. » Tout le monde est mal à l’aise et pense que c’est une parole en l’air, mais pas du tout. Le lendemain, le mec reçoit une confirmation de son licenciement. Bonne ambiance.

Son patron lui a fait acheter et transporter 50 grammes de weed

Un jeune américain a raconté à Vice comment son patron l’a utilisé comme passeur de drogue. Alors qu’il avait 20 ans, ce garçon a été embauché dans une boîte et il savait que le patron était allé dans la même université que lui, école où tous les étudiants fument beaucoup. Un jour, il fait une blague à ce sujet et son patron lui propose de fumer un joint ensemble. Quand le garçon accepte, son patron lui dit qu’il connait un bon dealer et lui demande d’aller en chercher de sa part pour prouver qu’il est digne de confiance. Le garçon accepte et se retrouve sur un parking un peu glauque où il retrouve un dealer qui lui donne un sac rempli de weed et lui demande de payer. Le garçon avance l’argent et retourne au bureau pas très serein. Quand il va voir son patron, ce dernier lui prend le sac en le regardant à peine et lui demande de partir. Le garçon a dû réclamer son argent pendant deux semaines avant d’être remboursé et n’a jamais fumé avec son patron.

Sa boss lui a dit qu'aller à l'hôpital était une perte de temps

C’est toujours relou d’attendre aux urgences mais en général, on n’y va pas pour le plaisir de rester assis 5h sur une chaise en plastique. Une femme qui vit au Canada a raconté qu’après avoir été mordue par un chien errant, elle est allée à l’hôpital et a prévenu sa boss qu’elle ne pourrait pas venir au bureau. La manager a pété les plombs et lui a dit qu’elle « perdait son temps à l’hôpital » et qu’elle ferait mieux de passer vite fait chez un vétérinaire. Elle a ajouté qu’elle était très déçue parce qu’elle l’attendait pour un rdv important. Une personne compatissante en tout cas.

Une entreprise de Singapour a viré tous ses employés pendant un exercice d'évacuation

Lors d’un exercice d’évacuation, 5000 employés évacuent le siège social de leur boîte. Ils se rassemblent dehors et entendent alors le message suivant :

« Chers employés – C’est avec émotion que je vous annonce que pour beaucoup d’entre vous c’était la dernière évacuation. À cause de la crise, nous nous séparons d’environ la moitié des effectifs. En rentrant, si votre badge ne fonctionne pas, c’est que vous faites partie de cette moitié, et vos affaires vous seront renvoyées par courrier demain. »

2500 personnes virées d’un coup. Par contre, bonne nouvelle, il n’y avait pas d’incendie.

Son patron fait une remarque horrible sur le décès de son enfant

Une personne qui venait de perdre sa fille, retourne au bureau après plusieurs semaines de congé pour tenter de gérer le deuil. Quand elle croise son manager, ce dernier lui dit : « Ne vous inquiétez pas, vous êtes encore assez jeune pour faire un autre enfant. ». Glauque.

On lui a fait écrire 1000 pages de documentation pour rien

Une avocate américaine a raconté l’enfer qu’elle avait vécu dans une boite qu’elle venait d’intégrer. Son patron lui donnait sans cesse des recherches à faire pour pouvoir avancer sur leur défense concernant un procès important. Très consciencieuse, l’avocate écrit des centaines de pages de recherches et termine un dossier de plus de mille pages. Quand elle le rend à son patron, ce dernier lui répond « Oh ça ? Je n’en ai plus besoin merci ».

Elle se fait virer pour avoir signalé un équipement dangereux

Dans ce témoignage, Kate travaille dans une boulangerie depuis plus de 4 ans et aime beaucoup son travail. Un jour, elle remarque un problème : la porte de la chambre froide se bloque mal et risque de se fermer alors que des employés sont à l’intérieur, ce qui ne doit pas être un bon moment à passer. Elle en parle donc à sa patronne mais les jours suivants, on ne lui donne plus d’heures à faire à la boulangerie. Quand elle demande à sa boss ce qu’il se passe, cette dernière lui répond qu’elle a décidé de la remplacer par quelqu’un qui n’est pas une « relou qui se plaint tout le temps ». Ça donne envie de protéger ses collègues en tout cas.

Une entreprise déménage sans prévenir les employés, qui sont en fait virés

En 2004, les 14 salariés de OCT, une boîte de l’Essonne spécialisée dans la fabrication de fibres optiques, arrivent au travail mais il n’y a plus d’endroit où travailler : l’entreprise anglaise avait vidé les locaux la nuit précédente. Au cas où ce ne serait pas suffisamment clair, les employés ont ensuite reçu une lettre précisant bien qu’ils étaient tous virés avec effet immédiat.

Sympa, quoi.

Elle doit porter une tenue de prisonnier comme uniforme

Molly McCaffrey est étudiante et travaille dans un country-club l’été (c’est là où les gens riches viennent jouer au golf et boire des coups). Tout se passe à merveille jusqu’à ce que son patron achète de nouveaux uniformes : ce sont des combinaisons intégrales orange, exactement comme ceux que portent les prisonniers aux Etats-Unis. Les employés étaient obligés de les porter toute la journée, même sous 35°C, jusqu’à ce que Molly réclame un changement d’uniforme.

Son manager le fait taire devant le patron

Un jeune homme appelé Mike a raconté que son manager était du genre à s’approprier le travail des autres et à toujours vouloir être le centre de l’attention. Un jour, il était en réunion avec son manager et le directeur de la boite : alors que Mike allait répondre à une question du directeur, son manager a littéralement mis sa main devant la bouche de Mike pour l’empêcher de parler et répondre à sa place. Il s’agirait de calmer sa jalousie…

Si tu ne supportes plus ton patron et que tu cherches une excuse pour te faire virer, tu peux regarder les meilleures séries sur Netflix au bureau en mangeant des cacahuètes. Tes supérieurs ne devraient pas trop apprécier.

Sources : ViceBuzzFeedGoBankingRates