À part ceux qui auraient passé l’année à faire une retraite spirituelle dans le Larzac complètement coupés du monde, personne ne peut se lever et dire que 2020 a été une année normale et sans grosses vagues. Mais au-delà de la monopolisation des médias par le coronavirus, l’année a été mouvementée par d’autres faits qui, soit sont encore bien frais dans nos têtes, soit sont tombés dans l’oubli. Et dans ce cas nous allons veiller à bien les rappeler, en bons enfoirés que l’on est.

Le professeur Raoult et la chloroquine

Loin de nous l’idée de juger le personnage, chacun étant libre de se faire sa propre opinion du désormais célèbre professeur. Mais d’abord présenté comme un potentiel sauveur, il est à présent poursuivi par l’ordre des médecins et suite à la controverse de la chloroquine, on décrit aujourd’hui les recherches médicales françaises avec le terme « french protocol ». Et le terme est vraiment péjoratif, genre on est un peu les gros nuls de la médecine aux yeux du monde, comme moi en ping-pong en cours de sport.

Lacoste avec Roméo Elvis et Moha la squale

La marque Lacoste s’est retrouvée bien malgré elle dans la tourmente, suite à sa collaboration avec les deux rappeurs Roméo Elvis et Moha la squale. Le premier, accusé d’agression sexuelle, et le second d’agression sexuelle, de séquestration et de violences ont obligé la marque à stopper la collaboration qu’elle entretenait avec eux. Coup dur pour la marque, mais le signe que la parole se libère et c’est une bonne chose.

Le stock des consoles next-gen

Nombreux étaient ceux qui attendaient les dernières consoles de Sony et de Microsoft, rares sont ceux qui ont réellement pu s’en procurer une. La demande était conséquente, certes, mais on attendait un peu ça pour sauver notre année et voilà, on s’est clairement fait avoir. Les stocks n’étaient pas assez suffisants, du coup on a tous essayé de s’en fabriquer une et de se consoler comme on pouvait.

Cyberpunk 2077

Un cas d’école que la sortie de ce jeu tant attendu. Et pour cause, l’immense bad buzz lié aux versions consoles « FAT » PS4 et Xbox a fait perdre plus de 2 milliards de dollars en bourse au studio en deux jours. Cependant il faut nuancer cela en ajoutant que le jeu s’est remboursé en deux jours (pour un coût de production dépassant les 300 millions d’euros) et que le studio est réputé pour offrir un suivi exemplaire sur ses jeux, ce qui fait que des mises à jour devraient régulièrement tomber pour régler les problèmes.

Crédits photo : Topito

Le gouvernement français et les masques

Vous vous rappelez quand les masques ne servaient à rien ? Et vous vous rappelez quand ils sont devenus obligatoires ? J’imagine que oui. Alors ok, c’est bien de reconnaitre ses erreurs (ce qu’ils n’ont pas fait) et de rectifier le tir sur une mauvaise décision, mais avouez que c’était quand même bien abusé ce retournement de veste.

Nicolas Bedos et son appel à faire la fête

Ah le post de ce bon vieux Nico, toujours prêt à faire une bonne blague celui là. Sauf que là c’était sérieux : son appel à sortir, tomber malade, vivre même si c’est pour en mourir (ouais je résume et alors ?) n’a pas vraiment été bien accueilli par la majorité des français et une grande partie du personnel soignant, soulignant le fait que si tout le monde faisait cela, on se retrouverait bien comme des cons avec des hôpitaux saturés.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Georges Biard

Kim Glow et le double bad buzz

Vous ne connaissez pas Kim Glow ? Alors je m’excuse de changer cela. Cette influenceuse avait été bloquée en Tunisie au cours du mois de Mars, ne pouvant pas reprendre l’avion pour la France. Elle avait alors qualifié le pays de « dictature ». Suite à ce premier bad buzz et aux réactions de personnes choquées et énervées, elle avait fini par répondre « Vous, après le corona, vous reprendrez votre petite vie de merde à travailler pour un SMIC pour payer vos factures. Moi, je pourrais me casser où je veux, aux Maldives ». Je n’ai pas vraiment de mots à ajouter, je pense que votre considération pour le personnage est déjà bien faite.

Maddy Burciaga et le faux partenariat avec la fondation Brigitte Bardot

Vous ne connaissez pas Maddy Burciaga ? Alors désolé pour la deuxième fois de vous faire découvrir un truc qui pue, mais là niveau bad buzz on est pas mal. La jeune influenceuse sortie des Anges de la télé-réalité a lancé sa marque de cosmétiques en posant avec un lionceau sur une photo instagram qui mentionnait un partenariat avec la fondation Brigitte Bardot (reversement de 25% des bénéfices). Le journaliste Hugo Clément a alors pointé du doigt l’arnaque : le fait que la jeune femme pose avec un animal captif et que la fondation n’était pas du tout au courant d’un quelconque partenariat. Elle a alors continué à s’enfoncer, disant qu’elle ferait les dons personnellement, mais la fondation a fini par partager un démenti, attestant n’avoir jamais autorisé la jeune femme à utiliser son nom pour capitaliser dessus.

L'affaire Griveaux

Eh ouais, c’était cette année. Ça paraît si loin et inatteignable, comme un potentiel retour en politique pour le principal intéressé. Dans sa course pour la mairie de Paris, ce père de famille avait été le centre de l’attention à cause de vidéos de lui en train de se masturber qui avaient fait le tour du pays. Les vidéos étaient à la base envoyées à une femme qui n’était pas la sienne, d’où le côté délicat de la chose.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Jacques Paquier

Allez, avouez que l’année a quand même été bien riche en conneries du genre. Vous pouvez d’ailleurs aller comparer avec les bad buzz de 2019 si vous avez envie de vous rappeler ce que vous avez probablement oublié.

Sources : BlastingNews, Jack, Journal des Femmes, Vie pratique.