Le 21e siècle n’est clairement pas LE meilleur siècle à vivre, rapport au Covid, à la crise climatique, à l’inflation et à tout un tas de trucs flippants. En revanche, quand on jette un œil du côté de la médecine ancienne et des appareils qui étaient utilisés autrefois, on se dit que quand même… On n’est pas mécontent de vivre sous la médecine moderne. Âmes sensibles s’abstenir, vous pourriez bien tourner de l’œil. Même si aujourd’hui, on sait bien gérer ces petits malaises, ça reste relou.

L'attelle crânienne

Utilisée au 18e siècle pour faire des trous dans le crâne et « tenter » une opération. Ambiance.

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... Ou le trépan

Qui, comme son nom l’indique, servait à la trépanation, c’est-à-dire : à percer la boite crânienne pour accéder au cerveau. Lalalalalou, trépanez si vous voulez, moi, je trépasse.

Un extracteur de flèches

Bon, après, retirer des pointes de flèches, c’est plus vraiment un acte médical ultra courant au 21e siècle.

Un dilatateur vaginal du 19e

Mesdames, voici l’outil qui était couramment utilisé au 19e siècle pour aider à la dilatation du col de l’utérus pendant un accouchement. L’outil a été mis de côté après plusieurs déchirures du col de l’utérus. Je souffre, rien qu’en y pensant.

La tronçonneuse à pubis

Oui, vous avez malheureusement bien lu. J’aurais préféré vous parler d’une tronçonneuse à cubis, pour boire du vin plus vite, mais non… On parle bien d’une scie à chaîne et de chaînons à dents, qui permettait de sectionner la jointure des os du pubis pendant les accouchements. Le but ? Agrandir le diamètre du bassin, et faire passer le bébé. Envie de vomir, et vous ?

... Ou la scie à os

Même délire que ce qu’on vient d’évoquer, mais pour les os dans leur globalité. On est dans un mauvais remake de Saw, ou bien ?

Un couteau à circoncision

Messieurs, à vous de vous mordre le poing en lâchant des « Hiiiiiiiii » très aigus : ceci permettait, autrefois, de vous couper un petit bout du zgeg. Bien que la circoncision ne soit jamais un moment de pur plaisir (j’imagine), je vous laisse rendre grâce à la vie de ne pas être né au 19e siècle.

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Un écraseur

C’est ce qu’on faisait de mieux au 19e pour traiter les hémorroïdes ou les tumeurs utérines ou ovariennes. Pour faire simple sans vous priver de doux détails, voici comment il était utilisé : la chaîne était insérée dans le corps par l’orifice le plus pratique selon le mal à traiter, elle était enroulée autour de la masse, puis resserrée grâce au cliquet qui coupait ainsi la circulation sanguine. Une fois ceci fait… Couic. Aïe.

Resector (1870)

Les forceps à hémorroïdes

Outre cette jolie petite chaîne, on avait également pour habitude d’utiliser cette merveilleuse pince. Elle était délicatement enfoncée dans l’orifice arrière de votre corps, et venait « pincer » l’hémorroïde afin de limiter l’afflux sanguin, et peu à peu, de l’éliminer.

Le lithotome, pour faire la guerre aux calculs (et on ne parle pas de maths, mdr)

Entre le milieu du 18e et le milieu du 19e, cette (bien trop) longue tige permettait de traiter les calculs urinaires présents dans la vessie. On insérait l’impressionnante tige dans le seul chemin qui conduit à la vessie (oui, oui, l’urètre), puis, on pressait la poignée, et une petite lame sortait de la hampe pour dissoudre ledit calcul. Que celui qui est à deux doigts de s’évanouir lève la main.

La guillotine à amygdales

L’association des mots « guillotine » et « amygdale » n’indique jamais rien de bon. Au 20e siècle, ça voulait surtout dire « on va t’enfoncer ce truc infâme dans le gosier, et sectionner tes deux amygdales en même temps. Le risque ? Une hémorragie, suivie d’une mort lente et douloureuse. Ready ??? »

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L'outil de réanimation par le trou de balle (c'était pas l'intitulé exact du truc)

Voyez-vous ce soufflet qui à tout l’air d’un soufflet à cheminée ? Eh bien, la seule différence, c’est qu’il était inséré dans notre petit conduit de cheminée à nous : le rectum. On y soufflait un peu de fumée de tabac afin de réanimer les noyées. Il n’y a pas à dire, en 1750, on savait allier médecine et franche rigolade entre collègues médecins.

(Source)

Curieuse de voir quels outils ils auraient utilisé face à l’une des anomalies médicales les plus bizarres de l’histoire.

Sources : Hitek, Demotivateur