La gdb (ou veisalgie comme disent les gens qui veulent faire leurs intéressants mais qui sont pas vraiment intéressants) est un des plus grand maux de l’humanité et aussi notre plus grand paradoxe. Notre vie pourrait se résumer à cette boucle infinie : boire, boire trop, regretter, oublier, boire à nouveau.

Si on vous avait parlé des remèdes de gueule de bois à travers le monde, on va aujourd’hui explorer ces solutions miracles à travers l’histoire et vous allez voir, c’est pas piqué des hannetons.

Des feuilles de laurier en Égypte antique

Les Égyptiens ne manquent jamais une occasion de nous rabattre le claquet. D’abord avec leurs pyramides là tss mais aussi avec ce remède miracle et comble du chic : porter un collier de feuilles de laurier d’Alexandrie. Bon on va pas se mentir personne n’a testé récemment donc il se pourrait que ce soit un prank de deux millénaires.

Le rince cochon : un classique historique

Le truc bien avec le rince-cochon c’est qu’on peut mettre un peu ce qu’on veut dedans. La recette historique voudrait qu’on y rassemble du vin blanc, de l’eau de Seltz (sorte d’eau pétillante) et du citron mais si vous voulez rajouter du bicarbonate ou directement un bon gros Doliprane faites à votre guise. Le principe reste le même : soigner le mal par le mal.

Les p'tits conseils de Pline l'Ancien à Rome

Attention, âmes sensibles s’abstenir : l’écrivain antique nous fait parvenir ses remèdes miracles peu ragoutants. On peut faire frire un canari et le gober par exemple, ou encore manger des becs d’hirondelles moulus. Plus simplement, vous pourrez peut-être vous contenter d’oeufs de chouettes en omelette.

Au Moyen Age on se remplit d'anguilles pour soigner sa GDB

Eh oui l’anguille est un poisson gras et riche en Omega 3. Autant dire qu’on ne manque pas d’avoir anguille sous roche quand on y est allé un peu fort sur la murge.

De la poudre de crâne humain : une légende ?

Difficile de dire si ça relève d’une légende mais on a envie de perpétuer ce mythe réjouissant. Au XVIIe siècle, Charles II, saisi alors d’un effroyable épisode de tête dans le cul, fait venir un médecin connu pour ses gouttes miracles qui font un tabac dans tout le royaume. Le fameux docteur Goddard en profite pour lui dévoiler les ingrédients secrets de ce mystérieux breuvage : de l’ammoniaque, de la vipère séchée et un peu de poudre de crâne d’un pendu. Est-ce qu’il se serait pas foutu un peu de sa gueule ? Je vous laisse juge.

Du vinaigre pour sauver une âme perdue d'un coma éthylique au XIXe siècle

En même temps, quand on s’empiffre le cornet à l’absinthe, il faut avoir de l’imagination pour réparer les dégâts. Voilà comment on a trouvé l’idée de verser du vinaigre dans le bec d’une victime de coma éthylique.

Des cendres et du lait au XIXe siècle

Le siècle des Romantiques ne manque pas de solutions saugrenues pour venir à bout des ravagés du goulot. Ultime solution pour éveiller un gars trop beurré et éviter la dégobillade : des cendres mélangées à du lait. Ça donnerait presque pas faim du tout.

Le Coca-Cola

Eh ouais mes p’tits potes, je sais que ça en défrise plus d’un, mais jusqu’au début du XXe siècle, on se noyait le gosier de Coca qui (à l’époque) contenait de la cocaïne. Encore une info bizarre sur Coca-Cola que vous ignoriez certainement. Sympa.

Mauvaise nouvelle, le seul remède qui fonctionne vraiment c’est de pas picoler comme un trou. Pensez-y, ça allègera vos lendemains de soirée.

Source : le blog Raconte-moi l’histoire, et si vous voulez en savoir plus sur les folles histoires de pinard et de grosse biture, je ne peux que vous recommander cet ouvrage (même que je l’ai en partie écrit donc quelque part faites-moi confiance) :