On est à peine remis de la nostalgie 80 qu’on peut sereinement envisager une petite nostalgie 70. Je vous assure, les pattes d’eph’, c’était mortel. Le disco aussi.

Le Nouvel Hollywood

Coppola, Scorcese, Cassavetes, Altman, Malick, Hopper, Cimino (et toute une liste des meilleurs films des années 70)… Ca envoyait quand même. Et l’Europe ne se portait pas mal non plus avec Sautet au sommet de sa gloire, Scola, Milos Forman, Antonioni, Polanski, Sergio Leone, passons-en (et des meilleures).

Aujourd’hui, on frétille au nouveau film de Nolan. De là à dire que c’était mieux avant, hein.

La télé

Le Petit rapporteur, les émissions musicales de Maritie et Gilbert Carpentier, Apostrophes, mais aussi Amicalement vôtre, Columbo, le Muppet Show, les Monty Python… Tout était mortel. La télé française finançait la création et les séries américaines connaissaient un premier âge d’or. On n’est pas obligé de comparer avec aujourd’hui, mais on voudrait au moins que ça coexiste.

Les coiffures

Question : Y’a-t-il quelque chose de plus cool que l’afro et les pattes ?

Réponse : Non.

La funk et le disco

Musicalement, les années 70 sont une des décennies les plus riches. La funk et le disco naissent à cette époque, le jazz est inventif et des compositeurs comme de Roubaix jettent les bases de l’électro. Tout ce qui existe en matière de basse est né à cette époque.

La croissance

Le pèze, le flouze, les pépètes, le pétrole, la thune, l’oseille, le grisbi, le fric, la maille, le pognon, le biffe, l’artiche, le cash, le beurre, la fraîche, la monnaie, le carbure, la mitraille, la graisse, le zinc, la clinquaille, les pésétas, on se comprend il y avait du PUTAIN DE BLE à l’époque.

Les bagnoles

La DS, c’était quand même autre chose que la 607. Et les bus Volkswagen un peu plus charmants que les Peugeot Expert. Et la Coccinelle une Twingo pimpée.

La drogue

ON POUVAIT PRENDRE TOUTES LES DROGUES TOUT LE TEMPS SANS QUE PERSONNE N’Y TROUVE RIEN A REDIRE. VOUS SAVEZ COMMENT ON APPELLE CA ? LE BONHEUR.

Le sexe sans SIDA

Il y avait la pilule, mais pas le Sida. Vous savez comment on appelle ça ? Le bonheur. Imaginez du sexe sous LSD h24 et vous aurez une toute petite idée de ce qu’est le paradis des justes.

Joe Dassin

Le grand Joe : l’exact croisement entre la musique populaire et l’intelligence. A l’époque, on arrivait à faire des choses populaires ET malignes. Et puis faut voir les costumes blancs.

Crédits photo (Domaine Public) : Agenzia Pitre, published in Bolero Teletutto Magazine

Les cinés à la journée

On payait 2 francs, on voyait 10 films si on voulait. En fumant à l’intérieur du ciné. En partant quand on voulait. A l’époque, le ciné était une activité populaire, pas un genre de nouveau théâtre.

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