Dans Le chant du loup, on est embarqué à bord d’un sous-marin atomique et on voit à quel point c’est la merde. C’est que la vie militaire n’est pas toujours marrante et que dans un sous-marin il n’y a pas que les valves qui pompent l’air. Les interdictions sont nombreuses et le risque, c’est la cour martiale.

Se doucher tous les jours

L’eau utilisée à bord du sous-marin est limitée. Il est conseillé aux membres de l’équipage de se doucher tous les deux ou trois jours pour éviter une consommation excessive. En cas de pénurie annoncée, les douches du sous-marin peuvent être rendues indisponibles par le commandement.

Porter un short

Shorts et sandales sont proscrits à bord des sous-marins. Il est obligatoire de porter une combinaison ignifuge et des sous-vêtements en coton. Les machines sont effectuées une fois par semaine, ni plus ni moins.

Fumer

Le fumoir n’est accessible que lorsque le sous-marin est en surface. Le fumoir peut accueillir au maximum 5 fumeurs. Cela signifie qu’en plongée, il est absolument interdit de fumer à bord du sous-marin, ce qui peut être quand même un peu galère.

Transporter des aérosols

Les briquets, les aérosols et les alcools médicaux ou hygiéniques sont interdits. L’objectif est de préserver la qualité de l’oxygène généré à bord et commun à tous.

Envoyer des pièces jointes

Ce n’est que lors des séjours en mer dont la durée excède 10 jours que l’équipage est autorisé à envoyer des e-mails. Dans ce cas, il est possible une fois par semaine d’envoyer des mails pour 5ko pas plus, pas moins, sans pièce jointe et sans avoir de réponse immédiate : si une réponse est arrivée, elle sera communiquée au sous-marinier 4 jours plus tard, et uniquement si le programme le prévoit.

Être une femme

L’embarquement à bord des sous-marins est l’un des deux corps de métiers encore interdit aux femmes au sein de l’armée, avec la gendarmerie mobile. L’exiguïté des lieux, source officieuse de tension sexuelle, est le motif le plus souvent invoqué pour justifier cette interdiction un peu archaïque.

Communiquer si l'on a un ordre de riposte nucléaire

En cas d’ordre présidentiel de riposte nucléaire, le sous-marin nucléaire doit couper toute communication avec l’extérieur et refuser toute discussion de façon à ne pas être soumis à des contre-ordres qui peuvent être proférés par des traîtres. C’est le protocole militaire et c’est bien illustré dans Le chant du loup, même si les références non stop à la mer jolie ça va bien deux minutes.

Manger de la choucroute

Pour des raisons ayant trait au vivre-ensemble et à la qualité des échanges, il est désormais interdit aux sous-mariniers de manger tout ce qui est chou et flageolets.

Evidemment que je raconte n’importe quoi, mais il paraît que les sous-mariniers mangent bien, que la bouffe est de qualité et que le vin est plutôt bon.

Ça donne pas très envie d’embarquer.

Sources : Defense.gouv.fr, Le Parisien