On se fout pas mal de la gueule de Nadal qui se touche d’abord l’oreille droite, puis le nez, puis remet son slip etc… à chaque fois qu’il s’apprête à servir. Ça fait une petite danse assez sympa à regarder à laquelle on s’est habitué. Mais Nadal n’est pas le seul, beaucoup de tennisman et tenniswoman ont des gros tics avant de servir, certains sont d’ailleurs vraiment chelou. On vous prend pour un taré parce que vous défaites votre lit pour le refaire tous les soirs avant de dormir ? Regardez juste vite fait les tics de ces grands joueurs alors.

Nadal et ses 800 tics avant chaque service

Rafael Nadal est connu pour ses nombreux tics qui le font un peu passer pour un dangereux malade. En effet il avouait lui-même dans une interview : » Je pose les deux bouteilles d’eau à mes pieds, devant ma chaise à ma gauche, l’une derrière l’autre, en diagonale vers le terrain »…euh ça fait peur en fait Nadal. En plus de ça, il effectue un nombre précis de pas, se touche le nez, les oreilles, remet ses cheveux et son slip, tout ça dans un ordre bien précis avant de servir.

Nadal a expliqué ces tics comme des moyens de se re-concentrer dans son match avant chaque service, comme une petite routine matinale finalement.

Maria Sharapova remet instinctivement ses cheveux derrière ses oreilles

Maria Sharapova, a aussi ces petits rituels avant chacun de ses services. La Russe fait peur à ses adversaires déjà parce qu’elle crie comme un cochon qu’on égorge à chaque point, mais aussi parce qu’avant ses services elle lance des regards noirs, tire systématiquement ses cheveux et se tape la cuisse comme pour se redonner de l’énergie. Bon, on ne sait pas réellement si ça fonctionne vous frapper pas tous les matins dans l’espoir de vous redonner de l’énergie.

Djoko et tous ces rebonds avant de servir

De quoi énerver tout le monde, mais c’est un tic assez courant chez les tennismen, le seul problème c’est que Djoko en abuse un peu. Le Serbe fait rebondir la balle 50 fois avant de servir, ce qui lui a valu plusieurs avertissements car il dépassait parfois le temps réglementaire.

Andy Roddick, le Nadal bis

On a trouvé le cousin de Nadal, c’est l’américain Andy Roddick qui a peut être autant de tics que l’espagnol (on pensait pas que c’était possible). Il remet son t-shirt, il a une casquette porte-bonheur, il tire aussi son slip, bref la total et 30 min après il nous sort un des meilleurs services de tennisman.

André Agassi fait comme les enfants et ne veut pas marcher sur les lignes

Vous vous souvenez quand vous étiez enfant et que vous refusiez de marcher sur les lignes blanches en traversant ? Eh bien pour Agassi ce petit jeu est devenue un tic. L’Américain faisait bien attention de ne jamais marcher sur les lignes blanches à chaque changement de côté, il faisait attention à ce que tout le monde soit bien à sa place avant de servir (les ramasseurs de balles notamment). Un peu psychorigide le petiot.

Bartoli et ses coups dans le vent

La Française Marion Bartoli a sûrement un petit problème de superstition, comme beaucoup de sportifs. Bartoli, avant chaque service de ses adversaires, fait des coups droits et des revers dans le vide, vous imaginez bien que c’est pas pour s’entrainer, c’est un peu trop tard à ce moment-là, mais plus pour se re-concentrer.

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Il n'a pas souffert, promis

Marat Safin, le tic de péter ses raquettes

Un toc un peu plus chiant quand on est joueur de tennis, c’est de casser des raquettes à tout va .

Le Russe en a cassé environ 700 dans sa carrière, à ce stade on peut légitimement dire que le mec a un petit problème de nerfs. Le yoga c’est bien aussi sinon.

Richard Gasquet, un peu superstitieux lui aussi

On va penser que les Français sont superstitieux, mais ça n’est pas totalement faux. Comme Bartoli, Gasquet a ses petit tocs porte-bonheur, par exemple il demande généralement à récupérer la balle du point gagnant, dans l’espoir qu’elle lui portera à nouveau chance. Pendant les matchs, il fait tourner plusieurs fois sa raquette sur elle-même, un moyen de se déstresser un peu.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : François GOGLINS

Arnaud Clément avait aussi ses petits objets fétiches

Comme l’Américain Roddick et sa casquette, Arnaud Clément ne pouvait pas jouer un match sans son bandana fétiche, qu’il remettait en place plusieurs fois par match. Ça lui donnait un petit air de pirate, nous on valide.

Crédits photo (CC BY-SA 2.0) : {{{1}}}

Et le petit dernier, Jo-Wilfried Tsonga

Il partageait toujours un Kinder Bueno avant les matchs avec son adversaire dans l’espoir de refiler la salmonelle. C’est pas beau ça.

Montrez ce top à vos collègues qui pètent un câble sur sur vous dès que vous tapotez sur votre bureau, ils comprendront que vous êtes loin d’être le pire.