Si vous avez pris des cours d’anglais au collège, au lycée ou tard le soir dans une ruelle sombre vous avez forcément des souvenirs émus de cette drôle de période et il y a beaucoup de chances pour que nous ayons des souvenirs en commun. On vous propose justement aujourd’hui d’en voir quelques-uns ensemble, histoire de se rafraichir la mémoire. Let’s go comme disent les américains d’Angleterre.

Le prof d’anglais qui avait un accent français à couper au couteau

Mais qui nous reprenait systématiquement sur le nôtre parce que visiblement on n’avait pas assez bossé la prononciation du mot « through » à son goût et qu’on crachait beaucoup trop de postillons en essayant de le dire.

Le classique “In english pleaaaase” à chaque fois qu’un élève parlait en français

Quand on posait la question en français et qu’avant même d’entendre la fin de notre phrase le professeur nous interrompait pour qu’on la dise en anglais avant de réaliser qu’on utilisait notre langue maternelle parce qu’on n’était pas foutu de poser la dite question en anglais sans faire douze fautes.

Le moment où on se faisait interroger sur les verbes irréguliers

Et où on cherchait chronologiquement de l’aide dans le regard de ses potes, de l’élève qui avait les meilleures notes, de l’élève qui avait les moins bonnes notes, de l’horloge de la classe, de la poubelle de la classe… Et puis où on commençait à dire n’importe quoi : « euuuh break, broke, brouk ? »

Les cours de compréhension orale où on faisait tous semblant d'avoir capté

Quand le prof nous faisait écouter une discussion ou un texte oral en anglais via un support audio et qu’il fallait faire un résumé de ce qu’on avait entendu ou compléter un texte à trou et qu’on faisait tous semblant d’avoir compris autre chose que « Hello » ou « Thank you » pour pas qu’il parte en déprime.

Les interrogations écrites où on inventait littéralement des mots

Quand on n’avait pas tout le vocabulaire pour finir sa phrase pendant une interro écrite on ne pouvait pas se permettre de laisser le truc comme ça. On finissait par écrire un genre de mix entre le mot français et de l’idée qu’on se faisait du mot anglais, et bien souvent ça se retrouvait barré en rouge par la prof lors de la correction, parce que « conduiring » ça ne veut pas dire « conduire ».

Quand il fallait décorer son cahier ou un exposé et qu'on mettait des photos de cabines téléphoniques

C’était les mêmes décorations que lorsqu’on faisait un exposé devant la classe : des photos de cabines téléphoniques rouges, de Big Ben, de la Reine et des gardes de Buckingham Palace avec leur chapeau étrange. Tous les clichés du pays sur une seule page, et après on se plaint quand les gens représentent les Français avec des bérets, des marinières et une baguette de pain.

Quand on parlait de l'actualité d'Angleterre alors qu'on se foutait déjà de l'actualité de notre pays

Faut dire que pour le prof fallait meubler les cours et qu’un passage obligé sur la situation actuelle en Angleterre était de rigueur. Sauf que tout le monde s’en foutait de savoir que le ministre de l’économie avait changé ou que le duc que Brighton avait passé l’arme à gauche, ou même que Malte est une ancienne colonie britannique. On s’intéressait déjà pas à l’actualité en France alors en Angleterre…

Les cours du mois de juin où on matait des films pendant 2 heures et c’était plutôt sympathique

La fin d’année c’était toujours le meilleur moment et les cours d’anglais n’y faisaient pas exception. On regardait des films en VO et au bout d’un moment on arrivait à marchander pour passer en VF vu que le prof n’en n’avait plus rien à faire et qu’il préparait ses vacances de toute façon.

Quand on prenait un accent anglais et que tout le monde se foutait de notre gueule

Le seul moment où on pensait pouvoir briller devant la classe c’est quand on arrivait à prononcer correctement une phrase « à l’anglaise » parce qu’on s’était un peu entrainé, sauf que tout le monde se mettait à se foutre de nous parce qu’on n’utilisait pas le traditionnel accent franchouillard qui nous rend si charmants à l’étranger (non).

Quand on disait "can you repeat" 90% du temps

C’est triste parce qu’au bout de quatre ans de cours c’était toujours la phrase qu’on disait le plus souvent. On la disait d’ailleurs tellement souvent que pour le coup on était irréprochable sur la prononciation, même les Anglais ne la disaient pas aussi bien que nous et ça c’est une fierté.

Et sinon vous parlez aussi espagnol ?