Depuis juillet dernier on a eu le bonheur de découvrir la toute nouvelle série de Jean-Marc Vallée. Il nous avait déjà rempli d’amour avec Dallas Buyers Club au cinoche et Big Little Lies sa précédente série. Dans Sharp Objects on découvre Amy Adams en journaliste alcoolique de retour dans son bled d’enfance pour résoudre une enquête policière. Les retrouvailles avec sa famille et l’atmosphère bien lourde de son adolescence vont mériter quelques fioles de vodka dans le gosier.

Parce que Amy Adams est dramatiquement géniale

Ni belle ni moche. Ni grosse, ni mince. On sentirait presque les effluves d’alcool qui s’échappent de tous les pores de sa peau qu’elle a d’ailleurs tailladée à l’ombre de son passé. Elle endosse un rôle pas évident mais le fait tout en subtilité.

Parce que si tu as aimé Big Little Lies, tu vas aimer cette série

Ça n’a rien à voir et pourtant, l’univers et totalement similaire. On sait que là aussi, un drame tapisse le fond de cette histoire sans savoir vraiment de quoi il en retourne et il faudra patienter jusqu’aux derniers épisodes pour découvrir le pot aux roses. Difficile de vous en dire plus sans vous spoiler mais en tout cas, ne vous laissez pas dérouter par la lenteur des premiers épisodes.

Parce qu'il n'y aura pas de suite

Et c’est tant mieux. Ras le bol des suites de première saison qui sont souvent nulles. Là on a juste une mini série qui se suffit à elle-même et ne va pas s’étirer en longueur. Par ailleurs, si elle ne se poursuit c’est surtout et avant tout parce que Amy Adams a refusé de reprendre le rôle pour la suite estimant qu’il était trop éprouvant.

Parce que [ATTENTION SPOILER], on en apprend plus sur le syndrome de Münchhausen par procuration

Il y a le syndrome de Münchhausen qui consiste à se rendre malade pour attirer l’attention des autres sur soi. C’est déjà bien chelou. Puis il y a le syndrome de Münchhausen par procuration qui touche le plus souvent les mères et qui consiste à rendre malades ses enfants afin d’avoir la satisfaction de les sauver. Sauf que parfois (toujours ?), on s’emballe un peu et on finit par les tuer, le plus souvent en les empoisonnant.

Parce que la série a été développée par Marti Noxon, productrice de Madmen

Qui a également été productrice déléguée de Buffy contre les vampires. Clairement la meuf on la suit. C’est d’ailleurs elle qui a repéré l’oeuvre de Gillian Flynn Sur ma peau dont a été tirée la série (et à qui l’on doit également le livre Gone Girl qui a donné lieu à un excellent film de David Fincher).

Parce qu'on est totalement tombés amoureux de Patricia Clarkson

Angoissante au possible, on sent bien que se cache derrière ce petit minois souriant digne d’une Isabelle Huppert version US, un magma de saloperies meurtrières. Ah oui pardon j’ai oublié de dire [ATTENTION SPOILER] mais bon à ce stade du top, vous devriez même plus lire ce que j’écris, vous devriez déjà être en train de mater la série.

Parce que c'est bien de voir une série dont les personnages principaux sont des femmes

Un livre écrit par une femme, adapté par une femme, joué par des femmes. Même si on peut citer Big Little Lies ou Handmaid’s tales, ça reste assez rare dans la jungle des nouvelles séries et ça donne une autre respiration à la narration qu’on a peut-être un peu moins l’habitude de croiser à la télé ou au cinéma.

Parce que PUTAIN LE DERNIER ÉPISODE BORDEL

OK si vous n’avez pas vu la série, ça ne vous parlera pas plus que ça. Mais entre nous les dernières minutes de la série ont fait couler une goutte de sueur froide le long de mon sillon interfessier. Alors si vous voulez qu’on échange sur ce sujet, merci de mater la saison en entier et de me faire un retour sur votre ressenti émotionnel.

Et puis sinon, vous avez aussi toutes les séries de la rentrée à découvrir. Y’a du pain télévisuel sur la planche de la télécommande.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"