Généralement quand on mange un plat on se demande s’il est riche en matières grasses, s’il est composé de fer, de fibres ou de trucs du genre. Mais à aucun moment on se demande s’il a une empreinte carbone importante, parce que ça se mange pas trop l’empreinte carbone, du coup ça nous vient pas à l’esprit. Et pourtant c’est le cas, comme le révèle un récent classement qui nous donne une idée assez claire des plats les moins écologiques. Avant que vous me traitiez de wokiste ou je ne sais quoi sachez que je roule en 4X4, que j’enterre mes piles usagées et que je déverse du pétrole dans les étangs à la campagne le weekend.

La moussaka bulgare : 11,971g de carbone par portion

Bah ouais mais forcément, y’a du boeuf, et le boeuf c’est un désastre écologique. Enfin pas l’animal en lui-même, mais ce que ça implique pour l’amener dans notre assiette c’est assez chaud.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Enterrer des débris nucléaires dans un désert protégé.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Fotograf: Dieter Mueller (dino1948) Kamera: de:Nikon 885

La carbonade flamande : 11,202g de carbone par portion

Déjà y’a carbone dans le nom donc ça donne un indice, on dirait que le plat a été créé pour polluer (mais on ne peut pas le prouver). Encore une fois y’a du boeuf, donc ça pollue, même si c’est présent dans les meilleures spécialités du Nord de la France.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Pêcher dans un lac où il est interdit de pêcher avec de la dynamite.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Jiel Beaumadier

Le goulash : 8,055g de carbone par portion

En allemand « goulash » veut dire « je pollue sa mère ». Sans surprise, là aussi on retrouve du boeuf, donc en fait faut supprimer cet aliment ou quoi ? Le nom étant de base peu ragoutant vous pouvez éviter d’en manger.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Planquer des geocaches en uranium dans des parcs nationaux.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Lily15

La francesinha : 6,260g de carbone par portion

Un plat portugais qui veut dire « petite France » qui est en gros un sandwich avec du jambon, de la saucisse et du boeuf, de quoi cuisiner tous les animaux de la crèche de Noël. Sans déconner ça a l’air chargé en barbaque le truc.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Tuer les derniers ours présents en France, pour le plaisir.

Crédits photo (CC BY 2.0) : yuka HAYASHI from Osaka, JAPAN

Les boulettes de viande de Lettonie : 3,877g de carbone par portion

Alors faut dire qu’en Lettonie on fait une seule boulette de viande avec un boeuf entier, on le roule simplement vivant dans de la farine avant de le cuire. Donc une fois de plus, c’est lourd en impact carbone cette histoire.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Rouler en jet privé. Vous avez bien lu, vous avez le droit d’avoir un jet privé et de l’utiliser uniquement pour rouler avec ses roues (ça pollue plus).

Le makaronilaatikko (plat finlandais à base de macaronis) : 2,552g de carbone par portion

Les finlandais font jamais comme tout le monde, quand ils cuisinent des macaronis ils ajoutent : du lait, de l’oeuf, de la viande et du poisson et un tas d’autres trucs comme des plumes de perroquets. Tout ça c’est beaucoup d’aliments qui niquent notre planète, alors qu’ils pourraient juste bouffer du renne séché comme les autres.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Acheter un immeuble sans fenêtres et le chauffer abondamment aux radiateurs électriques.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Tommi Nummelin

La moussaka grecque : 2,450g de carbone par portion

Est-ce qu’il vous faut une autre bonne raison d’arrêter de bouffer de la moussaka que de vous dire qu’elle arrive quand même deux fois dans ce top 10 ? Je ne pense pas. En plus y’a plein d’autres spécialités grecques qui ont l’air bonnes.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Manger le plat du point 9, parce qu’il a moins d’impact carbone.

Crédits photo (CC BY-SA 2.5) : Robert Kindermann aka RobertK

Le fish and chips : 2,021g de carbone par portion

Ouais c’est triste, la spécialité anglaise (enfin spécialité, c’est du poisson pané et des frites quoi) est une catastrophe en terme d’impact carbone. C’est dommage mais c’est comme ça, la vie est un sandwich à la merde et faut en manger une bouchée par jour.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Faire un fish and chips et ne pas le manger. Ça s’annule.

Crédits photo (CC BY-SA 2.0) : Andrew Dunn

La marmite de Dublin : 1,487g de carbone par portion

Regardez moi ce plat, ça a l’air vraiment pas ouf déjà mais en plus à chaque fois que vous en mangez la Terre meurt un peu plus. Et si vous l’aimez pas vous pouvez au moins vous dire que vous vivez dessus, c’est une raison suffisante pour en prendre soin de cette planète.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Prendre des bains tous les jours pour y faire du jet-ski.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Coddle head sur Wikipédia anglais

La fideuà (Espagne) : 1,320g de carbone par portion

On dirait une flaque de vomi mais non, c’est un plat, et un plat qui nique la planète en plus. C’est un genre de paella mais en fait pas tout à fait, parce qu’il doit y avoir une raison pour que ce soit différent mais je ne la connais pas. Et on vit très bien sans la connaitre.

Ce qu’on peut se permettre de faire si on en mange pas : Bah manger un autre truc déjà, genre un truc un peu appétissant.

Crédits photo (CC BY 4.0) : Juan Emilio Prades Bel

Bonus : les pâtes à la carbone-ara

Lol. Un ange de l’humour vient de mourir à cause de cette blague. Respectez sa mémoire.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Popo le Chien

Et si vous avez envie d’en voir plus vous pouvez allez vérifier la liste des aliments qui polluent le plus, c’est bien chiant (pas le top, la pollution).

Sources : Yahoo, Malay Mall, FMT.