Un dîner presque parfait, c’est cinq candidats par semaine, tous chargés de recevoir leurs rivales à dîner. Cinq candidats par semaine, depuis 13 ans, ça fait beaucoup de monde. Et forcément, parmi ces participants, certains nous ont plus marqués que d’autres. Spoiler alert : c’est rarement pour leur gentillesse ou pour la qualité de leur menu.

Stéphanie

Celle qui demande aux autres de critiquer à sa place. Cette fois, c’est Pierre qui reçoit. Au menu : une viande, servie avec sa sauce, et un écrasé de patates douces. Miam. Donna, une autre candidate demande poliment un peu de sauce supplémentaire. Pierre s’exécute. Jusque-là, RAS. Mais quand l’hôte part en cuisine, Stéphanie accuse Donna d’être malhonnête, et de ne pas avoir précisé que ce supplément de sauce, était lié à un plat trop sec. Elle oblige donc sa rivale à bieeeeeen préciser à Pierre que le plat n’est pas à son goût. Mais t’es une grande fille, porte tes corones, Steph, non ?

Sandra

« Un conseil, ferme ta gueule ». AÏE. Déjà, à partir de là, on sent que l’hôte passe en mode roue libre. « Tu ne vas pas commencer à me casser les couilles, parce que si je me lève, tu vas vraiment avoir mal. » OUÏE. On commence à flipper là. « Espèce de BIIIIIIP » + jet de verre dans la tronche. Violent. Il ne fallait pas dire à Sandra que son dessert était simple… Mais bon, comme on dit, il n’y a que la vérité qui ble… NON, RIEN SANDRA. MIAM. TROP BON. Tu me ressers ?

Fred

Première semaine de février 2022, Saliah reçoit ses convives. Parmi eux : Fred. Le mec se régale tout du long, il complimente, sauce Saliah comme never, déclare que son dessert est une tuerie. Il en profite aussi pour déclarer son amour à la candidate, lui disant qu’il l’aime comme une sœur. C’est beau. Et forcément, on se dit que l’amour additionné à la bonne bouffe = une note mirobolante. Eh bien non. Il lui met… un 2 ! Sa justification : c’était bon, mais pour moi, tu n’es pas dans le thème. ALORS, soit il se prend pour Cristina, mais il s’est trompé de casting, soit il est complètement teubé. Avec un menu nommé « Quand le Maroc s’invite à Cassis », manger des plats du Maghreb, ce n’est pas déconnant, si ?

Guillaume

L’hôte gênant. Mais quand même, on l’aime bien. On a presque de la peine. Sa blague est vraiment nulle, y’a pas à dire, mais les invités auraient au moins pu faire un petit sourire. Ou un rire de politesse. Juste pour ne pas instaurer ce putain de malaise… En vrai, Guigui, ce sont tes hôtes qui ne sont pas à la hauteur de ton talent. On les déteste.

Jean-Fabien

Impossible de ne pas parler de lui, puisqu’il a carrément été sacré « pire candidat de l’émission » par le journal Sud Ouest en 2013. Sur le papier, le menu était plein de belles promesses : croustillant de chèvre chaud, émincé de crevettes et tartelettes aux poires pochées. Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu. Le mec a brûlé son repas, appelé une autre candidate à la rescousse et a fini par servir un bar qui traînait dans son frigo accompagné d’une omelette. Pendant ce temps, une convive s’est barrée, raz-le-bulbe d’attendre. Sans grande surprise, il a obtenu un 2 pour son repas. En revanche, il a gagné l’affection des téléspectateurs. Il faut dire que la situation était cocasse, et plutôt divertissante à observer.

Peter Marsh

Le pire mauvais perdant. Dans la version américaine, appelée « Come dine with me », le candidat perdant a enchaîné la gagnante. « Tu as gagné Jane. Mon dieu, quelle misérable petite vie, Jane. Tu as l’argent, et j’espère que tu vas le dépenser en leçons pour apprendre la politesse et la bienséance. Tu as la grâce d’un camion-benne sans pneus. » Euuuuuuh, c’est un peu violent, non ?

Yaël

Le mec qui supporte mal la critique. Au point de foutre tout le monde à la porte. Le mec n’en a rien à secouer de ses convives, qui ne manque pas de lui faire remarquer (sans trop de forme, quand même, on conçoit.) Il n’en fallait pas plus pour faire perdre les pédales au candidat ! « Vous voulez du grand spectacle, vous allez en avoir ! » Et hop, tout le monde à la porte. Les convives auraient-elles touché un point sensible ? En tout cas, nous, on met 1/10 pour l’ambiance.

Anthony et Pamela

La blague pipi-caca qui ne passe pas. Ce n’est pas faute de vous avoir dit d’éviter ce genre d’humour à table, punaise ! Demandez donc à Anthony ! Lorsque son hôte lui sert des pruneaux, il tente une petite vanne, « C’est un bon laxatif ». AHAHAHA C’EST PAS DRÔLE DU TOUT. Une petite réflexion qui agace fort notre chère Pamela, qui, avec un immense sens de la répartie rétorque « c’est ta tête le laxatif ». BOOOOOOM. OYOOOOO COMMENT J’AURAIS PAS AIMÉ, PERSO !!!!! La guerre est déclarée. S’ensuit alors une scène d’une rare violence, à coup de « arrête de faire ta belle », et de jeté de semoule. Trash. Âme sensible, s’abstenir.

Hervé

L’histoire ne nous dit pas s’il s’est trompé d’émission, ou s’il a tout simplement pété un boulon, mais l’activité d’Hervé était vraiment culotté… Enfin déculotté… Euuuuh…EN BREF : il a proposé à ses invités de se mettre à poil pour refaire le calendrier des Dieux du Stade. Pas banal. Pas froid aux yeux, le bonhomme.

Lili

A l’occasion d’une « spéciale séduction » (5 candidates, pour séduire Nicolas Lozina… Déjà, on n’est pas fan fan du concept), Lili n’hésite pas à être particulièrement humiliante avec une candidate : Irina. Après une petite guéguerre entre les deux femmes, fondée sur des attaques physiques de bas étage, Irina décide finalement de se barrer. CHEH LILI. En plus de prendre une sale moyenne, elle aura vivement été critiquée sur les réseaux. KARMA KARMAAAA.

Honnêtement, Un diner presque Parfait, ce n’est pas l’émission du siècle, pourtant… Elle fait très clairement partie de nos programmes plaisirs coupables, notamment grâce à ces moments de malaise inoubliables. On critique, on bitche, mais on a hâte de découvrir de nouvelles pépites !