La vie de fiction fait parfois bien les choses, et c’est le cas quand les personnages de série qui méritaient de mourir finissent par décéder dans d’atroces souffrances. Mais les scénaristes sont aussi, de temps en temps, des petites enflures sadiques qui prennent du plaisir à inventer une bonne grosse vie de merde pour leurs personnages. Voilà comment on se retrouve avec des énormes poissards à qui le destin ne fait aucun cadeau. Un peu comme s’ils expérimentaient les galères de Mercure en rétrograde puissance 1000.

Bree Van de Kamp (Desperate Housewives)

Les 4 copines de Wisteria Lane sont toutes abonnées au mauvais sort, mais Bree est probablement celle qui prend le plus cher. Son premier mari s’est fait buter par son amant, son deuxième mari est lié à un meurtre et fait du chantage, son fils est un con, elle est alcoolique et, quand elle aide ses copines à cacher un corps, elles finissent par lui tourner le dos. La meuf a du passer sous une bonne dizaine d’échelles dans son enfance, je ne vois que ça.

Sansa Stark (Game of Thrones)

Qu’est-ce qui peut arriver de pire qu’avoir un premier petit-copain psychopathe et sadique ? Ben en avoir un deuxième encore plus violent, encore plus cruel, et encore plus violeur. Après le choléra/Joffrey, Sansa a eu droit à la peste/Ramsay, et si on prend aussi en compte le fait que la moitié des gens qu’elle aimait se sont fait buter, on peut honnêtement dire qu’elle en a bien chié. Heureusement qu’elle a un mental d’acier la Reine du Nord.

Chloé Delcourt (Demain Nous Appartient)

Rarement on aura vu une meuf qui a vécu autant de galères. Au hasard : son mec la trompe, il disparait, on lui file un gosse de 6 mois alors qu’elle a rien demandé, elle est victime d’un corbeau, son fils fait tout le temps de la merde, le proviseur du lycée où elle est CPE est un harceleur, et tous les élèves de son lycée vivent les pires histoires possibles. Et encore, ça, c’est qu’un dixième de sa vie de chiotte. Cette femme est l’équivalent humain d’un miroir brisé.

Jesse Pinkman (Breaking Bad)

Parmi tous les personnages de Breaking Bad, Jesse Pinkman est probablement le plus attachant, mais aussi celui qu’on ne voudrait être pour rien au monde. Le gars se fait manipuler par ce gros toxique de Walter White, se fait renier par sa famille, perd tous les gens qu’il aime, et est ramené de force dans le business de la meth dès qu’il cherche à le quitter. Je ne vous parlerai même pas de la terrible histoire de sa petite amie parce que ça me fend le cœur et que mon ordi est actuellement couvert de larmes.

Phoebe Buffay (Friends)

Parmi la bande de potes new-yorkais, Phoebe est celle qui dégage le plus de bonnes vibes, et pourtant c’est celle qui a douillé le plus dans sa vie. Son père l’a abandonnée, et le jour de Noël, alors qu’elle était gosse, Phoebe a retrouvé sa mère qui s’était suicidée en mettant la tête dans le four. Non, ce n’est pas tout : elle a aussi vécu dans la rue, s’est fait poignarder par un mec, et a chopé une hépatite en se faisant cracher dans la bouche par un mac. C’est un parcours encore moins enviable que l’écoute d’un album entier de Bénabar.

Rick Grimes (Walking Dead)

Même si Rick Grimes est insupportable et que son personnage est surcoté, on ne peut pas lui retirer le fait que la vie ne lui a fait aucun cadeau. Après avoir pris une balle, il s’est réveillé d’un coma en pleine apocalypse zombie, sa femme et son gosse se sont fait buter, il a vu mourir et se transformer en zombie un paquet de ses proches et a dû tuer son meilleur pote qui virait complètement méchant. Faut pas s’étonner qu’il ait régulièrement joué le petit dictateur, il devait être légèrement chamboulé. Par contre va te shampouiner les cheveux mon petit Rick parce que là c’est plus possible.

Daniel Hardman (Suits)

Même si l’entièreté des personnages de Suits ne m’inspire aucune empathie, ce bon vieux Daniel fait figure de bonne grosse victime de la life. C’est simple, en 9 saisons, absolument tous ses plans pour prendre la tête du cabinet ont lamentablement échoué. Il ferait presque pitié s’il n’était pas pourri jusqu’à la moelle.

Meredith Grey (Grey's Anatomy)

Allez, voici quelques éléments de la fabuleuse vie de Meredith Grey dans le désordre : son père l’a abandonnée dans son enfance, sa mère bipolaire l’a délaissée puis a eu Alzheimer, elle a fait plein de fausses couches, son mari est mort devant ses yeux, ses amis ont presque tous clamsé, et, pour enfoncer le clou, son chien est mort. Pas le chien quoi…

Les gosses dans les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire

Dès le titre, on a compris que les pauvres orphelins allaient passer un sale moment, et ça n’a pas loupé. Après avoir perdu leurs parents dans un incendie, donc, les enfants sont confiés au Comte Olaf, un vieux dégueu qui cherche à les buter pour récupérer leur fortune. En gros, leur vie consiste à tout faire pour échapper à la mort, ce qui sur le plan psychologique doit être légèrement compliqué. Finalement j’étais pas si mal moi avec mes parents qui ne voulaient pas m’acheter de scooter.

Les participants de Squid Game

Déjà pas particulièrement gâtés par la vie (même si certains d’entre eux l’avaient un tout petit peu cherché), les joueurs plus ou moins forcés du Squid Game ont accumulé en quelques jours assez de poisse pour toute une vie. Enfin, pour leur fin de vie, du coup, vu qu’ils crèvent presque tous au fil des épreuves. Au final, c’est Seong Gi-hun qui gardera les traumatismes pour lui tout seul. Avec un bon paquet de blé quand même, ce qui peut aider à faire passer la pilule.

Les gars feraient bien d’investir dans un petit objet contre le mauvais sort. Juste un petit fer à cheval, au cas où.