Le combat en faveur des droits LGBT n’est pas fini, c’est une évidence. Surtout lorsque l’on sait que dans 13 pays, l’homosexualité est encore punie de la peine de mort et que dans plus de 72 États (sur 193 en tout), les relations entre personnes du même sexe sont illégales. Ça fait peur.

Le Brunei

Ce petit État situé en Asie du Sud-Est n’est pas non plus des plus tolérants vis à vis de l’homosexualité. Il y a même une petite nouveauté dans la loi depuis peu : les homosexuels pourront être tués par lapidation. On peut parler d’une belle régression.

L'Afghanistan

Selon le Code Pénal, l’homosexualité est passible d’un long emprisonnement, genre très très long. La peine maximum (= peine de mort) est requise lorsque « la victime » est âgée de moins de 18 ans et ce, même en cas de consentement. En 2007, deux hommes ont été exécutés suite à leur union jugée « impie ».

L'Arabie Saoudite

L’acte sexuel entre un non-musulman et un musulman peut être puni par la lapidation. Autrement les risques sont la prison ou le fouet (qui sont deux issues loin d’être favorables de toute évidence). La censure est également de mise : en 2010, un Youtubeur a écopé d’un an de prison et de 5 000 euros d’amende pour avoir fait semblant de flirter avec son cameraman. Rien que ça.

La Mauritanie

Les textes officiels de lois mauritaniens condamnent cet acte jugé « contre-natur(anh) » par la lapidation publique. Néanmoins, il semblerait qu’en pratique, ils ne soient pas appliqués. Reste qu’il vaut mieux se faire vraiment très très discret si l’on veut vivre sa sexualité pleinement.

L'Iran

Avant la Révolution de 1979, l’homosexualité n’est pas aussi rudement punie. La littérature iranienne ancienne, en particulier la poésie, en parle ouvertement, le tabou est moins présent. Désormais, le risque d’être condamné à la peine de mort est bien là, et cela même pour deux adultes consentants. En 2016, Hassan Afshar a été pendu pour lavat-e be onf » (pénétration anale forcée entre deux hommes) alors que son partenaire était pourtant consentant.

Le Qatar

Là-bas, les droits LGBT sont inexistants. Pour les non-musulman, la sanction est de 7 ans de privation de liberté. Tandis que pour les personnes de confession musulmane, c’est la peine de mort.

Le Yémen

Au Yémen, l’homosexualité n’existe pas selon l’État (ce qui est faux, évidemment, puisque des lois la répriment). En plus de subir des violences policières particulièrement présentes, l’État censure la parole et bloque systématiquement les sites Internet gays et lesbiens.

Le Nigéria

Le pays est subdivisé en 36 États dont 12 d’entre eux (qui ont adopté la Charia particulièrement sévère à l’encontre des homosexuels) condamnent l’homosexualité par la lapidation. Dans tout le Nigéria, la peine peut aller jusqu’à 14 années de prison. En parallèle, les représentants de la cause LGBT tendent de plus en plus à se faire entendre mais les progrès réalisés sont infimes.

L'Irak

Jusqu’en 2001, l’homosexualité était légale (sous le régime de Saddam Hussein) en Irak. Elle a ensuite été criminalisée pour être condamnée par la peine de mort en cas de récidive. Le statut est aujourd’hui assez flou, néanmoins il semblerait des milices irakiennes aient assassinées plusieurs personnes en raison de leur orientation sexuelle. En 2012, près d’une douzaine de personnes seraient mortes sous leurs coups.

Le Soudan

Là-bas, on inflige la peine de mort aux femmes à la quatrième relation homosexuelle (avant elles devront subir jusqu’à 100 coups de fouet à chaque fois), tandis que l’homme est exécuté dès la première.

Par ailleurs, seulement 26 pays ont légalisé le mariage homosexuel pour le moment. On est encore loin du compte…

Source : Wikipédia