Quand on parle, il arrive qu’on utilise des mots. Et quand on utilise des mots, il arrive qu’on utilise des noms de gens qui ont inventé ou inspiré des trucs et dont le nom a fini par devenir un nom commun. Bref, ça s’appelle des antonomases et C’EST TOTALEMENT DINGUE VOUS ALLEZ HALLUCINER LISEZ CE TOP JUSQU’AU BOUT IL Y A UNE SURPRISE A LA FIN.

Une poubelle

Bon celui là vous le connaissez sûrement, ça vient d’Eugène Poubelle. Inventeur du concept. En revanche il n’existe pas de Jean-Jacques Poubelle jaune. C’est juste la couleur des poubelles pour trier.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Didier Descouens

Un pantalon

Ce truc qu’on enfile tous les jours et qu’on lave jamais vient tout droit du personnage de la commedia del’arte, Pantalon. Prononcez : « pâne-tà-lone ».

Un bottin

Pas très sexy de donner son blase à un objet devenu tristement obsolète. Une pensée pour Sébastien Bottin, statisticien français qui avait une passion pour les listes. Bizarre ce keum.

Crédits photo (Domaine Public) : Unknown 19th c.

Un macadam

Bah ouais les gars. Autant il n’existe pas de Jean-Jacques Béton armé mais il existe bel et bien un John Loudon McAdam, inventeur de cette technique de revêtement. A ce sujet, n’hésite pas à lire notre top sur les différents revêtements et ce qu’ils veulent dire de toi.

Crédits photo (Domaine Public) : engraving by Charles Turner

Un sosie

Bon en soi, le mot « sosie’ ne vient pas d’une vraie personne vraie, mais plutôt d’un personnage de la pièce Amphitryon écrite par le dramaturge latin Plaute, qui lui-même n’a aucunement donner vie au verbe peloter.

Un barème

A l’origine il y a François Barrême, mathématicien français du 17e siècle, considéré comme l’un des fondateurs de la comptabilité – il a été l’un des premiers à rédiger un manuel sur le sujet. Clairement un mec pas fun.

Crédits photo (Domaine Public) : Étienne-Jehandier Desrochers

Une béchamel

Cette sauce de l’enfer vient d’un démon : Louis de Béchameil, marquis, financier et fin gourmet du 17e siècle. Il a donné son nom à ce jus de vomi (qu’il a vraisemblablement plus perfectionné que créé).

Un boycott

Si vous boycottez une marque parce qu’elle n’est pas en accord avec vos valeurs intellectuelles et morales, sachez que vous le devez à Charles C. Boycott. Mais alors pourquoi ? Le type était intendant d’un gros richou en Irlande au XIXe siècle, le blème c’est qu’il était assez méchant avec les fermiers. Ces derniers légèrement soûlés par le bonhomme ont fait un blocus. Bref Boycott s’est fait boycotter et voilà l’histoire.

Crédits photo (Domaine Public) : Leslie Ward

Du chatterton

Un ruban adhésif qui doit son p’tit nom à Jonathan Edwards Chatterton, celui qui l’a breveté en 1860. Fascinant n’est-ce pas ?

Un kir

Félix Kir était un chanoine (rien à voir avec un chamane, ni un chamois, c’est un dignitaire ecclésiastique). Il a été maire de Dijon. mais ça on s’en fout, il a surtout un inventé l’apéritif à base de crème de cassis et de vin blanc de Bourgogne.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : MaxRst

Un lynchage

Le terme viendrait du juge américain Charles Lynch, qui avait l’exécution un peu facile, et une certaine passion pour les procès expéditifs. Le terme lynchage serait né en 1837. Bon, en vrai c’est une théorie, et pas 100 % avéré.

Crédits photo (Creative Commons) : Mississippi Department of Archives and History

Une rustine

Déjà je vais p’tet vous apprendre un truc mes p’tits cocos mais le mot « rustine » est une marque déposée (en 1921) par Louis Rustin. Un mec increvable. MDR. Rapport au vélo. Rapport aux pneus. Rapport aux crevaisons. Rapport aux rustines quoi.

Un sandwich

OK John Montagu ne s’appelle pas John Sandwich. Mais il était comte de Sandwich. Et comme son petit kiff c’était de mettre de la viande entre deux tranches de pains, il a donné le nom de son comté à ce met savoureux.

Crédits photo (Domaine Public) : Thomas Gainsborough

Une silhouette

J’aurais pas aimé être dans l’ombre d’Etienne de Silhouette. Ce haut fonctionnaire français né au début du 18e siècle, avait l’habitude de tirer les portraits de ses invités en détourant leur profil à l’aide d’une lampe imaginée par ses soins. Malinx.

Du strass

Le mauvais goût a donc un nom : Georges Frédéric Strass ! ce faux cristal en toc sort tout droit du cerveau de ce joaillier strasbourgeois. L’avantage c’est que ça coûtait moins cher qu’un diamant. Super. Et notre pognon, comment on fait pour le dépenser de manière absurde et inconsidérée ?

Source : Le curionaute