À la base, la musique a plutôt vocation à faire du bien à nos petites oreilles. On écoute des chansons qui rendent heureux, des chansons qui rendent triste, des chansons qui motivent, des chansons de ce que vous voulez, mais le but c’est quand même d’apprécier ce qu’on écoute. Cependant, comme l’humanité est parfois bien à chier, certains ont détourné la musique de son but premier et en ont fait une arme pour emmerder, voire torturer les autres. On ne les salue pas.

Une femme a été condamnée pour avoir fait écouter du Michel Sardou en boucle à son ex

Le tribunal de Mont-de-Marsan a condamné une femme de 65 ans qui passait son temps à diffuser du Michel Sardou à fond pour faire chier son ex. Le gars en question l’avait quittée et s’était remis avec une autre femme. Ils vivaient à trois dans la même maison qu’ils avaient divisée en deux, mais la cohabitation ne se passait pas hyper bien : l’ex-femme était un peu trop jalouse de la nouvelle. Du coup, pour se venger, elle coupait l’eau et l’électricité de la baraque, prenait des photos du couple, et, jolie cerise sur le gâteau, passait du Sardou tout le temps. Franchement, ça mérite presque la prison à perpétuité.

En Oklahoma, des gardiens de prison ont torturé des détenus avec Baby Shark

Quiconque a déjà écouté Baby Shark sait que cette chanson répétitive est déjà une immense torture dès la première écoute. Alors maintenant, imaginez subir ça plusieurs heures de suite : un supplice. C’est pourtant ce qu’ont fait deux agents pénitenciers en Oklahoma en 2019 pour réveiller (et torturer) les détenus de leur prison. Heureusement, la Justice s’est occupée des 2 mecs, mais l’histoire ne dit pas si on les a forcés à leur tour à se taper Baby Shark en boucle.

Baby Shark (encore) a été diffusé pour faire fuir des sans-abris

Preuve que Baby Shark est une chanson du démon, elle a été utilisée une autre fois dans le but de faire chier des gens. Ça s’est encore passé en 2019, mais en Floride cette fois-ci. Le maire de West Palm Beach en avait marre de voir des SDF sur le front de mer la nuit, alors il a décidé de diffuser du Baby Shark en boucle pour qu’ils arrêtent de squatter l’endroit. Ça fait un connard et un dispositif anti-SDF scandaleux de plus dans ce bas-monde.

Les soldats américains ont torturé des Irakiens avec de la musique

Pendant la Guerre en Irak, qui a commencé en 2003, on a recensé énormément d’actes de torture des Américains envers les Irakiens. Et parmi leurs nombreuses méthodes, il y avait la diffusion de musique à volume hyper élevé. Certaines prisons avaient une salle surnommée la « Disco » où on enfermait les prisonniers pendant 24 heures avec du Britney Spears, du Bruce Springsteen ou du Metallica à fond. Peu importe le type de musique, le principe était d’empêcher les prisonnier de dormir, voire de réfléchir. De quoi briser l’esprit de n’importe quel humain. Vraiment une bonne guerre de merde.

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En Belgique, de la musique a été diffusée pour faire fuir des gens du voyage

Ça s’est passé en 2014, dans la commune de Landen. Le bourgmestre en avait ras la casquette de voir des gens du voyage installer leurs caravanes sur un terrain public, alors il a employé les grands moyens : il a loué une sono de 14000 Watts et engagé un DJ pour diffuser de la techno jusqu’à ce que les gars acceptent de partir. Un succès, donc, sauf sur le plan humain parce que c’est quand même bien bâtard comme méthode.

Pendant la dictature de Pinochet au Chili, on torturait avec du Dalida

De 1974 à 1990, c’est le dictateur Augusto Pinochet qui dirigeait le Chili, et, malgré son nom au caractère sympathique, on peut dire que le mec était une ordure de première. Du coup, à l’époque, le système carcéral n’était pas beaucoup plus glorieux et on a pratiqué la torture à balle. L’une des méthodes préférées des tortionnaires, c’était de diffuser du Dalida et du Julio Iglesias à plein volume 24h/24 pour briser mentalement et physiquement les prisonniers. S’il y a un Enfer, ces mecs sont sûrement en train d’y pourrir en écoutant Baby Shark.

La CIA a utilisé du Eminem et du AC/DC comme méthode d'interrogatoire

Après les attentats du 11 septembre 2001, la CIA a reçu l’autorisation d’expérimenter plein de nouvelles méthodes d’interrogatoire, dont certaines particulièrement sales. Parmi celles-ci, il y a eu l’utilisation de musique à volume élevé pour faire craquer les interrogés et les amener à balancer tout ce qu’ils savent. Parmi les musiques utilisées, il y aurait eu du Eminem, du AC/DC, du Bruce Springsteen ou encore du Metallica. Comme quoi même avec des artistes cool on peut briser quelqu’un.

Un groupe de heavy metal a poursuivi le gouvernement américain pour avoir utilisé sa musique dans des séances de torture

En 2014, le groupe Skinny Puppy prétendait que les Etats-Unis avaient utilisé ses musiques pour torturer des détenus de Guantánamo, et ce sans leur demander leur autorisation ni leur payer de droits de diffusion. Du coup, il réclamait au gouvernement la somme de 666.000$ en dédommagement. Oui, « 666 », comme le chiffre du diable, parce que c’est quand même plus sympa quand on fait du heavy metal.

(bonus) J'ai torturé mes collègues avec La Kiffance de Naps pendant quelques jours

À raison d’environ 15 diffusions de la chanson par jour. J’espère qu’ils me pardonneront un jour.

Franchement, on avait déjà assez d’anciennes méthodes de torture, pas besoin d’en ajouter des nouvelles.