1. Hannibal Lecter dans Hannibal
    Dans la famille des salopards vus à la télé, impossible de passer à côté de ce cher Hannibal. Après avoir fait ses premières armes au cinéma, on retrouve le Docteur Lecter et son sourire carnassier dans la série tv, préquelle à ses délires culinaires et à son addiction pour les muselières. Et si sa monstruosité ne saute pas à la gorge dès les premiers épisodes, rassurez-vous, en matière de sadisme, cet Hannibal ne vous laissera pas sur votre faim.
  2. Frank Underwood dans House of Cards
    Politicien aux mains sales, Frank Underwood s'amuse épisode après épisode à nous rendre complices de ses stratagèmes et manipulations pour décrocher le Saint Siège et devenir Calife à la place du Calife. Pire encore, certaines rumeurs voudraient que cet Iznogoud américain roule en Renault Espace !
  3. JR Ewing dans Dallas
    S'il existait un moule à salauds pour les séries TV, JR Ewing en serait à coup sûr le modèle. Croisement improbable entre Bernard Tapie, Texas Ranger et George Bush, l’aîné de la famille Ewing reste encore aujourd'hui, une sorte d'icône du pourri prêt à toutes les trahisons pour assouvir ses ambitions personnelles. Sue Helen qui a sévèrement trinqué, peut en témoigner.
  4. Gus Fring dans Breaking Bad
    Il est la preuve qu'on peut être un sale type sans forcément accumuler les clichés. Ne vous fiez pas à ses costumes de prof d'histoire géo, Gus Fring préfère largement faire parler la poudre que refourguer des menus Chicken Nuggets. Une sorte de Two-faces tout droit sorti de Batman, à l'image de sa chute dans Breaking Bad…
  5. Joffrey Baratheon dans Game of Thrones
    Trouillard, cruel, sadique, ambitieux, imbu, susceptible, paranoïaque… Joffrey Baratheon est la preuve qu'on peut être aussi bête que méchant. Le fait qu'un de ses oncles l'appelle « fiston » n'arrange rien.
  6. Vermon Schillinger dans OZ
    Si on voulait se faire taper dans les commentaires, on vous expliquerait que OZ est en quelque sorte la version virile d'Orange is The New Black. Évidemment hormis le contexte carcéral, les deux séries n'ont pas grand-chose en commun. La magie d'OZ tient notamment à son bestiaire de dégénérés avec un certain Vernon Schillinger, vieux nazi sodomite qui peut prétendre haut la main au podium des pires crapules de séries TV.
  7. Killer Bob dans Twin Peaks
    En matière de vilains ésotériques, les séries TV offrent l’embarras du choix. Plus maléfique que Spike dans Buffy contre les Vampires, accueillons comme il se doit Killer Bob, fil d'Ariane horrifique de la série Twin Peaks. Incarnation du Mal, au sens propre et figuré, cet esprit machiavélique aime posséder ses victimes et les pousser à toutes les atrocités. David Lynch à son meilleur… du pire.
  8. T-Bag dans Prison Break
    De Twin Peaks à Prison Break, la transition est parfaite puisque l'acteur Robert Knepper qui tenait le rôle de T-Bag, sociopathe raciste et pédophile de la série sévèrement tatouée, vient d'annoncer sa participation au prochain remake de film culte de Lynch. T-Bag, le mal c'est définitivement sa tasse thé (Vous l'avez ?)
  9. Marlo Stanfield dans The Wire
    Scarface hier, Marlo Stanfield aujourd'hui, sur l'échelle des gangsters, le dealer de The Wire est devenu une référence. Impitoyable envers ceux qui osent lui manquer de respect, Marlo Stanfield règne sur Baltimore dans la série, comme il pèse sur le rapgame grâce à la célèbre punchline de Booba (Kalash) : "Scène du crime c'est moi l'reur-ti / J'suis en couleur, t'es mal sorti / J'suis Marlo Stanfield, ta mère la hyène, t'es McNulty "
  10. Mr Rabbit dans Utopia
    Paranoïaque, halluciné, ultra violent… l'univers d'Utopia laisse peu de place aux certitudes. Alors lorsque la série sonne l'ouverture de la chasse à Mr Rabbit, on serait presque tenté de jouer les Scully et de chercher la vérité ailleurs. Pourtant méfiez-vous de ce Rabbit, il se pourrait bien que ce soit finalement nous ses proies.
  11. Sylar dans Heroes
    Les héros ont des méchants, les super-héros ont des super-méchants. Sinon ça ne marche pas. Et pour faire un super-méchant digne de ce nom, il y a des ingrédients incontournables : un traumatisme d'enfance, une connexion quasi fraternelle avec les héros (il est le "patient zéro") et des gros sourcils. Ajoutons à celà la capacité d'aspirer les pouvoirs et d'en faire un usage original (comme par exemple découper les crânes à distance en pointant son index), et on a un méchant de compétition.