Théoriquement, dans un hôtel, rien à craindre. Après tout, c’est un peu le minimum pour un établissement d’assurer la sécurité de ses clients. Pourtant, ce n’est pas le cas partout. On ne parle pas du genre d’hôtel où vous pouvez vous retrouver nez à nez avec un cafard de la taille du chat de votre voisin en vous levant le matin ou de ceux où la literie laisse franchement à désirer. Non, ici, il est davantage question de ces hôtels où on risque carrément sa vie…

Le Cecil Hotel (Los Angeles, États-Unis)

Planté en plein Downtown Los Angeles, dans le quartier de Skid Row, l’un des plus pauvres du pays mais aussi des plus dangereux, le Cecil Hotel se traîne une sale réputation depuis qu’une jeune touriste canadienne, Elisa Lam, a été retrouvée morte dans l’un des réservoirs d’eau situés sur le toit (les locataires ayant bu l’eau en question pendant des jours). Même si en fait, cela faisait déjà longtemps que l’établissement avait mauvaise presse quand Elisa Lam a décidé d’y séjourner. La jeune fille ayant été notamment précédée par le tueur en série Richard Ramirez qui en avait fait son quartier général. Au Cecil où auparavant se pressait le gratin de LA et où depuis les dealers, les gens louches et les marginaux un peu flippants se sont installés. Là où les suicides sont monnaie courante. Pour en savoir plus sur ce mystère non résolu du XXIe siècle, on vous conseille le documentaire Scène de Crime : La Disparue du Cecil Hotel ,sur Netflix, est vivement recommandé.

Le Frying Pan Shoals Light Tower (Bald Head, États-Unis)

Ancien phare de Caroline du Sud, construit pour guider les navires de croisière, cette plate-forme est devenue un hôtel en 2010. On y compte seulement 8 chambres. Perdu au milieu des flots parfois déchaînés, il s’avère plus que risqué. Notamment pour les somnambules qui peuvent, en un rien de temps tomber à l’eau en pleine nuit.

L'Amana Holiday Inn (Williamsburg, États-Unis)

12 septembre 1980 : Un homme et sa maîtresse sont retrouvés morts dans l’une des chambres de cet hôtel. Le corps d’un côté et la tête de l’autre, avec des doigts répartis tout autour de la scène de crime. Le plus troublant est qu’aucun signe d’infraction ne fut révélé. Seul indice, un curieux message inscrit avec un morceau de savon sur le miroir de la salle de bain : « This »…

L'Ostrich Inn (Slough, Angleterre)

Les anciens propriétaires de cette auberge avaient pour fâcheuse habitude de tuer leurs pensionnaires pour ensuite débiter les corps avant de les cuisiner. Leur mode opératoire a de quoi glacer le sang : quand le couple avait jeté son dévolu sur quelqu’un, il le conduisait dans une pièce où se cachait une trappe donnant directement sur une cuve remplie d’un liquide bouillant. Alors oui ok, c’était au XVIIe siècle, mais il parait que les 60 victimes des anciens tauliers sont encore prisonnières des murs…

La prison de Karosta (Liepaya, Lettonie)

Une authentique prison transformée en hôtel. Pas un hôtel chic pour bourgeois en manque de sensations fortes mais un truc vraiment spécial ! Car ici, les conditions d’emprisonnement ont été conservées à l’identique. Y prendre une chambre revient donc à dormir sur une couchette un peu crade, derrière des barreaux, avec menaces des « gardiens » et plaintes nocturnes des autres clients.

Le Stanley Hotel (Estes Park, États-Unis)

C’est ici que Stephen King eut l’idée de Shining. Un hôtel qui, selon la légende, serait bel et bien hanté. De là à ce qu’on puisse y découvrir un zombie dans la baignoire ou des jumelles flippantes dans les couloirs, il n’y a qu’un pas…

La Lizzie Borden House (Fall River, États-Unis)

L’ancienne baraque de Lizzie Borden, qui est devenue tristement célèbre pour avoir débité à la hache son père et sa belle-mère, est aujourd’hui un bed and breakfast. Il est donc possible de pioncer, ou en tout cas d’essayer, dans la même pièce où les corps ont été retrouvés dans un bain de sang. Au petit-déjeuner, les tenanciers servent exactement le même menu que celui que les victimes ont mangé avant leur trépas. Ambiance…

Le Golden Key Motel (Atlantic City, États-Unis)

Il est peu probable que les propriétaires de cet hôtel de la côte est des États-Unis aient décidé d’ouvrir leur établissement pour en faire le plus sordide et le plus sale de toute l’Amérique. C’est pourtant le titre qui lui a été remis par des clients successivement outrés par les conditions que l’hôtel proposait. Ce fut d’ailleurs aussi le quartier général d’un tueur en série à ce jour non identifié. On y retrouva plusieurs cadavres, bien alignés, dans l’une des chambres. L’affaire n’a jamais été résolue mais l’hôtel lui, fut démoli.

Le Del Coronado Hotel (Coronado, États-Unis)

On reste aux États-Unis avec cet hôtel dans lequel une femme a été retrouvée morte. Une histoire par certains aspects assez proche de celle du Cecil Hotel si ce n’est qu’ici, l’hôtel en question, est plutôt classe de prime abord. Si les autorités évoquèrent la thèse du suicide, rien n’est évident car plusieurs indices laissent à penser qu’elle aurait été assassinée. Reste qu’à ce jour, la vérité n’est pas connue. Il paraît que le fantôme de la malheureuse continue de hanter les couloirs du Del Coronado…

Le Dollar Inn (Cloverdale, États-Unis)

Tristement célèbre pour s’être retrouvé au centre d’une affaire criminelle ayant fait grand bruit, le Dollar Inn a depuis bien du mal à se racheter une réputation. Les faits remontent à plusieurs années. Jessica, une adolescente de 14 ans s’enfuit de chez elle en compagnie de son copain de 23 ans. En route pour se marier à New York, le couple fait étape au Dollar Inn. Dans la chambre d’à côté, un ami du copain, qui est chargé de conduire la voiture. Pendant la nuit, le pote en question entend des bruits inquiétants mais ne flippe pourtant pas vraiment. Le lendemain, les deux hommes repartent mais pas Jessica. Son corps reste introuvable. Le boyfriend est arrêté mais aucun indice ne permet de le retenir trop longtemps. En 2008, le même gars se suicide après avoir tué sa femme…

De là à dire que ce sont les pires hotels