S’il y a un paquet de trucs qui deviennent chiants quand on vieillit, le sexe n’en fait pas partie. Il évolue avec l’âge, comme un bon vin et on se retrouve à regarder en arrière comment ça se passait une dizaine d’année auparavant pour se dire que ça a quand même pas mal changé. C’était d’ailleurs le sujet d’un forum Reddit sur lequel des internautes partageaient leurs avis sur la question, on a donc décidé de vous filer quelques points qu’on a trouvé assez judicieux.

Le temps qu'on lui accorde

On va commencer par le négatif, mais il peut arriver qu’on ait moins de temps pour le sexe à la trentaine. Les raisons sont diverses : le taff, les activités annexes, les enfants, la fatigue (parce que la fatigue passé 30 ans c’est un truc réel), les cours de cuisine et les emplois du temps qui ne correspondent pas… À 20 ans on a toute l’énergie du monde et on a tellement chaud au boule qu’on est prêt à se relever à 3h du matin pour aller retrouver son crush si on vient de recevoir un message de sa part, à 30 ans on voit le message et on se dit « mais même pas je sors de mon lit ».

L'expérience

De manière assez globale, plus on a pris de l’âge, plus a eu de partenaires et plus on a expérimenté. De ce fait on se démerde quand même bien mieux sur plusieurs points et on est probablement plus à l’écoute de son partenaire et de ses envies. Avec un peu de chances les rapports durent une quinzaine de secondes là où ils en duraient une dizaine quand on avait vingt piges. Un exploit.

La connaissance de ses goûts

Avec l’expérience se dessinent également les préférences et les aversions. Si on sait donc ce qu’on préfère dans le sexe, on sait également ce qu’on n’a pas du tout aimé et qu’on ne veut plus du tout tester, genre ramener une râpe à fromage dans le lit par exemple. En gros le constat c’est de tester un maximum de trucs dans la vingtaine, améliorer ceux qu’on a kiffé dans la trentaine (et rester ouvert à la nouveauté).

La volonté de tester des trucs nouveaux

Si certaines pratiques ou certains horizons peuvent paraitre étranges ou tabous quand on est plus jeune, l’âge, l’expérience et de nouveaux partenaires qui ont leurs propres goûts et connaissances amènent l’envie de tester des trucs nouveaux qui élargissent nos propres envies. À vingt ans vous flippiez de le faire en extérieur ? Peut-être que vous allez vous découvrir une passion pour le sexe dans la neige à la trentaine, ou dans les rayons de magasins d’outillage (même si je déconseille).

La quantité vs la qualité

À vingt ans on a tendance à chercher toutes les occasions possibles de coucher avec quelqu’un parce qu’on a un peu chaud. Avec l’âge on commence à sentir quels partenaires pourraient nous convenir et on peut refuser certaines occasions afin de favoriser la qualité de coucheries à la quantité de celles-ci, histoire de ne pas juste coucher pour coucher.

Le dialogue

Si quand on est assez inexpérimenté on a un peu peur de dialoguer avec son partenaire, on prend plus d’assurance avec l’âge, et on est plus à l’aise pour en discuter sans tabou avec son partenaire et savoir ce qui lui plait et dévoiler ce qui nous plait à nous. À moins d’avoir un fétichisme chelou comme le fétichisme des ongles de pieds vous devriez pouvoir en parler librement.

Le fait d'avoir des enfants qui peut péter l'emploi du temps

Faut pas croire que tout est mieux à la trentaine non plus, pour les couples qui ont eu des enfants il faut avouer que ça a un peu changé la fréquence des rapports. Déjà quand ils sont réveillés c’est mort, quand ils dorment faut pas les réveiller et quand ils sont à l’école ou a la crèche bah on bosse. Difficile du coup.

Le choix des partenaires

Avec l’âge vient la sagesse et on peut dire que les goûts s’affinent. Au début de notre vie sexuelle on a tendance à multiplier ses partenaires parce qu’on a clairement très chaud. Puis un jour on se retrouve au lit avec un tabouret de bar à l’hygiène discutable et on se dit qu’il faudrait ralentir sur l’alcool et mieux sélectionner ses partenaires, et ça ça vient aussi quand on arrive à définir quelles sont les personnes qui nous font vraiment de l’effet.

L'importance du plaisir de l'autre

Quand on est un peu plus inexpérimenté on peut avoir tendance à faire passer son plaisir avant celui de l’autre. Puis à mesure qu’on prend de l’expérience on sait ce qui plait à l’autre et on fait passer le plaisir de son partenaire avant le sien, à moins d’être un véritable enfoiré, dans ce cas quittez cette personne qui ne pense qu’à elle, c’est une des règles tacite du sexe.

Se prendre beaucoup, beaucoup moins la tête

Tout est plus simple, le dialogue plus cool, la gène est partie, y’a clairement beaucoup moins de malaise et on se sent heureux. Peut-être qu’on dit ça seulement pour se rassurer de vieillir par contre.

Et sinon vous pouvez aller voir les illustrations honnêtes sur le sexe, des vérités bonnes à dire.