Parfois on n’a pas vraiment envie de faire un truc, comme aller à une soirée chiante avec un paquet de connards, puis un pote insiste en nous suppliant et finalement on accepte parce que notre égo a été flatté. Eh bien imaginez que pour les stars c’est pareil, sauf que leur égo est beaucoup plus gros et qu’en plus on les paye une fortune pour faire le fameux truc qu’ils ne veulent pas forcément faire. Si on a déjà vu les rôles de merde que les acteurs ont accepté pour l’argent ou les rôles que les acteurs ont accepté pour des raisons étranges, on n’a pas encore vu ceux qu’il fallait vraiment persuader pour se bouger le cul et empocher des millions, alors corrigeons ça de suite.

Léonardo DiCaprio (Titanic)

Passer des jours dans de l’eau glaciale, faire du sexe dans une voiture inconfortable, porter des bretelles et voyager en 3ème classe ne faisait pas forcément rêver le bon Léo. Il ne souhaitait pas tellement faire le film bien que Kate Winslet voulait vraiment que ce soit lui l’interprète de Jack. Finalement c’est son pote Paul Rudd avec qui il avait joué dans « Romeo + Juliet » qui l’a convaincu d’accepter parce qu’il était passionné par l’histoire du Titanic ce qui, à mon sens, n’a rien d’une raison valable. C’est quand même super sympa de sa part.

Daniel Craig (James Bond)

On pourrait croire que Daniel Craig aime bien jouer l’agent 007 mais il n’en est rien puisque l’acteur n’a de cesse de dire en interview qu’il veut se tirer depuis la fin du tournage de Skyfall. Pendant la promo de Spectre, il avait même déclaré qu’il préférait « péter un verre et s’ouvrir le poignet » que de rejouer dans un opus de la saga (ce qui est quand même vachement clair). Alors pourquoi il reste ? Pour la thune probablement, vu qu’avant le tournage de Mourir peut attendre avec Rami Malek il avait déclaré réellement raccrocher les gants avant de finalement revenir.

Jennifer Lawrence (Hunger Games)

Alors qu’elle n’avait joué que dans des films plus discrets et à petits budgets, Jennifer Lawrence avait été très réticente à l’idée d’accepter le rôle titre de la saga Hunger Games. C’est sa mère qui lui avait fait changer d’idée en lui disant « tu as toujours accepté des rôles pour le scénario, quel que soit le budget, vu que l’histoire de celui-ci te plaît tu devrais accepter. Et arrête de foutre tes doigts dans ton nez bordel de merde. » Des mots durs mais justes qui ont su toucher leur cible.

Daniel Day-Lewis (Gangs of New York)

Daniel Day-Lewis fait légitimement partie des acteurs qui sont allés trop loin pour un rôle, oscillant généralement entre des périodes de retraite et des rôles aussi éprouvants que rares. Pour Gangs Of New-York, Scorsese a demandé à DiCaprio de le convaincre d’accepter le rôle, ce qui a pris pas mal de tentatives vu que Day-Lewis était devenu cordonnier en Italie. Une énigme ce type.

Joe Pesci (The Irishman)

Emmerder les gens qui sont tranquillement à la retraite semble être l’une des occupations favorites de Martin Scorsese puisque pour le film The Irishman lui et De Niro ont tout simplement harcelé Pesci avec de nombreux appels téléphoniques. Le pauvre acteur raccrochait en permanence et avait déclaré qu’il n’avait accepté le rôle que pour qu’on cesse de l’emmerder. Il me semble qu’on appelle ça du harcèlement en vrai.

Chris Evans (Captain America)

Le sympathique Chris Evans avait un peu peur d’accepter le rôle de Captain America pour une raison assez justifiée : celle de devenir trop connu et de ne plus pouvoir vivre tranquillement et anonymement. C’est sa mère qui l’avait donc convaincu d’accepter le rôle en lui disant « c’est pas parce que tu acceptes ce rôle que tu va être obligé d’être acteur toute ta vie. Et arrête de foutre tes doigts dans le nez de Jennifer Lawrence bordel de merde. » Une fois de plus, le pouvoir des daronnes est le plus fort.

Edward Norton (Braquage à l'italienne)

« Le meilleur moyen de convaincre quelqu’un de faire quelque chose est de lui foutre un procès au cul » disait souvent mon grand-père et dans le cas d’Edward Norton ça se vérifie plutôt bien. Après avoir signé un contrat d’obligation de trois films avec la Paramount, l’acteur avait refusé plusieurs propositions du studio parce que les projets ne lui plaisaient pas. Les producteurs qui en avaient un peu marre qu’on leur dise non ont alors engagé des avocats, Norton aussi et puis finalement il a accepté parce que quand même, y’avait un contrat bordel.

Robin Williams (Aladdin)

On parle bien du dessin-animé, pas du chef d’oeuvre incroyable ayant redéfini le principe même de cinématographie avec Kev Adams dans le rôle titre. Afin de faire accepter le rôle du génie à Williams, Disney a littéralement fait produire une vidéo d’animation du personnage bleu pour la caler sur l’un des sketchs de stand-up de l’acteur. Une fois le résultat montré au principal intéressé il a accepté le projet et probablement beaucoup d’argent, vu que le studio semblait vraiment le vouloir, j’espère qu’il en a profité.

Julia Roberts (Friends)

Beaucoup d’acteurs ont fait des apparitions dans la célèbre série Friends, mais pour que Julia Roberts accepte, l’acteur Matthew Perry a été obligé de se relever les manches. Roberts lui a dit qu’elle n’accepterait d’apparaître dans la série qu’à la seule condition que Perry lui écrive un texte sur la physique quantique. Soit l’idée était de le faire chier, soit de lui faire comprendre qu’il était un peu con mais quelle que soit la raison Perry a accepté et lui a faxé le fameux texte, après quoi elle est venue jouer son petit rôle.

Dave Chapelle (A star is born)

Lorsque Bradley Cooper voulait faire son film A star is born, il pouvait se montrer vraiment relou comme Scorsese. Après avoir proposé un rôle à l’acteur Dave Chapelle, celui-ci avait poliment refusé parce que bon, ça n’avait pas l’air de le botter plus que ça. Du coup Cooper l’a appelé tous les jours, tout le temps en insistant comme un gros relou et finalement l’acteur a accepté le rôle, probablement excédé.

Comme si le gros chèque n’était pas une raison suffisante pour jouer dans un film, comment elles se la racontent ces stars…

Sources : Cracked, The Things, Looper.