On n’a jamais été aussi vivants qu’aujourd’hui, enfin surtout vous et moi parce que jusqu’à preuve du contraire je suis bien vivante et si vous me lisez, vous devriez être bien vivants aussi. Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, des gestes anodins pour nous aujourd’hui pouvaient carrément tuer de la mort qui tue. Tour d’horizon des causes de mortalité pourries du passé.

Utiliser la salle d'eau

Sous l’époque victorienne notamment, l’eau chaude des robinets était chauffée au gaz et il arrivait fréquemment que les bonbonnes explosent alors qu’une malheureuse âme soucieuse de son hygiène voulait simplement se laver les mains ou aller uriner au milieu de la nuit. Sauf qu’en s’armant d’un chandelier pour éclairer la cuvette, la personne en question augmentait dangereusement ses risques de d’explosion au contact du gaz. Le truc con. Source.

Manger un dwich

C’est pas tant le sandwich qui est en cause mais les ingrédients qu’on y met dedans. A la fin du XIXème siècle, les personnes pauvres (et il y en avait pas mal) ne pouvaient pas cuire leurs pains elles-mêmes, elles les achetaient donc à des vendeurs de rue or ces pains étaient contaminés à l’aluminium (qui leur donnait une apparence plus épaisse). En soit ce n’était pas un poison immédiat mais la consommation du pain étant quotidienne, il tuait sur un moyen ou long terme ses consommateurs réguliers. Source.

Descendre les escaliers

Durant l’époque victorienne, les normes de mesures d’escaliers ne couraient déjà pas forcément les rues (en même ça aurait été super bizarre de voir une norme de mesure d’escalier courir dans les rues) mais c’était encore pire dans les maisons modestes ou les escaliers n’avaient juste aucun sens. Alors naturellement quand on dévalait l’escalier pour acheter un pain contaminé à l’aluminium auprès d’un vendeur de rue, il était fréquent qu’on se casse la bibine jusqu’à ce que mort s’ensuive. Source.

Jouer au billard

Les boules de billard au départ étaient en bois. C’était mignon mais ça ne tenait pas du tout à l’usure. Alors, on n’a rien trouvé de mieux que de faire des boules de billard en ivoire pour les joueurs très riches. Sauf que le billard se popularise et on commence à flipper au XIXème siècle que les boules en ivoire risquent de causer l’extinction des éléphants. Sans compter qu’aux Etats-Unis durant la guerre de Sécession le blocus des sudistes empêche l’importation d’ivoire dans le nord et ça c’est vraiment insupportable. On lance donc un appel d’offre aux petits malins qui seront capables d’inventer une matière pour remplacer le précieux ivoire. John Wesley Hyatt débarque ainsi en 1869 avec une super formule à base de solution de nitrate de cellulose et du camphre dilué dans de l’acétone. Le celluloïd était né. Bonne nouvelle pour les joueurs de billards SAUF QUE le celluloïd est ultra inflammable et causa de nombreuses mini explosions inopinées lors de parties de billards. Oups. Source.

Se maquiller la tronche

L’Histoire a été l’exemple de nombreux usages surprenants concernant les astuces beauté. Par exemple au début du XXème siècle, on se maquille tout simplement au radium. Les fabricants cosmétiques en vantent les mérites pour les pommades, crèmes, ou même des suppositoires ou des sous-vêtements. Il faudra attendre le milieu du siècle pour qu’on commence à capter que le radium est un truc très vilain. Mais bon entre ça et le khôl fait avec un mélange de plomb, l’ammoniac pour se blanchir la peau… on prenait vraiment au pied de la lettre l’expression « souffrir pour être belle ». Source.

Se faire un petit thé

Encore une fois sous l’époque victorienne, alors qu’on était un peu feignasses, on s’arrachait l’invention de Albert E. Richardson. Cet horloger avait mis au point un appareil révolutionnaire : une machine qui fabrique du thé automatiquement à l’heure de notre choix (ouais vraiment c’est abusé, même aujourd’hui alors qu’on est des assistés de première on n’aurait pas idée d’avoir un appareil électroménager pareil). Et sans surprise, le mécanisme bien qu’ingénieux entraînait bien souvent des incendies à cause de l’allumette, l’alcool à brûler et le bois. C’est vrai qu’on n’est pas sur un truc très safe.

Crédits photo (CC BY-SA 2.0) : Original photo: Cory Doctorow on Flickr

Utiliser un frigo

Les frigos c’était bien pratique pour conserver des aliments, ça oui. Mais les premiers frigo n’étaient pas au top question sécu. Vers la fin du XIXème siècle, on utilisait ainsi du chlorure de méthyle, un gaz terriblement toxique qui a causé de nombreuses morts menant à la fermeture de l’usine qui produisait cette gamme de frigo tueurs.

Faire du repassage

Faut imaginer l’époque où le fer à repasser était chauffé à la braise, bonjour la galère quand tu devais enlever les plis de ton string. Ça a donc été la teuf quand le fer à repasser électrique voit le jour en 1882 inventé par Henry W. Seely. Mais à ceci s’imposent deux problèmes de taille : tout d’abord on est au XIXème siècle et quasiment personne n’est raccordé à un réseau électrique, mais en plus le premier fer électrique ne permet pas de choisir le niveau de chaleur, et encore moins de la contrôler, donc les rares maisons d’aristo qui l’utilisent (enfin leurs gouvernantes) se retrouvent victimes d’incendies. Tout ça pour un tutu bien repassé, c’est vraiment moche.

Enfin bon en gros, il suffisait de se donner la peine de naître pour avoir plus de chances de mourir quoi.

Source : Listverse