Ah ça, il était bien beau le temps où on pouvait se payer un café pour moins de dix francs en terrasse hein ? Allez c’est cadeau, c’est pour Noël, c’est l’instant nostalgie, l’instant débat de comptoir, l’instant où que c’est qu’on dit que même bordel c’était mieux avant la crise, hein ? Après avoir recensé les trucs qui étaient au contraire carrément plus reuch avant (mais genre avant avant), voici les trucs qui sont plus cher aujourd’hui, et c’est moche.

Le caviar

Ben ouais, figure-toi que le caviar coûtait nettement moins cher avant la chute de l’empire soviétique, au début des années 90. Alors qu’il avoisinait à l’époque les 100e/kg, aujourd’hui on tourne plus autour de 1000e/kg. Sinon, tu peux aussi bouffer du tarama qui est de toute évidence l’aliment le meilleur du monde. C’est simple, si le paradis avait un goût ce serait celui du tarama.

La truffe

Si la truffe a toujours été un aliment ultra cher (surtout la truffe blanche, plus coûteuse encore que la truffe noire), on peut supposer que la truffe coûtait moins cher au siècle dernier parce que les productions de truffe étaient nettement plus élevées. Vous imaginez ? Un monde où la truffe ne coûte pas un bras ? HOURRA, vive le Butagaz.

Le cinéma

Jusqu’aux années 1980, la plupart des cinémas proposaient un tarif unique pour la journée. Il était possible de voir autant de films que l’on voulait, pour un prix absolument modique. Désormais, il faut débourser en moyenne 7 euros pour aller voir un seul film et encore s’il reste des places. A Paris, le tarif plein dépasse souvent 10 euros. C’est hors de prix, d’autant que les grandes chaînes sont venues presque à bout de tous les cinémas de quartier.

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Il n'a pas souffert, promis

Un appartement

En 1980, le prix moyen au mètre carré d’un appartement parisien était de 2.500 euros. Désormais, il avoisine les 8.000 euros. Je crois qu’on peut honnêtement dire que c’était plus fastoche avant de vivre à Paris. Beaucoup plus fastoche.

Des clopes

En 1993, un paquet de cigarettes coûtait 13 francs. Inflation prise en compte, le tarif de base de 6,50 aujourd’hui représente une augmentation de 400%. Alors, oui, c’est dissuasif, mais c’est surtout cher.

Un ticket de métro à Paris

En 20 ans, le prix du ticket de métro parisien a l’unité a doublé, pour frôler désormais les 2 euros. Pour autant, il ne semble pas que les salaires aient doublé.

L'essence

Ca vous dit quelque chose le choc pétrolier ? Ca vous dit quelque chose l’OPEP ? Ca vous dit quelque chose la fin des Trentre Glorieuses ? Ca vous dit quelque chose l’épuisement des ressources naturelles ? Ca vous dit quelque chose Raymond Barre ?

Ah. C’était le bon temps.

Un Picasso

Du vivant de Picasso, ça se vendait pas si cher, un Picasso. Aujourd’hui…

Vaut aussi pour les Van Gogh, les Manet, les Monet et autres Cézanne.

Les vinyles

Avant, tu achetais un vinyle comme tu achetais un classeur et des intercalaires. Ce n’était pas rare, ce n’était pas un bel objet, c’était un gros CD et ça coûtait 20 francs.

Maintenant, les vinyles coûtent un bras. Leur prix s’explique pour moitié par leur rareté et pour moité par le fait qu’ils te permettent d’avoir l’air trop cool.

La vie en général

Argent trop cher, tout ça tout ça. Vous connaissez le prix d’une corde pour mettre fin à notre agonie ? Et des antidépresseurs ? Et d’un revolver ? Hein ? Hein ? HEIN ?

Ahlala, ma petite dame. Oui, Gilles, remets-moi un petit coup de pousse-au-crime.