Depuis la diffusion de la série sur Netflix, Tchernobyl et sa région ont enregistré une hausse de plus de 30% de visiteurs. D’ailleurs, si vous passez dans le coin, voici quelques idées des choses à faire sur place. Le top idéal pour en connaitre un rayon !

La ville fantôme de Prypiat

Jusqu’à la catastrophe de Tchernobyl, 50 000 habitants vivaient ici. La plupart employés par la Centrale nucléaire voisine. Le parti communiste avait mis le paquet pour attirer les ingénieurs et leur famille dans ce coin perdu d’Ukraine. Théâtre, gymnase, piscine, cinéma, hôpitaux, Prypiat possédait tous les aménagements d’une grande ville. Aujourd’hui, il ne reste qu’un décor post-apocalyptique digne d’un Last of Us sans les zombies, ou d’un Fallout, les mouches-bouffies et les super-mutants en moins. L’avantage ici, c’est que vous ne risquez pas grand-chose, à part tomber sur des touristes un peu plus blaireaux que les autres, prêts à risquer leurs molécules pour braver quelques interdits.

Le Parc d’attractions de Prypiat

Il devait ouvrir ses portes le 1er mai 1986 à l’occasion de la fête du travail. Mais les festivités débutèrent un peu plus tôt que prévu avec le feu d’artifice tiré au réacteur 4 de la centrale voisine. Ça n’a pas empêché le parc d’accueillir du public dès le lendemain avant que l’étendue de la catastrophe ne renvoie tout le monde chez soi. La grande roue et les auto-tamponneuses sont là telles des stigmates de ce passé rayonnant… dans tous les sens du terme.

L’antenne radar DUGA-1

Cette gigantesque installation était censée détecter les signaux de lancement de missiles américains avant même qu’ils ne pénètrent dans les zones couvertes par les radars traditionnels. Le bazar aurait coûté l’équivalent de 2 milliards d’euros et n’a jamais intercepté quoique ce soit, si ce n’est les signaux radio des stations locales, histoire de bien pourrir la vie des habitants.

L’église Saint-Elias et l’arbre aux pendus

Cette église est la seule à être encore en fonction dans la zone infectée de Tchernobyl. Et pour cause, les habitants lui prêtent un paquet de miracles. Le 26 avril 1976, la Vierge Marie serait ainsi apparue aux habitants avant de bénir l’église et de disparaître. 10 ans plus tard jour pour jour, le nuage radioactif épargna l’église et ses environs, se scindant en deux au niveau de l’arbre dit aux pendus (utilisé par les nazis pendant la seconde guerre mondiale pour exécuter les soldats et résistants russes). Grâce à cet obstacle naturel, la ville de Prypiat aurait été moins touchée par les radiations (mouaich). Une fresque peinte dans l’église de Saint-Elias rappelle cet épisode, confirmé selon la légende par les visions de plusieurs liquidateurs qui intervenaient sur les réacteurs après la catastrophe.

Les œuvres street art de la zone d’exclusion

Plusieurs artistes tels que l’Ukrainien Valeriy Korshunov, l’Australien Guido Van Helten, ou encore Jace, le graffeur du Havre et ses gouzous ont fait des environs de la Centrale leur terrain de jeu et d’expression.

La salle de contrôle de la Centrale de Tchernobyl

A priori, c’est de là que tout est parti en sucette. Lorsque les ingénieurs de la Centrale auraient voulu tester le réacteur au-delà des limites autorisées. La visite ne dure que 5 minutes à cause de la radioactivité ici 40 000 fois supérieure à la normale, et vous devrez obligatoirement enfiler une combinaison protectrice, un casque ainsi que des gants de protection. Les anti-masques sont priés de ne pas trop faire les marioles.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Les chevaux sauvages dits de Przewalski qui squattent la zone d’exclusion

En 1986, aucun de ces canassons ne vivaient dans la région. Ce n’est qu’en 1998 que 36 d’entre-eux furent introduits dans les environs de Tchernobyl. Malgré les radiations et le braconnage, ils seraient plus de 150 aujourd’hui à vivre leur vie sauvage dans le coin, utilisant les ruines des villes et villages voisins comme abris.

Le musée de Tchernobyl

Situé dans un ancien garage de pompiers, ce musée des horreurs est à la fois un hommage aux victimes qui se sont sacrifiées pour tenter d’intervenir pendant la catastrophe nucléaire, que des témoignages des stigmates de la catastrophe. Malformations humaines, animaux mutants conservés dans du formol, photographies des villes fantômes des environs, le lieu est un parfait trailer avant d’aller se rendre compte par soi-même de ce qui s’est passé ici le 26 avril 1986.

La gare de Yanov

Située au sud de la ville de Prypiat, la gare de Yanov ressemble à un cimetière de ferrailles. Les wagons rouillés, certains aménagés en habitat de fortune par les ouvriers post-apocalypse, regardent passer le temps. Plus loin, d’autres ont complètement déraillé et gisent à l’agonie, couchés sur le flanc dans l’attente qu’un curieux ne les rende immortels le temps de quelques clichés.

La centrale nucléaire lituanienne d’Ignalina où a été tournée la série Netflix

C’est la centrale nucléaire d’Ignalina à 2h30 de route de la capitale Vilnius, qui a servi de décor à la série Tchernobyl. Il s’agit de la sœur jumelle de la centrale ukrainienne. Mise en service 5 ans plus tard, elle est à l’arrêt depuis 2009. Sa visite est possible accompagné d’un guide et équipé d’une combinaison anti-radiations. Comptez un peu moins de 60 euros par personne pour 2h30 de balade aux quatre coins de la centrale.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.