Le vendredi 13 septembre dernier, Netflix mettait sur ses ondes une nouvelle série française : Marianne. Et pas n’importe quel type de série : une série d’horreur glagla-je-chie-dans-mon-ben. On vous avait parlé il y a peu des meilleurs films d’horreur frenchy et même des signes distinctifs de ce cinéma de genre quand il est fabriqué chez nous, alors forcément on s’est penché sur cette petite nouveauté qui fait flipper du string.

Parce que c'est français

Bon déjà qu’on a n’a pas des masses de choix en séries françaises mais si en plus elles commencent à être bien ça va mal se mettre. On a beau être chez Netflix c’est bien une série franchouillarde qui débarque, créée par Samuel Bodin déjà derrière TANK et Lazy Compagny. On a envie de dire « Cocorico » mais l’heure est plutôt aux corbeaux sinistres qu’aux coqs.

Parce que ça s'inspire du meilleur de l'horreur

Alors ça fait partie des critiques qui ont pu sortir sur la série : on n’y voit pas grand chose de nouveau. C’est vrai. Et en même temps c’est bien mal connaître le milieu de l’horreur que de penser qu’on doive à tout prix faire quelque chose de nouveau pour faire quelque chose de bien. Bodin s’inspire de Stephen King, de Carpenter, de Shyamalan, convoque Shining ou Rosemary’s Baby…

Parce que c'est drôle

Marianne n’est pas qu’une série d’horreur, d’ailleurs si Bodin se revendique pas mal du western, ses origines il les trouve au théâtre et ça se sent : on rit énormément, l’absurde apparaît au détour d’une scène, ce qui plonge les protagonistes dans une ambiance étrange, onirique (ou cauchemardesque c’est selon), pas désagréable.

Parce qu'il y a Alban Lenoir

Que vous l’ayiez découvert dans Kaamelott, Hero Corp ou Lazy Compagny ne change rien : vous savez que ce gars est bon, et son personnage d’enquêteur (pour le coup très théâtral) vient raviver l’intérêt de Marianne, volant presque la vedette aux autres personnages.

Parce que ça fait réellement peur

Il faut reconnaître que Bodin utilise pas mal les jump-scare, et que s’il n’y avait que ça on se ferait vite chier, sauf que la série est tellement touche à tout qu’on en trouve pour tous les goûts : jump-scare donc, mais aussi bonnes scènes gores, épouvante, thriller dérangé, il y aura forcément un truc pour vous faire vous réveiller la nuit en sueur.

Ça se passe quelque part en Bretagne

Si la ville d’Elden n’existe pas vraiment, le côté petite ville de région marche totalement : malgré le cliché breton bien marqué (sûrement pour que ça marche ailleurs qu’en France, n’oubliez pas qu’on est sur Netflix), la ville est crédible avec ses bandes de potes qui se retrouvent, ses personnages un peu fous, ses secrets enfouis et ses drames.

Vous n'oublierez jamais Mireille Herbstmeyer

On va pas vous en dire plus. Mais sachez qu’elle ne repart jamais sans rien.

Tout nous porte à croire qu'on aura une saison 2

Si on en croit la fin, Bodin a laissé quelques portes entrouvertes juste assez pour qu’on y distingue dans l’embrasure sombre les deux yeux rouges et brillants d’une saison deux.

Vous avez vu, on vous a même pas spoilé ! Alors que franchement j’aurais trop pu vous dire que le personnage de marc va se faire trancher la gorge salement à la huitième minute de l’épisode 3.