Depuis un peu plus d’un mois, Netflix diffuse une série espagnole avec des braqueurs. Et franchement nous après Un, dos, tres, on n’avait plus trop regardé de séries espagnoles, alors on s’est dit pourquoi pas. Et on a bien fait. Alors si vous n’avez pas encore entendu parler de La Casa de Papel, ou si vous hésitiez encore à la regarder, lisez la suite et foncez.

C'est une critique de notre société (et nous on aime bien quand c'est profond, comme ça on peut se la raconter)

En gros, la série met en scène un braquage/prise d’otage dans l’usine à billets de Madrid. De quoi se demander qui a raison : la police qui veut faire son boulot et arrêter les braqueurs, ou les voleurs qui essaient de se jouer d’un système capitaliste injuste envers les pauvres ? Vous avez 4 heures.

On ne s'y ennuie jamais

C’est typiquement la série avec 50.000 cliffhangers. Celle où on ne peut pas s’empêcher de lancer l’épisode suivant à peine le précédent terminé. Il y a toujours des rebondissements, et même si ce n’est pas ça qui fait un chef d’oeuvre, ça fait au moins un bon divertissement. Encore mieux que Le plus grand cabaret du monde de Patrick Sébastien, et pourtant…

Vous pourrez travailler votre espagnol

Allez, avouez, la moitié d’entre vous a toujours été à chier en espagnol. Pour vous, cette langue ne vous fait penser qu’à Ska-P, à des gens qui aiment la Corrida et à d’autres habillés en Desigual. Ça vous fout un peu le cafard. Et pourtant, regarder La casa de papel en VOST est plutôt agréable. Déjà, ça nous change un peu de l’américain, mais on se surprend aussi à comprendre ce qui se dit, même quand on a détourné deux secondes les yeux de l’écran pour commander une pizza.

Il n'y a ni gentils, ni méchants

Comme on l’a dit, entre braqueurs et police, on ne sait pas trop qui on veut voir gagner. On penche un peu plus pour les voleurs, mais au sein de leur groupe, il y a toujours des gens à qui vous voudrez foutre des baffes parce qu’ils font n’importe quoi. Même chez les otages il y a des cons. Bref, difficile de choisir un camp, ou même un seul personnage. On peut quand même tous s’accorder à dire que Tokio, la narratrice de la série, est une vraie tête à claque.

Les acteurs sont inconnus au bataillon

Nous on ne les avait jamais vus avant, et on n’était pas mécontent de les découvrir. C’est bien aussi de ne voir que des nouvelles têtes qu’on n’associe à aucun rôle précédent. Même si on n’aurait pas été contre une petite apparition de Jean Reno dans le rôle d’un flic. On aime bien quand Jean Reno joue des rôles de flics.

Certaines images sont très stylées

Qu’on soit clair, La casa de papel n’est pas la série qui va forcément vous faire tomber d’admiration devant la beauté de ses images. Mais déjà, ça ne veut pas dire que c’est mal réalisé, et surtout, il y a quand même des plans assez impressionnants, quand les braqueurs et otages portent leurs combinaisons et masques de Dali. On vous laisse juger.

On y retrouve un petit côté Ocean's Eleven

Le cerveau de l’opération, le Professeur, a réuni 8 personnes qui ne se connaissent pas (ou presque) avec des compétences différentes pour préparer son plan. On a le petit génie de l’informatique, les gros bras, la faussaire ou encore le mec qui creuse des tunnels. Ils ont tous leur rôle à jouer. La seule différence, c’est qu’il n’y a aucune trace de George Clooney ou Brad Pitt.

La saison 2 sortira bientôt en français

Netflix a annoncé qu’il diffuserait la saison 2 en avril 2018, soit dans à peine plus de deux mois. Mais comme la série a déjà été diffusée avant sur une chaîne espagnole, elle est disponible en ligne en vost. Après nous on n’encourage pas le streaming illégal. On vous le dit, c’est tout.

Le scénario est réglé comme du papier à musique

Si on met de côté quelques facilités scénaristiques qui sont (malheureusement) là pour ne pas trop charger l’histoire, le reste est vraiment bien ficelé. Le moindre détail a été prévu et aura son importance dans la suite de la série. Tout s’imbrique parfaitement. Comme deux personnes qui s’aiment beaucoup sous la couette.

Ça fait trois jours que vous errez dans le catalogue Netflix sans savoir quoi regarder

Il va bien falloir se décider un jour, donc nous on vous le dit : ça sera La Casa de Papel. Et puis si vraiment vous n’aimez pas, ça ne sera pas un drame.

¡ Hasta luego chicas y chicos ! (ok en vrai on n’a pas tant progressé que ça en espagnol)