Le tueur, dans l’imaginaire collectif, c’est un mec dans la force de l’âge au petit penchant sadique qui décide de manière plus ou moins organisée de rayer de la liste des vivants une ou plusieurs personnes dont l’existence lui semble agaçante. Mais le tueur, ça peut aussi être ce petit vieux tout gentil de la caisse qui a un colt et des crises de démence.

Leonarda Cianciulli, la dame qui transformait les gens en savon et en gâteaux au thé

Cette petite dame, bien sous tout rapport en apparence, a justifié ses 3 meurtres comme elle a pu : sa famille aurait été touchée par une malédiction, et procéder à plusieurs sacrifices humains aurait été la seule issue afin de conjurer le sort. Il est important de préciser que ses trois victimes féminines étaient des amies, et qu’elle avait pour habitude de démembrer ses victimes afin de les disposer proprement ses futurs ingrédients sur son plan de travail. Elle souhaitait ainsi vendre au marché noir ses petits gâteaux et savons à l’humain incognito et survivre pendant la seconde guerre mondiale. Elle mourra en 1970, après une vingtaine d’années de prison bien méritées. Et surtout n’oubliez pas de bien vous savonner en insistant au niveau des plis de la peau.

Samuel Little, le serial killer septuagénaire

78 ans et pas toutes ses dents : Samuel Little, un ancien boxeur, a reconnu récemment le meurtre de 90 femmes sur tout le territoire américain. 50 ans d’un parcours meurtrier qui auront fait de lui, si ses dires s’avèrent exacts (et ils ont l’air exacts d’après la police), un des serial killers les plus prolifiques de l’histoire américaine. Le plus dingue, dans cette affaire, c’est que Samuel Little a été arrêté à trois reprises pour meurtre et coups et blessures à l’encontre de prostituées, mais il a systématiquement été relâché, les témoignages des prostituées n’étant pas considérés comme crédibles par la justice.

La retraitée qui a tué son fils avant de se suicider

Un petit village à 300 bornes de Buenos Aires en février 2019. Alicia Enrique, dite « Pocha », 70 ans, vit avec son fils, Hector, 48 ans qui est revenu chez sa mère deux ans auparavant avec sa femme, sourde-muette, et son fils de 2 ans. Hector ne voulait pas laisser sa veuve de mère seule et mal lui en a pris. Parce que ce jour de février 2019, Alicia prend un flingue et tire sur son fils et sa belle-fille, avant de retourner l’arme contre elle. La belle-fille en réchappe et court chercher de l’aide, son bébé dans les bras, le sang dégoulinant le long de ses affaires ; elle a beau être sourde-muette, elle arrive à se faire comprendre.

Déboussolée par la mort de son mari, Alicia pétait sérieusement les plombs depuis quelques temps. Une querelle familiale à propos de l’indivision d’un champ hérité du défunt a fini de la rendre marteau. Horrible.

La centenaire qui a tué sa voisine de chambre

On sent encore l’odeur du sang : le 20 mai 2019, dans une maison de retraite de l’Aisne, on a retrouvé le cadavre d’une vieille femme de 92 ans, rouée de coups. Qui aurait ainsi pu tabasser une nonagénaire ? Rien de moins qu’une centenaire, voisine de chambre de la victime, et qui aurait été prise tout à trac d’une crise de démence. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire.

La retraitée qui n'aimait pas sa voisine

Là encore, l’affaire s’est déroulée à quelques kilomètres de Buenos Aires, en Argentine. Après des années et des années de problèmes de voisinage (où est Julien Courbet ?), une retraitée de 70 ans a pris son flingue pour abattre sa voisine de 40 ans. Une balle dans le cou ; clic clac, kodak, l’affaire est dans le sac. La retraitée en question était connue dans le quartier pour ses violences répétées et avait fait l’objet de plaintes – mais bon, comment se méfier d’une petite vieille ? Après les faits, les voisins de la victime se sont regroupés et ont essayé de lyncher la victime (bonne ambiance).

Le vieux qui n'aimait pas qu'on lui prenne de la thune

Devinez où on est ? Eh oui ! Dans la province de Buenos Aires ! Cette fois-ci, laissez-moi vous présenter Antonio Pignotti, 93 ans. Antonio était vieux, certes, mais il n’aimait pas qu’on le prenne pour un con. Assisté par deux aides-soignantes et par son neveu (un comptable de 60 ans) dans sa vie quotidienne, il était persuadé que ces trois-là s’étaient associés pour lui piquer de la thune. Et s’il y avait bien UN TRUC qu’il n’aimait pas, Antonio, c’était qu’on lui pique de la thune. « Méchant », « semi-fou » selon tous les voisins, Antonio a mis fin au vol imaginaire à l’aide de son arme de service (il était militaire par le passé) en abattant méthodiquement son neveu et ses deux aides-soignantes. Sans prévenir, comme ça, d’un coup.

La vieille qui ne voulait pas aller en maison de retraite

Si un jour la question se pose de placer vos parents en maison de retraite, réfléchissez-y à deux fois. Thomas Blessing, un habitant de Phoenix de 72 ans, pourra vous le confirmer. Quand il a voulu placer sa mère de 92 ans, Ana, en institution faute de pouvoir mieux s’occuper d’elle après six mois d’une cohabitation difficile, il a reçu une fin de non-recevoir en forme de balle dans la tête. Ana a aussi essayé de tuer la meuf de Thomas mais n’y est pas parvenue. Elle a été arrêtée peu après.

Le monsieur de 91 ans qui a tué une octogénaire à coups de canne

Ça s’est passé dans une maison de retraite des Deux-Sèvres près de Niort, en début d’année 2018. Il est 01H30 quand on découvre le corps de la vieille dame, qui était alors en fin de vie. Ce même monsieur était en train de s’en prendre à une autre pensionnaire, âgée de 86 ans qui a du, de fait, subir plusieurs interventions. L’auteur des violences a depuis été interné dans un établissement psychiatrique, lui qui, jusqu’à ce drame n’était pas connu pour être quelqu’un de violent. L’enquête criminelle a été confiée aux gendarmes de la compagnie de Niort, mais n’a pas semblé donner suite. Qui pensait que la maison de retraite était un havre de paix pour les vieilles personnes ?

Tamara Samsonova ou le meurtre cannibale et documenté

La plus récente de nos petites histoires. En 2015, la police de Saint Petersbourg a découvert le corps d’une femme dans une décharge. Petite précision : le corps n’avait pas de tête. Après vérification des caméras de surveillance, on s’est rendu compte que le corps avait été traîné jusque là par une petite vieille de 68 ans, Tamara Samsonova. Comme le corps avait été découpé à la tronçonneuse, on s’est dit qu’il devait y avoir anguille sous roche. Chez Samsonova, on a découvert les restes de la victime en question qui servaient de repas à sa meurtrière, ainsi qu’un carnet documentant tous les meurtres commis précédemment par la foldingue au cours des dernières années, 11 au total.

Tuer son petit-fils avec préméditation

En 2012, une vieille de 74 ans du Michigan, Sandra Layne, a pris son fusil et a tiré 8 fois dans le bide de son petit fils. Le truc, c’est que le meurtre était prémédité, contrairement à l’argumentaire de la tueuse qui a essayé de faire croire que son petit-fils lui faisait peur parce qu’il se droguait plus souvent qu’à son tour. Elle a été condamnée à 22 ans de prison. A mon avis, sans vouloir spoiler, elle n’ira pas au bout.

Le sadisme n’attend pas le nombre des années.