« Les frontières sont faites pour êtres franchies ».

Cette belle citation que l’on doit à moi-même (si, si je vous assure je viens juste de la torcher pour ce top, les doigts dans le pif) arrive à point nommé pour introduire notre sujet du jour. Aujourd’hui on ne va pas vous vous parler des réalisateurs les plus tyranniques, ni même des réalisateurs les plus productifs. On va se pencher sur les réalisateurs français qui se tapent ou se sont tapé une bonne grosse fame (à prononcer avec l’accent anglais sinon ça donne pas du tout le même sens) à l’étranger.

Jean-Pierre Jeunet

S’il fait partie des réalisateurs qu’on reconnaît tout de suite, c’est surtout Alien la résurrection qui a fait la différence dans sa carrière outre-Atlantique. Toutefois on peut reconnaître que globalement le p’tit Jeunet a une aura fortement internationale. La preuve on lui a proposé de tourner Harry Potter et l’Ordre du Phénix et le gars il a dit non, flemme.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Georges Biard

Alexandre Aja

Avec son remake de La Colline a des yeux, Piranha 3D, ou encore Crawl, le réalisateur de 42 ans est devenu une référence en comédies horrifiques (qui ne sont parfois pas du tout des comédies) et fontaines de sang bien gore.

Crédits photo (CC BY-SA 2.0) : Vicky Carras

Louis Letterier

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre Louis n’est pas un habitacle pour lapins, mais bien un réalisateur. Et même un sacré réalisateur abonné aux blockbusters. On lui doit notamment Le Transporteur, L’Incroyable Hulk, ou encore Le Choc des Titans. Il paraît qu’on lui aurait proposé le remake de Cris et chuchotements mais affaire à suivre…

…Non c’est faux, faites pas vos crédules.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Gage Skidmore

Christophe Gans

Certes Christophe Gans n’est pas une star absolue en France (on lui doit quand même l’adaptation de La Belle et la Bête avec Vincent Cassel : souffrance des yeux et souffrance du cœur) mais son adaptation du jeu vidéo Silent Hill lui a valu d’être plutôt famous aux Etats-Unis.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Olivier Strecker

Luc Besson

Evidemment, l’intégralité du top pourrait être résumé à sa seule personne. Alors que ce gars est ultra moqué en France pour ses films un peu claqués du slip (à part le 5ème élément c’est un peu la dèche neuronale tout de même). Néanmoins, en dehors de chez nous il est adulé. Son film le plus débile, Lucy, a rencontré un succès phénoménal à l’étranger.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Gage Skidmore

Michel Hazanavicius

Il faut dire que le petit Haza (comme on l’appelle dans le milieu (faux)) enchaîne super méga succès sur super méga succès, avec OSS 117 il a vite fait de ramener sa fraise à Hollywood et d’atteindre la consécration avec The Artist récompensé aux Oscar.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Georges Biard

Agnès Varda

Si feu Agnès a marqué durablement le cinéma français, elle a aussi influencé le cinéma international ce qui lui vaut d’être aussi, si ce n’est plus, connue à l’étranger que par chez nous comme en témoignent ses dernières récompenses : une Palme d’honneur au Festival de Cannes de 2015, un Oscar d’honneur reçu en 2017 et la Caméra de la Berlinale en 2019. Pas deg.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Martin Kraft

Michel Gondry

Alors lui on a même tendance à pas trop le voir dans le tiékar tant il cartonne à l’étranger. Enfin aux Etats-Unis quoi. Avec Green Hornet évidemment mais tout a commencé avec Eternal Sunshine of the Spotless Mind en 2004. Et puis plus récemment avec sa série un peu depressing Kidding avec Jim Carey en tête d’affiche.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Georges Biard

Julie Delpy

Après avoir fait ses classes dans la série Urgences, l’actrice s’est rapidement saisi de la caméra notamment avec Looking for Jimmy, Two days in Paris, La comtesse et Two days in New-York. Devant ou derrière la caméra, la notoriété de Julie Delpy dépasse très largement les frontières frenchy.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Fabrice Lévêque

Jean-Jacques Annaud

Jean Jakano de son petit nom (faux, toujours pas) a cumulé les succès internationaux : Le Nom de la Rose, Sept ans au Tibet, L’Amant ou encore L’Ours. Alors je peux vous dire que quand on prononce son nom à l’étranger, les gens se sentent plus.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Studio Harcourt

Jacques Audiard

Avec un Prophète, il assurait déjà son entrée sur le marché américain, confirmée par le western Frères Sisters 9 ans plus tard avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly et Jake Gyllenhaal.

Perso, si je m’appelais Jacques Audiard et que je voulais créer mon propre podcast, je l’appellerai Jacques Audio. Qu’en pensez-vous ?

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Georges Biard

Bertrand Tavernier

Sa récente disparition nous a montré une nouvelle fois son aura internationale. Faut dire qu’il a commencé sa carrière comme attaché presse de Stanley Kubrick. Pourtant, durant toute sa profession de réalisateur il reste plutôt sur le territoire français mais ça ne l’empêche pas d’être connu et respecté en dehors de nos frontières.

Si je m’appelais Stanley Kubrick et que je voulais créer une appli de muscu pour les fessiers, je l’appellerai Ku-brick (comme « cul » et « brique », un cul en brique quoi). Qu’en pensez-vous ?

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Georges Seguin (Okki)

Et on ne vous parle pas des ieuv de la ievlle (très dur d’écrire « les vieux de la vieille » en verlan) comme Jean Renoir, Jacques Tourneur ou encore Max Ophuls qui ont su faire carrière aux States bien avant nos petits poulains susmentionnés.

Sources : Premiere, Boursorama, BFM