Starcraft, League of Legends, Street Fighter ... Les tournois d'e-sport se multiplient à travers le monde, et vu l'engouement ce n'est pas prêt de s'arrêter. C'est la naissance d'un véritable business avec ces évènements qui remplissent désormais les zéniths, comme pour la Dreamhack en France à Tours par exemple (et c'est des potes en plus). Dans certains pays les compétitions sont déjà médiatisées et les joueurs reconnus comme des sportifs à part entière. Alors qu'est-ce qu'on attend ?

  1. Enfin l'assurance d'un sport pour tous
    Contrairement au cliché de rigueur, il n'y a pas une majorité d'obèses dans l'e-sport. Par contre, tout le monde est convié et il n'y a pas de discriminations. Fini les petits gros qui rêvent en vain de devenir Usain Bolt, maintenant le fantasme est accessible à tous.
  2. Non, mais vraiment tous
    La retraite à 35 ans ça n'existe pas. Jouer de manière quasi professionnelle lorsqu'on a 12 ans est permis. L'e-sport ne connait aucune limite. Le sport vidéo ludique c'est l'ouverture d'esprit et le cassage de barrière. Rien de moins segmentant qu'un tournoi de jeux vidéo. Vous y retrouverez toutes les origines ethniques, toutes les classes sociales.

    Exemple : Wawa, un adolescent de 11 ans, traumatise les vieux durant la finale de la coupe du monde à King Of Fighters :

  3. L'arbitrage vidéo est automatique
    Pas de Platini pour râler, non ici tout est enregistré, les tricheries n'existent pas, enfin presque pas. On peut toujours mettre un coup de coude à son adversaire pendant le match ou appuyer sur start en pleine partie, mais les règles sont strictes et celui qui déroge à celles-ci se voit sanctionner lourdement. Personne ne peut râler contre l'arbitre, on peut crier sur le jeu, mais bon ça ne sert à rien. Qui plus est, on a rarement vu un jeu favoriser une personne et pas une autre. Donc pas de pots-de-vin, pas de magouilles.
  4. Il y a de la thune, allez viens !
    L'e-sport c'est comme le vrai sport : il y a les sports qui payent comme le foot (Starcraft, LoL, Counter Strike) et les sports de copains comme le hand où l'argent se fait plus rare, mais dont certains joueurs vivent quand même (les jeux de combats en général). L'équivalent du curling étant, ben ... Gnome Curling.
  5. Finies les soirées cauchemars Tours - Lorient
    Dans l'e-sport, le spectacle et le suspense sont très souvent au rendez-vous. Bien sûr, il faut un peu connaitre pour savoir ce qui est difficile à réaliser et ce qui ne l'est pas, mais hé, au foot et au rugby c'est pareil. À moins de suivre une partie d'échecs en ligne, vous êtes sûr de toujours voir une partie palpitante qui vous tiendra en haleine. Voilà un petit exemple de ce qui peut se passer en compét :
  6. Les règles changent sans arrêt
    La dernière révolution importante dans le monde du foot date de 1992 (la passe en retrait au gardien). À titre de comparaison, Le jeu Street Fighter subit une grosse modification tous les ans, sur Starcraft ça peut-être tous les mois. De plus les créateurs prennent souvent l'avis des gros joueurs en compte afin de faire des changements cohérents, bon parfois ils n'écoutent pas du tout et ça donne un jeu buggé au possible, mais l'idée est là.
  7. Vous regarderez des streamings sans vous prendre pour un hacker
    Fini les PSG - Barça en 240p avec des commentaires d'Al-Jazeera. Ici les streams sont à l'heure, en HD et il y a même des rediffs pendant plus d'un mois. Est-il nécessaire d'ajouter que les commentateurs sont bien moins gonflants que ceux des chaines hertziennes. Pomf,Thud et Ken Bogard pour ne citer qu'eux, vous expliqueront tous les secrets des jeux tout en étant drôles, des qualités qui font bien défaut à Christian Jean Pierre et Alexandre Delperrier.
  8. On peut s'entrainer de chez soi et jouer contre les meilleurs
    Quel sport vous permettra de vous confronter aux meilleurs depuis votre salon. Grâce aux plateformes PSN, XboxLive et Pc, vous avez la possibilité de jouer contre n'importe quelle personne de la planète en ligne. Sur Fifa et les jeux de combats vous pourrez même croiser des légendes. Qui a pu taper la balle avec Zidane dans son jardin ? Et quand vous les croiserez en vrai sur les salons ou les tournois, ces mecs sont souvent très accessibles, ils n'hésiteront pas à signer votre manette et à vous donner quelques conseils.
  9. Y'a des filles, si, si, des vraies
    Bien sûr, le jeu vidéo est encore un domaine assez masculin, où il est dur de s'intégrer lorsqu'on est arrivée au monde équipé d'un utérus. Pourtant, ici pas de séparations filles-garçons. Tout le monde est logé à la même enseigne. Demandez à Kayane (très bonne joueuse française sur Street Fighter et Soul Calibur) comment elle traite les machos qui se sont moqués d'elle quand elle est arrivée en tournoi. À grands coups de pied dans la gueule, voilà comment.

    En vidéo, Kayane qui met la misère aux garçons sur Street Fighter :

  10. Bien plus qu'un jeu, une famille
    L'e-sport est souvent raillé, mis au ban, stigmatisé. Par conséquent, les différentes communautés (oui on dit comme ça) de chaque jeu ont l'habitude d'être très soudées. Forum d'échange de conseils sur internet, sessions d'entrainements organisés par les joueurs dans les salles d'arcades et les cafés,etc. L'e-sport, comme le sport, c'est avant tout le lien social. Ceux qui voient encore le jeu vidéo comme une activité solitaire pour adolescents en manque d'amis se trompent lourdement. On leur conseille d'aller faire un tour dans un tournoi pour voir comment ça se passe.
  11. Fini les matchs reporté par Evelyne Dhéliat
    Les matchs reportés pour cause d'intempéries, ça n'existe pas. Qu'il vente, qu'il neige, cela ne pose pas de problème. On n'est pas à l'abri d'une bonne vieille coupure de courant, mais bon, quand on a une centaine de geeks dans la même pièce, les difficultés techniques ça n'existe pas vraiment.
  12. Les français sont bons, très bons
    Ça va vous changer un peu des jeux olympiques. Bruce Grannec est champion du monde de FIFA, la France est la meilleure nation d'Europe dans les jeux de combats en général et se débrouille plus que bien sur StarCraft, Counter Strike et Mario Kart. Déçu par les bleus, rejoint les rang de l'e-sport.

    Finale de la coupe du monde avec Bruce Grannec :

Convaincu ?