S’il y a bien une série qui cartonne en ce moment, c’est celle là. On a tous vu la série apparaître dans nos suggestions, on s’est demandé si ça allait être une énième série pour ados et il faut bien reconnaître que le pitch nous a plutôt séduit. Et franchement, cette série tient toutes ses promesses.

Ses messages sont ultra positifs

Coming out difficile, harcèlement scolaire, virginité mal vécue… des sujets tristement encore et toujours d’actualité, ici traités avec beaucoup de bienveillance et d’ouverture d’esprit. Cette série lève tous les tabous sur le sexe à travers la voix d’Otis, le personnage principal, lui même ado complexé (une maman sexologue étouffante, des phobies sexuelles inavouables).

L'esthétisme 80% eighties 20% nineties

Au début de la série, c’est à se demander si l’histoire ne se déroule pas au beau milieu des années 1980-1990 quand on voit tous ces jeans taille haute couleur moutarde, cols roulés en velours, paillettes et tourne-disques. Au final, ce décor rend la série très agréable à regarder c’est surtout une source d’inspiration gigantesque pour tes prochains looks en cette période de Fashion Week.

Sa délicieuse B.O

8 épisodes et tellement de morceaux iconiques : on entend INXS, The Cure, A-ha, les Talking Heads et j’en passe. Un festival de pépites kitsch entre pop et grunge pour aller encore plus loin dans l’univers 1980s et personnellement ça me met beaucoup de baume au cœur.

Le cul mais pas cucul

Bon déjà quand une série s’ouvre sur un coït moyennement consommé dans une chambre d’ado, ça annonce la couleur. Mais au delà de sa franchise exemplaire, le thème de la série est toujours traité avec transparence sans artifice. Le parfait équilibre entre humour cru et mignonnerie adolescente.

C'est franchement drôle

Si tu aimes l’humour à la british bien vulgos et décalé, tu vas en avoir en veux tu en voilà. Mention spéciale pour Eric, le Roi Soleil de cette série.

Des personnages beaucoup trop attachants

Le show nous fait découvrir des personnages tout aussi passionnants les uns que les autres au fur et à mesure des épisodes : Eric, un petit cœur d’ondes positives qui ne demande qu’à être aimé pour ce qu’il est, tristement harcelé à cause de son homosexualité, Jackson, monsieur parfait et ses complexes insoupçonnables, et enfin Maeve, la bad girl punk (et donc forcément un peu rebelle) avec une carapace en béton armé, petit bijou de sensibilité et d’intelligence, bref, la reine des reines.

Parce que c'est un programme original Netflix

Jusqu’ici on a été assez gâtés par la plateforme. On pense notamment à Stranger Things, House of Cards, Orange is the New Black, Bojack Horseman, Narcos, voilà voilà, une bonne raison s’il en fallait une d’accorder à Netflix une confiance aveugle.

Ca parle de vaginisme

Le vaginisme, c’est un trouble hyper répandu se traduisant par un blocage psychologique qui entraîne un blocage des muscles pelviens qui empêche toute pénétration, quand bien même vous avez très très envie de sesque. Encore relativement incompris par la plupart des gynécos (n’aidant pas du tout dans le processus de celle qui le vit), ça fait franchement plaisir d’en entendre parler dans une série et par un gamin de 16 ans. Trouvez moi une autre série qui en parle. J’attends patiemment dans mon rocking chair en rotin.

Pour apprendre tout plein de trucs sur le cul sans la moindre culpabilité

Plutôt que de regarder des tutos en navigation privée sur Google, coquinou.

Pour passer du bon temps

De manière globalement globale dans sa globalité, cette série est extrêmement divertissante ça fait toujours du bien de mettre au repos son cerveau après une longue journée de dur labeur. ET COMME CA VOUS ALLEZ ARRÊTER DE NOUS GONFLER AVEC LES MARSEILLAIS.

Tape 1 si la saison 2 te fait un peu saliver. Tape 2 si tu as vu le mauvais jeu de mot dans la phrase précédente.