Bon, une bonne fois pour toutes on va parler de 2020 et en finir avec cette année de merde. Je vais donc, pour vous chers lecteurs, classer les mois de cette année toute moisie du meilleur au pire. Alors entendons nous bien, dans l’ensemble y’a quand même eu beaucoup de trucs absolument chiants dans cette année, et la tâche de classer tout ça risque d’être aussi aisée que de s’auto-épiler le derrière avec les dents, mais je vais tenter quand même. De faire le classement hein, l’autre truc faudrait être fou pour essayer (ou très con / très ambitieux, selon votre propre mode de jugement).

Mai, la libération

De tous, ça reste le moins pire. On a enfin été capable de goûter à la liberté après avoir été enfermés pendant deux mois. Le premier déconfinement reste donc un symbole de libération et de renouveau au même titre que la révolution française et la fin du Bigdil.

Crédits photo : Topito

Juillet, l'été de tous les dangers (partie 1)

Alors clairement, l’été de 2020 est probablement l’un des plus particuliers qu’on ait vécus. Mais en même temps on pouvait traverser le pays et s’amuser entre deux confinements. Aller au resto et faire les cons dans les rues sans devoir rentrer à 20h… Quelle époque. Rien que pour ça, le mois de juillet et le mois d’août méritent leurs places dans le top 3. En plus à l’époque j’avais mon summer body, ce qui n’est clairement plus le cas aujourd’hui.

Août, l'été de tous les dangers (partie 2)

Bon, on commençait à entendre parler de la remontée des cas et on savait que ça allait clairement déconner rapidement, mais dans l’ensemble on pouvait vivre heureux et libres. Quand j’y repense est-ce que c’est pas justement pour ça que c’est parti en couille après ? Probablement.

Juin

Juin c’était cool aussi comme mois (et comme moi lol). Enfin cool… C’était cool comme regarder son film préféré pendant que votre maison s’écroule doucement, vu qu’on était clairement en conditionnelle, le bonheur n’allait pas durer. On s’en rendait probablement pas complètement compte mais l’épée de Damoclès du reconfinement pesait clairement sur nos têtes.

Janvier, l'innocence

Le tout début, la genèse, le moment où on se disait « naaaan mais ça viendra jamais jusqu’ici ». Alors ok, on était autant dans l’erreur qu’un mec qui, venant de fixer sa roue de secours avec de la colle se dit « ouais, nickel ça va tenir », mais au moins on était encore innocents et tranquilles… L’insouciance a parfois du bon.

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Février, le flottement

Bon là ça commençait à trembler de la fesse quand même, on voyait le feu passer au rouge mais on continuait de rouler comme des gros ignorants sur la route de la carotte. Bah c’est venu de plein fouet dans notre gueule le mois d’après, sans prévenir. Et ça a été dur dur dur.

Mars, le premier confinement

Je sais ce que vous allez me dire « nan mais comment le premier mois du confinement peut arriver en septième position espèce de sombre trou de balle de rédacteur raté ». Ce à quoi je vous réponds en m’expliquant : oui, le premier mois du confinement n’était pas un truc de fou, c’était même de la merde. Mais c’était le premier, la découverte, le moment où on s’est quand même soudés pour applaudir à nos fenêtres, où on a fait notre pain, des jeux, les premiers apéros visio… Tout ça nous semble vraiment chiant aujourd’hui, mais avouez qu’au tout début il y avait un côté découverte assez « cool ».

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Décembre, le demi confinement

Bon, y’a Noël, ce qui réjouit certaines personnes. Pour le nouvel an on s’est clairement fait enfler, ça c’est évident. Et puis le couvre-feu a fait son grand retour. Le pire dans tout ça c’est que ce mois de merde n’est qu’en huitième position. Vous imaginez un peu les autres mois ?

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Avril, le mois du ras le bol

Le deuxième mois du premier confinement, franchement c’était l’angoisse. Il faisait beau dehors mais on ne pouvait plus sortir, ceux qui étaient confinés seuls voulaient de la compagnie, ceux qui étaient confinés ensemble voulaient de la solitude… Un beau bordel. Les apéros visio commençaient de plus en plus tôt, on avait arrêté de faire notre pain et des puzzles, bref on commençait clairement à en avoir plein le cul.

Septembre, la rentrée

Et quelle rentrée de merde, après un été chelou, un sentiment de recommencement se profilait à l’horizon avec la montée des cas. Bon, on se disait quand même « nan mais ils ne vont pas reconfiner, ce serait tuer le pays économiquement », en tout cas c’était un peu l’argument qu’on entendait souvent, et comme un con je me suis mis à y croire aussi. Autant croire que Rihanna allait retweeter la photo du muffin qui lui ressemblait un peu que j’avais posté. (Elle ne l’a pas fait.)

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Octobre, le mois qui commence à sentir mauvais

Autant en septembre le doute était permis, autant en octobre c’était plus qu’une question de jours avant l’annonce fatidique. Ça a commencé avec la bonne blague du couvre-feu, où toute la France s’est un peu moqué des quelques villes concernées. Puis la semaine suivante on y a tous eu droit. Tout ça jusqu’au moment fatidique qui pue du cul de l’annonce du reconfinement.

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Novembre, le reconfinement

Le pire mois, incontestablement. Il faisait un temps de merde tout le temps, c’était le retour du froid, il faisait limite nuit à 13h30, y’avait comme une odeur de merde partout dans le monde entier et en plus on était de nouveau reconfinés. Nan franchement, c’était de loin le pire du pire du pire des mois de merde.

Crédits photo : Topito

Bien content que ce soit terminé n’empêche et je veux pas faire ma raclette mais la suite s’annonce pas forcément meilleure. On dit jamais deux sans trois, donc le prochain confinement devrait clairement être le pire. En tout cas nous on préfère cette version alternative de 2020, clairement.