S'il est un domaine qui génère un nombre de clichés et d'idées reçues impressionnants c'est bien le porno. Et après tout c'est normal, ce milieux sulfureux est à l'origine de pas mal de fantasmes, souvent totalement infondés. Heureusement, nos docteurs ès porn du Tag Parfait sont là pour nous remettre dans le droit chemin.

  1. Le porno est un business ultra lucratif
    Et finalement, pas tant que ça : le chiffre d'affaire du porno n'est "que" de 5 milliards de $ par an. Si l'industrie du porno est en crise depuis quelques années, il reste encore bon nombre de consommateurs prêts à payer. On prête à cette industrie souvent des chiffres mirobolants, certains parlent de 50, 100, voire 200 milliards de dollars par an (confondant marché du porno et marché de l'adulte, voire du sexe tout court). En réalité, même s'il est difficile d'obtenir un chiffre précis, le milieu du porno ne générait "seulement" que 3 à 7 milliards de dollars par an.
  2. L'épilation intégrale est omniprésente dans le milieu
    On a coutume de dire que toutes les actrices pratiquent l'épilation intégrale. Hors, quand on regarde de plus près l'intimité des plus grandes stars du milieu, on se rend vite compte que leur épilation est assez libre. Sasha Grey, Stoya, Lexi Belle, Remi LaCroix ou Bobbi Starr pour ne citer qu'elles, affichent toute une toison raisonnable, plus ou moins importante selon l'humeur du moment.
  3. Une actrice porno doit être blonde et avoir d'énormes seins
    Les clichés dans le porno ont la vie dure, demandez au quidam moyen de dessiner une porn star, il vous fera une blonde avec des seins refaits. Grave erreur, comme pour l'épilation, les porn stars les plus connues et adulées ont quasi toutes une petite poitrine et sont majoritairement brunes. Voyez un peu Kristina Rose, Belladonna, Stoya, Kimberly Kane, Dana Dearmond etc.
  4. Il existe vraiment des vidéos de casting
    Un des grands classiques du genre est le casting. Qu'il soit sauvage, dans la rue, depuis un bus, dans un bureau ou sur un canapé, tous vous feront croire que la fille n'est pas au courant de ce qui va se passer. C'est un mythe, la réalité étant maîtresse de l'excitation, si on vous montrait l'envers du décor (contrat signé, photo de la carte d'identité avant chaque scène), vous débanderiez aussi sec. Les casting, c'est comme le catch, tout est bidon mais il ne faut pas le dire.
  5. Le porno influence en mal la sexualité des jeunes
    A en croire certaines personnes qui aiment bien parler très fort de choses qu'ils ne connaissent pas, l'influence du porno sur les jeunes serait terrible, puissante et irréversible ; les transformant en bêtes immondes. Les études sur le sujet ont tendance à montrer que l'influence "négative" du porno sur la sexualité des jeunes serait quasi nulle.
  6. Il y a de plus en plus de sextape de people
    Au départ il y avait la vraie sextape de célébrité, celle qui se passait au sein du couple et qui apparaissait par magie sur Internet. On se souvient de celle de Pamela Anderson avec Tommy Lee ou celle de Paris Hilton. Le monde du porno a bien compris qu'il y avait là de quoi se faire un peu de fraîche et propose régulièrement des sextape de personnes plus ou moins connues. Malheureusement elles sont toutes fausses, puisqu'elles sont dorénavant réalisées et produites. Dommage.
  7. Les actrices et acteurs français sont représentés par des agents
    Les actrices et acteurs porno français ne peuvent pas se doter d'agents, pourtant quasi indispensables au développement de leur carrière, aux Etats-Unis notamment. En effet, d'après la loi française, être agent d'actrice est apparenté au proxénétisme. Si vous avez l'amour du risque, sachez tout de même que le "métier" de proxénète est passible de 7 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.
  8. Le gonzo, c'est du porno amateur
    Une grande majorité de la production actuelle est dite "gonzo", c'est à dire sans scénario (en opposition au film scénarisé — featured film en anglais). Ce style, inventé par John Stagliano dans les années 80s, n'a rien à voir avec la notion d'amateurisme. Si bon nombre tendent à l'être pour des questions de moyens ou d'esthétisme (le porno "amateur" restant très attractif), d'autres sont produits avec des moyens importants et sont beaucoup plus léchés. C'est le cas des studios Elegant Angel, X-Art, New Sensations ou Joymii.
  9. Le porno amateur est toujours du "fait-maison"
    Ce qu'on appelle porno "amateur" est en réalité essentiellement du porno pro. L'industrie du porno étant extrêmement pragmatique, quand elle a vu la demande exploser à partir des 90s pour ce genre, elle a tout bonnement inondé le marché de productions cheap en faisant croire que c'était du contenu amateur fait à la maison. Techniquement, ce genre s'appelle du "pro-am" (pour amateur professionnel, ou semi-pro). Si vous cherchez du vrai contenu amateur, non professionnel, préférez le tag #homemade.
  10. La milf est forcément une maman
    Le terme MILF (Mother I'd Like To Fuck) est maintenant entré dans le langage courant mais sa sémantique a doucement dérivé. Popularisé dans le porno (et auprès du grand public avec American Pie 1), la MILF ne désigne pas simplement une mère mais bien la mère d'un ami. Cette petite nuance a son importance et la différencie du tag un peu plus générique de #mature.

Voilà, on se fappera moins bête ce soir ! Et si vous voulez voir d'autres top des affreux du Tag, c'est ici.