Le collège, une période difficile. Une période où l’on a des boutons, des poils qui poussent, des crushs et où porter son sac à dos un peu trop haut est synonyme de grosse loose. Une période toute pourrie en somme, mais dont on est tout de même un poil nostalgique. Rendez-nous les stylos à paillettes !

Des stylos à paillettes

Pour écrire des mots d’amour dans l’agenda de notre BFF. Les plus chanceux avaient même des stylos « à odeur ». Ça ne sentait rien, ça coûtait une blinde, mais on était heureux.

Un Eastpak

Idéalement porté sur une épaule, parfois sur les deux, mais toujours très très bas histoire de bien se péter le dos.

Une blouse de chimie recouverte de petits "mots"

Pour bien faire comprendre à tout le collège que l’on avait plein d’amis. Un signe extérieur de popularité en somme.

Un règle flexible

Les plus stylés des plus stylés avait même l’équerre et le rapport assortis. Pour aborder les mathématiques avec un flow inquantifiables.

Un trousse recouverte de déclaration de love

De préférence un peu cracra, avec des mots dans tous les sens, écris au bic et au blanco, qui ont a moitié coulé. Le petit plus : une profusion de « Lollilol », « Xdeiiii » et « Bff 4ever, toa & moa cé le lauve ». Gênant, nous étions.

Du papier à lettres Diddl

C’est fou comme à douze ans, on pouvait trouver ce personnage ultra kitsch super cool et claquer toutes nos maigres économies dans des produits dérivés franchement laids, le tout sans sourciller.

Un blanco Mouse

Vous savez celui qui ne fait pas de bavure et qui a une petite tête de souris trop mignonne (victimes du marketing bonjour).

Une colle sous forme de souris

Alors là, c’était carrément le grade au-dessus du grade des gens super stylés (et aussi super-riche, cette putain de souris colle coutait le prix de 12 bâtons de colle). Sur l’échelle de la classe dans l’industrie de la colle, il y avait la Cléopâtre en deuxième position, loiiiin derrière la colle souris. Envie de m’en offrir une avec mon prochain salaire, pour combler le manque.

Des cartouches d'encre de couleur

Parce que le bic 4 couleurs c’était quand même un peu un truc de loser. Sauf si….

SAUF SI C'ÉTAIT LE 4 COULEURS PASTEL

Il était vert pomme, déjà. Trop stylé. Mais ce n’était pas tout ! À la place des super boring vert-bleu-noir-rouge classiques, on avait le droit à du vert pomme-bleu turquoise-rose clair-violet pastel. C’était LE 4 couleurs qui faisait mentir tous les autres.

Un Stabilo's move elastic writer

Sept euros pour un stylo c’est cher, certes, mais attention cette texture imitation ballon de basket est vraiment très réussie.

Un stylo frixion

UN STYLO QUI S’EFFACE SANS EFFACEURS ET SANS DÉGOULINURES IGNOBLES ?????? MAIS AU ROYAUME DE LA CLASSE, VOUS ÊTES PRINCE OU ROI, NAN ?????

Un classeur Ben

Aujourd’hui un peu tombés en désuétude, les produits dérivés Ben ont pourtant eu leur grande époque à la fin des années 90 et au début des années 2000. Quand il n’avait pas le total look trousse + agenda, le collégien « cool » avait donc au moins le classeur.

Un effaceur

Pour faire une sarbacane évidemment.

Un agenda L'Etudiant

Parce qu’il y a des blagues et des petits dessins dedans. Et puis parce qu’on trouve ça étrangement classe d’avoir un truc L’Etudiant au collège.

Sur ce, Big Bisous Bien Baveux.