Tout le monde voudrait gagner au loto et c’est bien normal, on ne dit pas non à un petit million ou deux. En même temps, quand on voit que certains héritiers ne savent pas gérer leur fortune, on se dit qu’on ne ferait peut-être pas mieux. Il existe des dizaines d’histoires de gens riches qui ont tout perdu mais on a décidé de choisir les meilleures pour vous les raconter. Globalement, ces gens ont la poisse.

La famille Vanderbilt

Si tu as déjà regardé la série Gossip Girl, tu sais qui sont les Vanderbilt : une riche et puissante famille américaine. Du moins, c’était le cas avant. En 1805, Cornelius Vanderbilt a 11 ans. Il vient d’une famille très modeste et décide d’arrêter l’école pour travailler. En quelques dizaines d’années, il fonde un empire qui fait de lui une des personnes les plus riches du monde. Malheureusement, les descendants de Vanderbilt était aussi doués pour dilapider l’argent que Cornelius ne l’était pour l’amasser. En 1925, un des héritiers meurt ruiné et en 1948, la dernière des dix résidences Vanderbilt (sur la Cinquième avenue de New York) est détruite. Malgré tout, il reste plusieurs témoignages du passé glorieux des Vanderbilt, notamment une université et une avenue à Manhattan qui portent leur nom.

Le pauvre Cornelius se retournerait dans sa tombe.

Crédits photo (Domaine Public) : J. C. Buttre

Jocelyne Wildenstein

Jocelyne Wildenstein n’est pas née riche mais elle a épousé un milliardaire français et il faut dire que ça aide pas mal. Quelques années après son mariage, Jocelyn craint de perdre l’affection de son mari et décide de faire de la chirurgie esthétique. Malheureusement, les résultats ne sont pas probants et Jocelyn Wildenstein, désormais surnommée « la femme chat », décide de continuer jusqu’à obtenir ce qu’elle veut. Son mari demande le divorce et Jocelyne obtient en 1998 la propriété d’un hôtel particulier, d’un château, d’un ranch et une pension annuelle de 2,4 millions de dollars. Malgré toutes ces richesses, Jocelyne est désormais ruinée et a confié à la presse qu’elle n’avait même plus assez pour se nourrir correctement.

Huntington Hartford, hériter d'A&P

À la mort de son père en 1922, Huntington Hartford hérite de la fortune de son père et de son grand-père avant lui. En effet, ce dernier avait fondé la première chaîne de supermarché aux Etats-Unis, A&P. Quand Huntington touche son argent, il dilapide rapidement la fortune dans des investissements foireux et un rythme de vie beaucoup trop luxueux. Après 156 ans d’existence, la chaîne de magasins A&P ferme définitivement en 2015 et Huntington Hartford finit ses jours ruiné MAIS dans une petite maison aux Bahamas (on va pas le plaindre).

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Diane Hartford

Patricia Kluge

Patricia Kluge était mariée à John Kluge, un homme milliardaire propriétaire de grands médias. Après leur divorce, Patricia devient propriétaire de leur domaine de 80 hectares et reçoit une pension d »un million de dollars par année de mariage. Patricia se dit que le mieux est d’investir tout cet argent mais elle n’avait jamais entendu l’expression « ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ». Elle achète un immense vignoble et perd tout son investissement quand le marché de l’immobilier s’écroule. C’est Donald Trump qui rachète son vignoble et son domicile pour une bouchée de pain.

La famille Pulitzer

Joseph Pulitzer était un vrai self-made man, un immigré hongrois arrivé aux Etats-Unis pour faire fortune. C’est lui qui a donné son nom au prix Pulitzer et qui a fondé l’école de journalisme de Columbia. Malheureusement, ses descendants n’ont pas fait les meilleurs choix du monde : c’est son petit-fils qui a perdu toute la fortune familiale. Au lieu de diversifier ses investissements, le pauvre Peter Pulitzer a acheté une exploitation d’agrumes de 300.000 hectares et tous les arbres fruitiers ont chopé une maladie. Il est obligé de fermer l’entreprise et est complètement ruiné.

Crédits photo (Domaine Public) : Unknown authorUnknown author

Edith Bouvier Beale, mère et fille

Edith Bouvier Beale, tante de Jackie Kennedy, faisait partie de l’élite de la société américaine au début du XXème siècle. Après son divorce avec Phelan Beale, riche et célèbre financier new-yorkais, Edith est progressivement évincée de la haute société à cause de son excentricité. Lors de la séparation des biens, elle ne récupère que la maison familiale dans les Hamptons où elle décide de s’installer avec sa fille. 20 ans après leur emménagement, l’inspection de la Santé est prévenue que deux femmes vivent à l’écart de la société dans des conditions insalubres. Elles partagent leur maison avec des dizaines de chats et de ratons laveurs et l’endroit est absolument infect, rempli de litière et de détritus. Jackie Kennedy finance l’évacuation des ordures mais le désordre reste omniprésent. La fille d’Edith reste dans cet endroit jusqu’à la mort de sa mère, qui était probablement atteinte de syllogomanie.

Alors, on n’est pas bien entre pauvres ?

Sources : Wikipedia (1) (2)Vanity FairMoneywise