Personne n’aime faire des corvées. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on les appelle « corvées ». L’idée de les faire exécuter par des enfants peut donc sembler une alternative acceptable. Malheureusement, nos chers enfants renâclent à se bouger. Avares d’efforts, ils sont prolixes en excuses bidons quand il s’agit de se défiler, les petits salauds. On vous a demandé de partager avec nous vos meilleurs excuses, et clairement vos enfants sont des grosses faignasses.

L'excuse n°1

« Attends faut que j’aille aux toilettes. »

Testé et approuvé par l’intégralité de la communauté des jeunes.

Pas de bras, pas de chocolat

« Je peux pas j’ai de trop petits bras. »

Oui, et t’es moche aussi.

Le capitalisme dans les veines

« Tiens range, toi, je te donne des sous. »

Il ira loin ce petit.

L'important c'est de demander

« Je sais pas le faire, aide-moi. »

Généralement ça commence comme ça et tu te retrouves à tout faire toi-même.

Saloperie de croissance

« J’ai mal aux jambes là je crois que je grandis. »

Bien tenté.

Les comparaisons cheloues

« Mais maman je peux pas tout faire, je suis pas une pieuvre j’ai pas plein de bras ! »

Hein ?

Le compliment qui n'est pas un compliment

« Je préfère pas , c’est fatiguant, toi tu le fais mieux ! »

Pas faux. Mais plus on s’entraîne plus on se perfectionne.

L'ingénuité

« Ah tu m’as dit de faire ça !? J’ai pas entendu. »

Prends-moi pour un con.

L'exploitation

« Non, je fais déjà tout dans cette maison. »

HAHA. Ouais OK, peut-être mais tu l’as pas acheté donc TG.

Variante du point précédent

« Je suis pas ton esclave. »

(si.)

Le chantage

« En échange tu me donnes quoi ? »

Un hébergement fdp.

Euh bah non pas fdp du coup.

Enfin une explication sur le manque de tonus des jeunes

« Je suis fatiguée, j’ai couru à la récré. »

Cet enfant est faible. Ou menteur. Rendez-le.

Maltraitance animale

« Je peux pas j’ai le chat sur moi. » (en tenant bien fort la bête pour ne pas qu’elle s’échappe)

Pose tout de suite cet animal innocent.

La menace est réelle

« Et si je casse les verres en vidant le lave-vaisselle ? »

Dans la vie il faut savoir prendre des risques.

La psychologie inversée

« J’peux pas je fais mes devoirs. »

Il ne vous reste plus qu’à lui demander de faire ses devoirs pour qu’il range sa chambre. Astucieux.

Dans la tête d'un grand créatif

« C’est un bordel organisé »

En effet. On va donc en profiter pour mettre dans ta chambre toutes les poubelles de la maison.

Une logique à toute épreuve

« A quoi ça sert de faire mon lit, je dors dedans ce soir ? »

Bonne question. Et si on disait qu’on s’en foutait de tout ça en fait ?

Les contraintes physiques

« Je suis trop petit(e) pour atteindre les assiettes dans le placard. »

C’est pas la taille qui compte.

Le coup de la géospacialisation

« J’aime pas faire les courses et en plus je risque de me perdre dans les rayons.»

Si tu arrives à te paumer dans une supérette de cinq rayons que tu traverses les yeux fermés pour t’acheter des bonbons en rentrant de l’école, c’est que tu es complètement teubé. Dans ce cas le plus simple c’est qu’on t’abandonne.

La question existentielle

« Pourquoi je dois faire tous ces trucs ? »

Parce que Maman/Papa a autre chose à faire, comme par exemple écrire des tops. C’est pas une vie.

Ils sont foooooooooormidables.