On a beau inverser progressivement la proportion de gens tatoués avec celle des non tatoués, cet acte devenu banal à souhait n’est pourtant pas dénué de risques. Extrêmement rares bien sûr, ces conséquences (qui ne sont pas toutes négatives) méritent d’être précisées.

Ça peut booster (un tout petit peu) ton système immunitaire YAY

Bon je spoile : c’est un peu la seule conséquence positive des tatouages (en dehors du fait qu’on se sente une personne beaucoup plus stylée après, même si on est la seule personne à avoir ce sentiment). Et encore, il faut la prendre avec des pincettes.

En réalité, nos défenses immunitaires baissent après un premier tatouage, on peut ainsi tomber plus facilement malade puisque nos défenses sont concentrées sur le corps étranger qu’on vient de se faire insérer sur la peau par l’intermédiaire de petites aiguilles. Là où ça change la donne c’est quand on se tatoue à nouveau et plusieurs fois. Notre système immunitaire serait alors plus vaillant, c’est aussi pour cette raison que plus on se tatoue, moins ça nous fait mal.

ATTENTION, ça ne veut en aucun cas dire que les gens tatoués jusqu’au fond du slip résistent mieux au virus.

Mais ça peut aussi (un tout petit peu) augmenter tes risques de cancer PAS YAY

Bon là encore ON SE CALME. Pas de risques insensés d’attraper un crabe avec un tatouage (moins qu’en fumant un paquet de roulées par jour ou en respirant l’air frais de la capitale). Mais la composition des encres de tatouages étant parfois mystérieuse, elle peut accentuer les risques de cancer, en particulier les encres de couleur dont les particules peuvent migrer jusque dans les glandes lymphatiques.

En effet, les pigments utilisés seraient les mêmes que ceux qu’on fout dans les vêtements ou même les imprimantes (sympa). Pour limiter les risques, il est crucial de s’orienter vers un tatoueur sérieux, qui utilise du matos sérieux et des encres dont il connait la provenance et ne vous fait pas des vieux tatouages crades au rabais.

Les pigments du tatouage sont un peu comme des micro chewing-gums

En gros faut imaginer que les pigments de l’encre sont composés de grosses particules, tellement grosses que les enzymes ont du mal à les bouffer, un peu comme des chewing-gums qu’on mâchouille mais qu’on ne digère pas. En revanche on ne peut pas faire des bulles avec sinon ce serait vraiment n’importe quoi.

Des allergies potentielles

Naturellement, se faire tatouer peut entraîner des petites allergies, plus ou moins graves. Là encore, il semblerait que l’encre rouge soit la fautive. Des démangeaisons ou des brûlures peuvent survenir parfois plusieurs semaines après l’intervention. Miam.

On peut voir des petits kystes pointer le bout de leur nez

Ce n’est pas dramatique mais pas sûr que ce soit en accord avec l’esthétique de ton tatouage de le voir déformé par des kystes ou des granulomes. Si vous ne savez pas ce que c’est des granulomes, je vous copie-colle la définition de Wikipédia qui m’émeut plus qu’un poème de Baudelaire « de petites papules érythémateuses ou tumeurs vasculaires inflammatoires ou diverses formes d’amas de cellules épithélioïdes entourés de lymphocytes, qui apparaissent sur la peau, des muqueuses ou dans les organes internes. Il peut ou non être source de prurit ou contenir du pus. ».

La présence de tatouages peut parfois gêner des examens médicaux

Je parle pas de votre micro-étoile de 5mm sur le poignet mais plutôt si vous êtes recouvert de tatouages jusque dans les yeux. Alors, il devient naturellement plus difficile de repérer des anomalies épidermiques ou de réaliser certains actes médicaux comme des ponctions lombaires (un truc hyper sympa qu’on aime pourtant faire au quotidien).

Trouver que finalement ton tatouage est pourri et déprimer jusqu'à la fin de tes jours

Bah ouais, c’est ça aussi la possible conséquence d’un tatouage sur le long terme et il ne faut pas l’oublier. C’est pour ça qu’il y a un paquet d’infos à connaître avant de faire un tatouage.

Vous le saurez maintenant qu’il y a quelques erreurs à ne pas faire avec un tatouage bande de têtes brûlées.

Sources : Courrier international, Ça m’intéresse , Horace