Les courses, on a beau en faire tous les deux jours (surtout quand on vit dans une grande ville mais dans un mini appartement avec un mini frigo qu’on remplit avec une mini salade et un mini paquet de jambon dégueu), on se fait toujours un peu balader dans les rayons du supermarché. Voici donc quelques conseils pour ne plus acheter n’importe quoi, non mais.

Ne pas faire ses courses affamé

Parce que quand t’as faim, tu es perdu, tu trembles, tu es en manque de gras et de sucre, tu es prêt à tout pour arriver chez toi au plus vite et ingurgiter violemment tout ce que tu viens d’acheter en bavant de bonheur.

Ne pas se fier aux marques, fdp de menteuses

Par exemple, le jambon “100% naturel” ça veut plutôt dire 100% pas plastique. Heureusement, il y a des p’tits rigolos du collectif viandedenullepart.com qui s’amusent à dénoncer ce genre de coup de triche de bâtard en dénonçant les viandes dont la traçabilité n’est pas lisible.

Ne pas se laisser attendrir par les emballages verts super design

Pour faire genre “vert = bio, naturel, prairie, arbres, amour, nudisme”. GROS ENFUMAGE MARKETING DANS TA FACE.

Décrypter les œufs et ne pas se fier au “Bio” écrit dessus

Je sais pas vous, mais à force de voir des vidéos immondes de poulets élevés en batterie, même les œufs ça commence à répugner. Alors pour ne pas acheter un truc trop insalubre, le mieux c’est encore de lire sur la boîte (ou sur l’oeuf). Le chiffre de 0 à 3 indique à quel point l’oeuf a été pondu dans une succursale de l’enfer (0 = paradis, 3 = caca vomi). EASY.

Acheter français (et vérifier sur l’étiquette)

Ça n’a rien à voir avec le chauvinisme, calme ta waj (ouais je dis “joie” à l’envers, c’est parce que je suis jeune et moderne). En achetant français, tu consommes plutôt local (donc tu n’encourages pas les petits navions à ramener des petits naliments de l’autre bout du monde), mais pour certains produits c’est aussi la sécurité de bouffer des trucs un peu moins crades. EXEMPLE : en France le seul étiquetage fiable est celui imposé par l’Interbev avec son logo “le porc français” (qui marche aussi pour le lapinou, la poulette, le veau, et le canasson). Ça veut dire que quand tu achètes du veau, tu n’achètes pas un doigt de pied de kangourou.

Oublier les plats préparés et les viandes transformées

Pizza, lasagnes, nuggets, rillettes, pâté… Ça peut sembler pratique à première vue mais en fait c’est un fourre-tout effet “goût viande”. D’autant plus que ces deux types d’aliments ne sont pas soumis à l’obligation d’étiquetage sur la traçabilité, donc en gros tu peux avoir du poney anglais mélangé à de la licorne indienne.

Choisir des articles tout en bas ou tout en haut

Parce que les articles disposés au niveau de nos yeux de feignasses sont les plus chers. Donc pour pas te faire pigeonner, prends le temps de te mettre à genoux ou sur la pointe des pieds.

Les labels de vin bidons genre “cru de l’année” ou “médaille de Mont-cul/Lacommode”

En même temps, pour boire de la vinasse, le mieux c’est quand même de traîner ses pattes chez un caviste où généralement même pour des prix abordables, on ne boit pas de la piquette. Et au moins on stagne pas trois heures devant cet étalage de vin rouge à tenter de décrypter les étiquettes comme si c’était des hiéroglyphes.

Eviter le modèle octogénaire dans la file d’attente

En temps supermarché, une mamie à la caisse équivaut à 8 heures d’attente humaines. Ce ne serait pas si grave de poireauter s’il n’y avait pas un étalage de trucs inutiles placés juste à côté des caisses pour te faire craquer avant de passer à la caisse. Tout ça à cause de la vieille !

Comparer les prix au kilo

C’est le meilleur moyen de savoir où tu te fais enfumer dans le prix, parfois le gros pot n’est pas plus rentable que le petit mais ça on le voit que sur le prix au kilo.

Ne pas prendre de caddie mais son sac

Parce que le caddie, comme on est un peu teu-bé en fait on est tentés de le remplir, et après on arrive chez soi et on pleure parce qu’on n’a pas assez de place pour tout rentrer dans le frigo et les placards et on sait pas comment on va faire alors on mange beaucoup trop et après on est malade, on vomit et après, on refait des courses pour se réconforter. Le cycle de la vie.

Ne vous faites pas avoir par les dégustations offertes

Un monde dans lequel on vous offre gratuitement du fromage sans aucun intérêt ni arrière-pensée, ça a un nom : le paradis. Or, quand on est vivant, logiquement, on n’y a pas accès (et d’ailleurs, ce n’est pas sûr sûr qu’on y aura vraiment accès un jour). Quant au supermarché, on vous tend un plateau de fromage en vous invitant à taper dedans sans payer, on cherche simplement à vous ouvrir l’appétit. Soit pour vous faire acheter le produit en question, soit pour vous rendre complètement irrationnel. Cf le premier point. C’est le serpent qui se mange l’emmental. Sacrée technique de manipulation marketing.

N'achetez pas des lots ou des formats XXL

Comparez le prix au kilo (ou au litre) avec le produit classique, et vous verrez par vous-même : souvent, c’est une fausse promo, et c’est la douille.

@sarahagimenez

Ne vous fait pas avant, je viens de comparer pour vous, les soi-disant promo en-tête de gondole des magasin s est le prix des paquets à l’unité. #delire #promotionmagasin #arnaque #grandesurface #promo

♬ son original - Sarahagimenez

Vérifiez que le prix en caisse et le prix affiché soient bien les mêmes

L’autre jour, je me prends un petit gaspacho à 2,99€. Je passe en caisse, et on me demande 4,99€. Je dis au caissier qu’il y a erreur, et il me dit que non, que le produit scanné est le bon sur son écran. Oui, certes, c’était la bonne référence. Mais dans ces cas-là, le magasin est obligé de vous vendre le produit au prix le plus bas affiché. Je suis une grosse vicos, donc j’ai payé 5 balles. Mais ne soyez pas comme moi, ok ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Eh bien sûr, on n’oublie pas sa petite liste, pour éviter d’y retourner le lendemain !

Sources: Laruchequiditoui, QQF, Consoglobe