Qu’on ait une peur phobique de l’avion, ou qu’on aime un peu trop se déplacer par les airs (coucou les milliardaires, hihi), le constat reste toujours le même : on est quand même vachement plus calé en première ou en business class, qu’en économique ! Si on n’a clairement pas les moyens de payer 1000 balles de plus un aller pour profiter de trois coupes de champagnes en plus et d’une assise un peu plus moelleuse, on peut toujours espérer un surclassement ! Plus qu’espérer, on peut même mettre toutes nos chances de notre côté pour espérer profiter du confort des gens riches, tout en restant pauvre. Et pour cela, voici nos meilleurs conseils.

Partir le week-end

Tout comme il y a des moments propices pour acheter son billet d’avion moins cher, il y a des jours qui favorisent les chances de finir en classe affaires. On a tendance à croire que les samedis et dimanches, les avions sont plus complets qu’en semaine, et donc que nos chances de surclassement se réduisent. C’est l’inverse ! En classe business (ou classe « affaires ») on trouve souvent des hommes et femmes d’affaires en déplacements professionnels. Et quand ont lieu les déplacements pro ? La semaine ! Même logique pour les périodes de vacances, ce qui est, finalement, plutôt pratique.

S'abonner au programme de fidélité des compagnies aériennes

Avoir votre petite carte de fidélité permet d’accumuler des miles, et d’augmenter ses chances d’être choisi pour un surclassement, surtout si vous voyagez souvent. Dans tous les cas, même si vous êtes dans le plus bas niveau de la liste, vous aurez toujours plus de chance de voyager en classe affaires qu’un voyageur n’ayant pas souscrit ! Autrement, et avec le temps, vos miles pourront vous permettre de « payer » votre surclassement sans dépenser un euro.

Garder un oeil sur ses mails

Quelques heures avant le vol, il reste parfois des places disponibles en classe affaires. Dans ce cas de figure, il n’est pas rare que les compagnies vous propose un surclassement, moyennent quand même quelques centaines d’euros (généralement autour de 200€ sur un long-courrier) ou des miles sur votre carte fidélité. Même si vous ne recevez pas de mail, n’hésitez pas à poser la question au guichet et à demander un surclassement payant, à votre arrivée à l’aéroport.

Être bien sapé

Oui, c’est horrible, mais c’est malheureusement la réalité. La classe affaire étant réservée, comme son nom l’indique, au business man et woman, les hôtesses et steward ont en tête que la personne surclassée sera assise à côté d’une personne en costard ou tenue à 3 fois le prix du billet. Si vous dégagez l’attitude de quelqu’un qui a l’habitude des salons et de ses milieux, vous augmentez vos chances d’être surclassé. Si comme moi, vous vous trimballez en jogging avec 4 paquets de chips grasses dans votre sac à dos crado, oubliez.

Arriver (trèèèèèèèèèèèèès) en avance

Genre VRAIMENT en avance. Une bonne petite dizaine d’heures, en fait. Vous décollez à 7h du matin ? Eh bah, pointez-vous à 22h la veille. Certaines compagnies dont les places sont limitées offrent l’avantage aux premiers arrivés. Oui, ça fait BEAUCOUP d’attente, pour un surclassement que vous n’êtes absolument pas sûr d’avoir. En revanche, ça vous offre la possibilité de poncer gaiement toutes les boutiques afin d’acheter tous les trucs les plus vendus en duty free, et de goûter tous les cafés et cookies de l’aéroport.

...Ou (trèèèèèèèèèès) en retard

Enfin, pas en retard ou l’avion partira simplement sans vous, mais plus sur le fil ! Si certaines compagnies donnent les belles places aux premiers arrivés, dans d’autres la décision de surclasser ou non se fait au dernier moment, à la fermeture du vol. Chez elles, vous avez plus de chance de siroter du champ’ en classe affaires si vous arrivez à la fin de l’enregistrement, plutôt qu’au début. Imaginez, vous arrivez 15 heures avant le vol, et c’est Marie-Charlotte, qui vient d’arriver en sueur à quelques secondes de la fermeture du vol, qui profite du confort convoité. Les boules.

Se la jouer Drama Queen

Dites-moi la vérité : seriez-vous plus à même de partager votre paquet de Granola avec ce petit bout qui pleure à larmes de crocodile, car il a beaucoup de peine de laisser ses grands-parents sur le quai de la gare, ou avec cet atroce marmot hautain ? Voilà. Les hôtesses aussi, auront plus de facilité à s’attendrir devant quelqu’un en crise de larmes. Est-ce que c’est de la manipulation ? Oui. Est-ce que c’est sain ? Absolument pas. Est-ce que ça fonctionne ? Parfois.

... Mais toujours rester poli et courtois

Comme partout, si quelqu’un a le choix entre faire plaisir à cette gentille personne compréhensive et souriante, ou à cet horrible humain humiliant et impoli, le choix sera vite fait. Dans tous les cas, on n’a jamais rien à perdre à être un minimum agréable.

Voyager en solo

Le surclassement fait clairement partie des raisons de voyager seul ! Moins vous êtes nombreux, plus vous avez de chance d’être surclassé ! Il est toujours plus facile de combler un siège vide par une personne en solitaire, que trouver 5 sièges en classe affaires pour toute une famille. Globalement, en solo ou en couple, vous pouvez toujours espérer. Au-delà, asseyez-vous sur votre rêve de wifi gratuit et d’emplacement spacieux pour vos gambettes.

Voyager un jour singulier

Si c’est le jour de votre anniversaire, ou le vol en direction de votre lune de miel, n’hésitez pas à le spécifier. Les hôtesses auront peut-être une petite attention pour vous… Ou peut-être pas. Mais vous êtes en train de partir en voyage pendant que nous, on est vissé à notre chaise de bureau, donc on ne va pas pleurer non plus, hein !

Ça plane pour vous ?

Sources : Le Figaro, Visas et voyages, L’Internaute, Noovo moi, Algo fly