Top 10 des citations provocatrices des Beatles

Pour tous les fans de rock depuis peu trentenaires et donc nés au tournant des années 80, il a toujours été plus facile de s'identifier à Oasis qu'aux Beatles. Déjà, il est plus simple de s'intéresser à un ersatz vivant, qu'à un original mort : Coldplay a remplacé U2 (comment cela, encore actif ?), Kate a remplacé Diana (comment cela, on s'en fout ?), et logiquement votre copine a remplacé votre main droite (comment cela, non ?). De plus, Oasis vaut musicalement largement les Beatles. Certes les mélodies sont moins belles, les paroles plus connes, les arrangements plus lourds, et les chansons moins bonnes, mais... heu... oubliez... Enfin, s'il y a bien un domaine où les frères Gallagher dépassent les Fabs, c'est que leurs interviews sont toujours propices à des mots d'esprit (enfin d'esprit...), pleins de morgue et de fierté virile (les fans de Blur appellent sans doute cela de la bêtise). Rien de cela chez les Beatles.

Enfin rien de cela...c'est ce que croyait le jeune vous, il y a dix ans. Depuis vos connaissances en matière d'histoire de rock se sont élargies (et d'après votre copine devenue votre femme, c'est également le cas de votre tour de taille), et vous avez pu constater que les Beatles en leur temps étaient également capables des saillies verbales les plus provocatrices. Pour ceux qui n'ont pas pu ou voulu acquérir ces quelques connaissances basiques en rockologie, et qui n'ont donc fait que se construire une ceinture ab(d)ominable à base de houblon entre la vingtaine et la trentaine, séance de rattrapage avec le top 10 des citations provocatrices des Beatles.

"Le christianisme disparaîtra. Il s'évaporera, rétrécira. Je n'ai pas besoin de discuter là-dessus, j'ai raison et ce sera prouvé. Nous sommes désormais plus populaires que Jésus. Je ne sais pas ce qui disparaîtra en premier : le rock'n'roll ou le christianisme" (John Lennon) : la petite phrase de John Lennon allait provoquer un véritable séisme dans la Bible belt américaine avec notamment des autodafés des disques des Beatles, ce qui fit dire à Paul McCartney : "Il faut bien qu'ils les achètent avant de les brûler".
"- Vous jouiez autrefois des standards du rock. Pourquoi ne le faites-vous plus ? - Parce que maintenant, nous en créons" (interview des Beatles) : à question con, réponse maline.
"- Comment avez-vous trouvé l'Amérique ? - En tournant à gauche au Groenland !" (interview des Beatles) : la meilleure définition des Etats-Unis ?

"J'ai fondé les Beatles et je les ai dissous, c'est aussi simple que cela" (John Lennon) : la paternité de la séparation des Beatles fut (et est toujours) l'objet de débats ? Qui est responsable ? Yoko ? Allen Klein ? John ? Paul ? Qui est parti en premier ? Visiblement et dans l'ordre : Ringo et George (mais ils sont revenus), John (mais ce fut gardé secret), Paul (mais il s'en excusa presque immédiatement). Peu importe en fait comme le disait George : "Les Beatles existeront sans nous".
"- Pouvez-vous nous chanter quelque chose ? - L'argent d'abord !" (interview des Beatles) : les Beatles lors de leur première conférence de presse à leur arrivée à New York.
"Pour notre prochain titre, est-ce que les gens installés dans les places les moins chères peuvent taper dans leurs mains ? Et tous les autres, agitez vos bijoux !" (John Lennon) : phrase dite lors d'un concert à Londres. Ah ! Un détail : dans l'assistance se trouvait la famille royale britannique.

"Nous étions tous dans ce bateau des sixties, notre génération, dans un bateau parti pour découvrir un monde nouveau, et les Beatles étaient à la proue de ce bateau" (John Lennon) : John Lennon, ou la modestie faite homme.
"Si tout le monde demandait la paix au lieu d'un autre poste de télévision, alors il y aurait la paix" (John Lennon) : évidemment, on ne peut pas toujours avoir une réflexion politique du même niveau que ses mélodies.
"Quand j'étais un Beatle, je croyais qu'on était le meilleur groupe du monde. C'est parce que nous l'avons cru que nous sommes devenus ce que nous sommes devenus !" (John Lennon) : cf la phrase numéro 7.