Statistiquement, il y a de grandes chances pour que votre ville d'amour figure dans ce top. Mais rassurez-vous, selon des études très sérieuses et à peine empreintes de mauvaise foi, c'est rarement de votre faute (sauf si vous avez un moteur diesel). Pour que vous vous sentiez moins coupable dans votre bagnole polluante, on a trouvé plein d'études qui accusent en vrac les vaches, le vent et surtout les pays frontaliers. La pollution, c'est les autres.
- Marseille
En cause : les vacanciers, la mer qui refoule l'air contaminé de la veille et les forêts de pins qui rejettent de l'ozone à tout va. Si eux aussi s'y mettent que va-t-on devenir. - Lille
En cause : les pays frontaliers, ces bâtards. Sinon on aurait été dans la norme, c'est sûr. - Lyon
En cause : Le trafic routier, les cheminées et les épandages agricoles. Et bien sûr, ces enfoirés de pays du Nord-Est qui éprouvent un malin plaisir à polluer jusqu'au sud-est de la France. - Nice
En cause : les embouteillages, et l'Italie, toujours dans les bons coups. - Grenoble
En cause : Les vieilles bagnoles, les cheminées (encore elles) et les feux de jardin. Et puis le fait d'être en cuvette bien sûr, ça n'aide personne. - Douai-Lens
En cause : Les belges. En tout cas, ce n'est pas de la faute des automobilistes. - Paris
En cause : Les vaches, les allemands et un peu, faut se l'avouer, les voitures. Mais surtout les vaches. - Amiens
En cause : L'industrie (tiens c'est la première fois qu'on en entend parler) et les moteurs diesel. - Strasbourg
En cause : les voitures qui roulent trop vite, et les allemands. - Le Havre
En cause : l'activité portuaire et le trafic routier. Tiens, rien à redire, tout paraît logique ici. - Nancy
En cause : l'inversion thermique (quand l'air froid se retrouve en dessous de l'air chaud, et toute la pollution se retrouve bloquée pile à hauteur de nos poumons). - Montpellier
En cause : le vent qui n'est pas foutu de souffler assez fort et les pilotes de la route, ceux qui dépassent la limitation de vitesse autorisée. - Bordeaux
En cause : l'hiver. Les bordelais seraient des flipettes qui abandonnent leur vélo pour la caisse et montent le chauffage à fond dès qu'on passe en dessous des 20°C. - Rennes
En cause : Les voitures, et exclusivement les voitures cette fois-ci. Ne cherchez pas, les usines ne seront pas mises en faute dans ce top. - Toulouse
En cause : le beau temps. Si la météo y mettait du sien aussi on serait peut-être moins dans la merde.
On applaudit chaudement Limoges, Angers et Le Mans qui sont à ex-aequo les villes de France où l'air est le plus pur. Mais c'est facile aussi, quand on est bien à l'abri des pays d'à côté.
Source : 20 minutes, Flickr
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