En compilant les données des deux principaux sites de rencontres extraconjugales, Culture Bretagne a réalisé le classement des villes de Bretagne où les gens sont le plus infidèles (du moins numériquement). Un classement établi sur les principales villes de la péninsule et pondéré par le nombre d’habitants de plus de 18 ans dans chacune d’entre elles. Et ça baise pas tant que ça hors mariage, en Bretagne, puisque la région n’est que la huitième en termes d’inscriptions à des sites de rencontres extraconjugales.

Saint-Brieuc (3,02% des habitants inscrits)

En même temps, Saint-Brieuc, c’est aussi un état d’esprit, un souffle, celui d’une liberté acquise et qu’on ne rendra pas facilement, celui d’une envie d’être soi sans se cantonner aux carcans de la société et de la bienséance ; Saint-Brieuc l’insoumise ! Saint-Brieuc la battante ! Saint-Brieuc la croqueuse d’amour, comme on dit en ancien breton.

Rennes (3,09% des habitants)

Ce qui fait quand même un habitant pour 33, et c’est pas mal de monde. Cela dit, on peut imaginer que toutes ces tentatives d’amours interdites finissent dans une mare de vomi du côté de la rue de la soif. Dès lors, le caractère glamour de l’infidélité à Rennes pose question. Nous n’y répondrons pas.

Vannes (2,94% des habitants)

On aimerait faire des vannes sur Vannes, mais le truc c’est que les vannes de la vanne sur Vannes ont été ouvertes il y a bien trop longtemps ; désormais les vannes se fanent, alors on n’en fait plus.

J’ai tout donné.

Quimper (2,38% des habitants)

En même temps, quand tu vis à Quimper, tu n’as pas forcément énormément de choix, niveau distractions. Que faire ? Coucher avec la voisine ou bien s’inscrire au club de voile ? Tout le monde n’a pas le virus du bateau non plus.

Nantes (2,37% des habitants)

Une autre statistique nous indique qu’aucune de ces unions infidèles ne se réalise sur la chanson Nantes de Barbara, contrairement à l’intégralité des suicides qui ont lieu à Nantes. Les chiffres, on peut leur faire dire ce qu’on veut.

Guingamp (2,22% des habitants)

Quand même le club de foot de la ville t’incite à baiser en prônant haut et fort « En avant Guingamp ! » qu’est-ce que tu veux faire ? C’est une question génétique, quoi, une transmission culturelle, on ne sait pas, on ne sait plus, on n’a plus le choix, on s’incline, on dit bravo.

Dinan (2,17% des habitants)

Et pourtant, quand on Dinan, c’est nan, normalement. Je l’ai lu dans un magazine.

Morlaix (2,12% des habitants)

Vous savez comment on appelle la jouissance infidèle en Bretagne ? La petite Morlaix. Voilà, vous vous coucherez moins bêtes et moi j’aurai un point de moins à écrire, gagnant-gagnant, balle au centre, à toi de jouer, je t’attends, vas-y, donne tout, montre moi ce que tu vaux.

Lorient (1,89% des habitants)

Vous savez, l’infidélité, c’est une notion tout à fait relative et culturelle. Si le modèle du couple nucléaire a cours en occident, il n’en va pas de même en… Ah on ne parle pas de l’Orient ? On parle de Lorient ? Au temps pour moi.

Brest (1,77% des habitants)

Il parait que 75% de ces infidélités sont imputables à Miossec. Il parait.

Corinne, tu dégages, t’es virée.

Source : Culture-Bretagne