Nos parents ont beau nous aimer d’amour beaucoup, ils sont parfois franchement gavés par nous. Et pour cause, on est des gros relous. Toutefois est-ce nécéssaire de se mettre dans des états pareils pour si peu ? Oui certainement.

Dire "oh ça va" ou "c'est bon"

Parce NON ÇA VA PAS.

Que ta chambre ne soit pas rangée quand il y a des invités

Alors qu’ils vont pas manger dans ta chambre t’sais, ce serait un drôle de concept.

Changer les objets de place dans la maison

Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as entendu tes parents crier « Elle est où la télécommande ??? » ou « C’est pas là qu’on met les couteaux qui coupent ! ». Manifestement, si tu changes la moindre petite chose de place, cela risque de provoquer une catastrophe irréversible.

Allumer la petite lumière au plafond dans la voiture

Maintenant que tu es adulte, tu comprends que ça puisse être un peu relou et gêner légèrement la visibilité. Au point de hurler « JE VOIS PLUS RIEN ON VA AVOIR UN ACCIDENT » ? Non.

Lever les yeux au ciel

Alors qu’en fait tu regardais juste le plafond parce que tu envisages de le repeindre. Ça t’apprendra à vouloir être serviable.

Laisser une porte ouverte

Si tu laisses une porte ouverte dans la maison alors que ça ne crée même pas de courant d’air, c’est le drame. Par contre, quand ils viennent te voir dans ta chambre, ça ne leur pose aucun problème de laisser la porte ouverte en repartant.

Claquer la portière de la voiture

Tu t’es fait engueuler toute ton enfance alors que bon, tu ne la claquais pas si fort que ça cette portière.

Avoir une gueule de bois et traîner sur le canapé toute la journée

Tout le monde a connu le lendemain de soirée difficile où tu rentres chez tes parents à 11h du mat’ après avoir dormi sur un tapis avec ton sweat-shirt en guise d’oreiller. Tu voudrais juste aller dans ta chambre, ne parler à personne et dormir toute la journée mais non, cela n’arrivera pas. Tes parents refusent que tu te reposes et tu te retrouves à tondre la pelouse ou ranger le grenier. Avec un peu de chance, tu auras même droit au repas de famille avec les grands-parents.

Faire la grasse mat'

Ah, que c’est bon de profiter du week-end pour dormir toute la matinée. C’était sans compter sur le dynamisme de ton père qui entre sans frapper dans ta chambre à 9h, ouvre grand tes rideaux et t’ordonne d’aller « profiter du soleil dehors ». Si c’est un ordre alors…

Lécher son couteau

Alors que c’est même pas des couteaux qui coupent vraiment (on se demande d’ailleurs à quoi servent tous ces couteaux qui « ne coupent pas ».)

Lécher l'opercule des yaourts

Alors que les opercules sont en plastique, aucun risque que se couper tsais lâche-moi.

Oublier ses affaires de piscine dans son sac de sport pendant une semaine

Alors, c’est vrai que ça pue un peu. En plus, tu as cours de natation demain et ton maillot de bain est sale, ta serviette est pleine de chlore et il y a une banane écrasée dans la poche intérieure. Le mieux reste de brûler le tout et de sécher le cours de sport.

Avoir un fou-rire quand tu te fais engueuler

Un de tes parents est très en colère. D’ailleurs, ça se voit car il postillonne beaucoup et il devient très rouge. Tu avais réussi à rester impassible et à garder un regard semi-effrayé, semi-honteux quand soudain, c’est le drame. Le géniteur mélange les mots dans sa phrase, qui ne veut maintenant plus rien dire, et tu pouffes de rire. Manifestement, ça ne plait pas (alors que c’était pourtant très marrant).

Insulter ses frères et soeurs

S’exprimer, c’est très sain et les disputes entre frères et sœurs sont naturelles : cela arrive dans toutes les fratries. Il est vrai que menacer ton frère de le torturer jusqu’à ce que mort s’ensuive et de critiquer chaque aspect de son physique et de sa personnalité n’était peut-être pas nécessaire, mais ça reste affectueux. Tes parents voient vraiment le mal partout.

Crédits photo : Topito

Être outré qu'ils aient transformé ta chambre en buanderie

Le jour où tu as quitté le domicile familial pour vivre seul, tes parents n’ont pas longtemps pleuré ton départ. Tu avais à peine mis le pied dehors avec tes valises que tes géniteurs avaient déjà installé l’étendoir à linge, la table à repasser, l’imprimante et même la tondeuse à gazon dans ta chambre. Quand tu es venu passer le week-end chez eux quelques semaines plus tard, tu as eu la surprise de découvrir tout ce bordel dans ton repère d’adolescent. Au moment où tu allais ouvrir la bouche pour te plaindre, tu t’es ravisé en voyant le regard de tes chers parents. Cet endroit n’est désormais plus ta maison, il faut te faire une raison.

Aaaah c’était si bien de redevenir un ado chez ses parents pendant le confinement…