Le collège n’est pas une période facile. On devient un ado boutonneux, on rencontre des gens pas sympa et la CPE n’arrête pas de dire « un retard de plus et tu es collé ». Heureusement, il y a quelques trucs pour se remonter le moral : des objets hors de prix, souvent des fournitures scolaires inutiles, qui font de toi le cool kid de la classe. Si tu en as eu deux ou trois, tu peux t’estimer heureux. Si tu les avais tous, on est carrément jaloux.

Les fournitures absolument nécessaires

Le stylo ballon de basket

On s’est déjà demandé quel était le meilleur stylo et franchement, il y en a plein de bien. On se souvient du Pilot FriXion Ball avec son motif tribal, du FlexGrip Ultra qui disparaissait toujours des trousses et du stylo-plume Waterman qui coutait 3 mois de loyer. Mais le meilleur de tous, c’était évidemment le stylo ballon de basket ; le must-have de la rentrée.

Les surligneurs pastel

De l’école primaire à la fac, les surligneurs pastel font partie de ces indémodables des fournitures. Ils sont jolis, ils sont chers et ils ne se trouvent pas partout : la recette du succès.

Le taille-crayon de compétition

Tous les enfants ont connu la galère du taille-crayon rempli qui s’ouvre et se vide dans la trousse. Tous sauf ceux qui avaient le taille-crayon de compétition, celui qui bat tous les autres. Il y avait même un trou pour enlever les mines cassées sans avoir à ouvrir le boitier.

La gomme rétractable

Une des plus grandes contrariétés avec les fournitures scolaires quand on est enfant, c’est celle de la gomme qui noircit dans la trousse au contact des crayons. Heureusement, il y avait les gommes rétractables. Si tu avais ça dans ta trousse, tout le monde t’admirait et tu le savais.

Le compas d'architecte

Il y avait deux types d’enfants en cours de maths : ceux qui avaient le compas chiant et bancal où il faut accrocher un crayon et ceux qui avaient le compas d’architecte. À chaque cours de géométrie, ils étaient super fiers de sortir leur petite boite bien complète pendant qu’on se piquait le doigt en cherchant le compas nul au fond de la trousse.

La pochette à dessins verte

Vu ce qu’on faisait en cours d’arts plastiques et les notes qu’on avait à la fin de l’année, ce n’était probablement pas nécessaire de trimballer une pochette géante dans toute l’école. Malgré tout, on était fier de ressembler à des artistes incompris dès la 5ème.

La règle Maped Twist'n Flex

Le règle flexible de Maped est probablement la règle la moins précise du monde mais on s’en fichait pas mal, du moment qu’on pouvait la plier dans tous les sens pour s’occuper et s’en servir de catapulte.

L'agenda L'Etudiant avec les blagues à l'intérieur

J’ai acheté cet agenda pendant de longues années car c’était le meilleur sur le marché. Déjà, il y avait des blagues et des BD dedans, l’idéal quand on s’ennuie à mourir en cours de physique. Ensuite, il était tout léger et la matière était agréable au toucher. Enfin, on s’amusait à customiser la couverture au marqueur pendant des heures. Quelle époque…

Le feutre Posca

Le Posca est l’accessoire indispensable du mec cool du collège. Il sert à dessiner sur n’importe quelle surface, que ce soit un cahier, une trousse, une table ou le mur de la salle de perm. On en faisait des beaux graffitis.

La calculatrice avec les jeux dans les programmes

Personne ne sait vraiment si c’est une légende urbaine ou un fait avéré mais une rumeur circulait au collège : il serait possible d’intégrer des jeux dans les programmes des calculatrices. De quoi s’occuper incognito pendant tout le cours de maths.

Le starter-pack du cool kid

Le Eastpak taggé au blanco

Au collège, il faut absolument avoir un Eastpak ; c’est l’uniforme réglementaire de tout pré-ado qui se respecte. Pour se démarquer des autres, il faut la jouer rebelle en dessinant au correcteur ou au Posca sur le tissu du sac. Des têtes de mort et un symbole anarchiste font toujours l’affaire.

Les sucettes qui colorent la langue

Peu importe l’âge qu’on a, offrir de la nourriture aide toujours à se faire des amis. Alors, quand on n’a que la monnaie du pain comme argent de poche, on achète des sucettes tache-langue à 10 centimes pour faire plaisir à tous ses potes.

Un ballon de foot tout neuf

Les ballons « en dur » sont souvent interdits à l’école primaire où on ne peut jouer qu’avec des ballons en mousse humides et dégueu. Au collège, c’est parfois admis d’apporter son ballon pour jouer avec ses amis. Forcément, apporter un ballon tout neuf fait gagner beaucoup d’amis.

Un skate avec des stickers

Selon les collèges et selon les générations, les skaters ne sont pas forcément les enfants populaires de l’école. Par contre, ils vivent toujours à la cool et foncent au skate-park après les cours pour rider et fumer des clopes. Les vrais rebelles, c’était eux.

Un scooter garé à l'entrée

Avoir un skate, c’est sympa. Avoir un scooter, c’est mille fois mieux. À partir de la 4ème, les élèves fêtent leur 14ème anniversaire et reçoivent des scooters, des motos 50cc ou même des vespas beaucoup trop chères. Elles sont garées sous un abri devant le collège et les enfants qui sont venus en bus scolaire les regardent avec envie.

Des béquilles (et donc le droit de couper la queue du self)

Avoir des béquilles quand on a 12 ans, c’est un peu comme devenir le roi de l’école. Déjà, on te laisse le droit de passer devant tout le monde pour aller manger et tu peux même y aller avec tes potes pour qu’ils portent ton plateau. Ensuite, tu es exempté de cours de sport pendant que tes potes courent 4x500m sous la pluie. Enfin, tu as dans ta poche la clé de l’ascenseur, celui qui est normalement réservé au personnel, et c’est tout un monde qui s’ouvre à toi.

Le droit de sortir le week-end

Avoir le droit de sortir où on veut et quand on veut à 13 ans, c’est le rêve de n’importe quel gamin. Enfin, c’est surtout un truc que les ados populaires utilisent pour faire toutes les conneries du monde pendant qu’on restait chez nous à lire des mangas ou regarder W9.

Du rab de frites à la cantine

Le jour des frites, il faut savoir la jouer finement. L’idée, c’est d’arriver dans le self quand une nouvelle tournée sort du four et rester jusqu’à ce que tous les élèves soient servis. Et là, c’est l’heure du rab et il faut courir pour avoir une chance d’en avoir.

Beaucoup d'absences dans le carnet de correspondance

L’élève qui a la classe est forcément un peu rebelle, il est donc bien connu des surveillants et a un carnet de correspondance bien rempli. Heureusement, il y a une technique : dire qu’on a perdu son carnet, en prendre un nouveau et alterner avec l’autre pour ne jamais être collé.

Une place près du radiateur

Le plus grand privilège qu’on puisse avoir dans un collège en hiver.

Alors, on est nostalgique ? Non ? C’est normal.