Vous croyiez tout savoir sur les hôtesses de l’air. Vous vous pensiez incollable sur les horaires de vol, les désagréments du métier, les réducs’ octroyées à sisi la famille. Et bah non, vous ne saviez pas tout. Être une hôtesse de l’air, tu sais, c’est pas si fastoche.

C'est le jetlag permanent

Les hôtesses de l’air vivent un enfer de jetlag. Les vols de retour se font de nuit et il est impossible de s’habituer à un rythme, puisque l’équipage est amené à voyager tous les trois jours. Au retour dans leur pays, les hôtesses s’effondrent et il est difficile de maintenir une vie sociale dans ces conditions.

En uniforme, tu es une cible permanente pour les emmerdements

Une hôtesse en uniforme ne se repose jamais. Quand elle rentre chez elle, elle est la cible des convoitises mais aussi des questions à la con de tous les touristes qu’elle croise dans les transports. La plupart son obligée de se changer avant de rentrer chez elles quand elles descendent de l’avion.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La pression de l'air est insupportable à la longue

Les avions sont pressurisés et, à la longue, tout le monde en pâtit. Les bouteilles d’eau se rétractent, alors imaginez un peu les corps humains. Au décollage et à l’atterrissage, le corps se gonfle puis se rétracte. Sur des moyennes distances, les hôtesses sont amenées à faire deux vols par jour. Ca devient invivable pour les oreilles.

Le rythme est harassant

Une hôtesse travaille entre 70 et 80 heures par mois. Sur les long-courriers, on travaille trois jours de suite, puis on a deux jours de repos. A raison de 5 vols par mois, il y a de quoi craquer. On passe tout son temps en avion et le repos n’est pas compensateur, rapport au décalage horaire permanent.

C'est un boulot super physique

Porter les valises, fermer les porte-bagages, se baisser pour tendre des plateaux repas, se hisser pour atteindre les armoires, pousser un caddy dans un avion encore en pente… Ca n’a l’air de rien, mais h24, c’est insupportable.

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Il n'a pas souffert, promis

Les long-courriers assèchent

Outre la douleur musculaire induite par les exercices physiques effectués à bord de l’avion, le temps passé en vol assèche totalement le corps des hôtesses. L’air aseptisé n’est pas du tout adapté à la marche normale du corps humain. Les yeux se vident de leur eau, la peau craquelle, la gorge pique. C’est relou.

Les hôtesses sont confrontées à la radioactivité

Les vols commerciaux exposent les passagers à une dose raisonnable de radioactivité. Mais si un passager prend l’avion maximum sept-huit fois par an, une hôtesse vole continuellement. Le rayonnement radioactif peut être supérieur à 10 millisieverts ; or, ce rayonnement est déjà 10 fois supérieur à l’exposition maximale conseillée pour les femmes enceintes. C’est pas terrible.

On n'a pas le droit de boire un verre avant de voler

Les hôtesses sont testées avant les vols. Si elles ont bu un verre dans les 12 heures précédant l’embarquement, elles sont bonnes pour ne pas embarquer. Il est en effet illégal d’être sous l’emprise d’alcool ou de drogue pendant un vol.

Il est interdit de grossir

Les compagnies aériennes ne changent pas l’uniforme qu’elles donnent aux hôtesses. Impossible d’en demander à nouveau parce qu’on a pris quelques kilos. D’ailleurs, si l’on grossit, on a droit à un mois pour perdre ce qu’on a pris ; sinon, on se retrouve embringué dans un programme de contrôle de son poids à se flinguer.

Il faut toujours réviser les procédures de sécurité

Avant tout voyage, les hôtesses sont testées pour vérifier qu’elles connaissent les procédures de sécurité de l’avion sur lequel elles vont embarquer. Si elles se plantent ne serait-ce qu’une fois, elles n’embarquent pas. Surtout si elles sont bourrées. Et qu’elles ont grossi.

Toute ma vie j’ai rêvé d’être une hôtesse de l’air.

Source : The Telegraph, Nouvel Obs