Si on se demande à quoi a bien pu servir la réforme orthographique de 1990, la légitimité de celle de 1835 est tout a fait établie : c'est celle qui a permis de passer du français reculé d'autrefois (pour ne pas dire "québecois") à notre français moderne, celui qui nous permet aujourd'hui d'écrire des sms et des Tops. Et tout ça avec deux idées tellement évidentes qu'on se demande pourquoi personne ne les a eues avant.

  1. "oi" devient "ai" dans plein de mots
    Y compris l'Académie Françoise qui n'a plus qu'à refaire toutes les cartes de visite. Bien joué les gars.
  2. On laisse le "t" dans les mots en "ent" quand on les met au pluriel
    On ne se casse plus les dens, mais les dents. Et on a des parents. pas des "parens". Qui est l'abruti qui avait fait enlever ce "t"?

Et vous, vous l'avez bien intégré cette réforme? Il serait temps...