Tous les étés, c’est la même histoire ! Il fait beau, tu vois 3 vidéos de mecs faire des virées vélos de ouf sur tes réseaux, et d’un coup : tu te sens cycliste. Tu cours dépoussiérer ton vélo, qui attend depuis l’été passé, et tu te mets à entreprendre de grosses balades. NON. Stop. Il faut que tu arrêtes avec ça ! Le vélo c’est vraiment une tannée. Il est temps de l’accepter, et de ne plus te prendre pour Eddy Merckx dès que le soleil pointe son nez.

Tu transpires comme un phoque

Et pas que des aisselles, si tu vois ce que je veux dire. Fais donc une petite virée vélo sous le soleil de juillet, et tu découvriras vite que transpi + frottement = irritation. Autant te dire qu’il y a certains endroits qu’on ne voudrait jamais voir irrités, jamais. L’intérieur de vos cuisses vous salue.

Tu pues

Conséquence directe de toute cette transpiration dans ce maillot près du corps qui retient bien toutes les odeurs. Ça deg.

Tu te retrouves à porter un horrible cycliste rembourré

Déjà, la trend de porter des cyclistes pour être au top du style, j’ai jamais compris. Mais le cycliste rembourré… C’est encore un niveau au-dessus dans la catégorie des vêtements laids. On dirait que tu portes une couche sous ton short moulant, en gros.

... Pour quand même finir avec les parties intimes en chou-fleur

Oui, non, parce qu’initialement, le rôle du rembourrage, c’est de t’éviter ça. Mais soyons honnête, l’efficacité n’est que très moyenne. Part donc sur un minimum de 3 jours de vélo d’affilée, et tu verras si tu arrives encore à marcher sans crier, cycliste ou pas.

Tu te tapes les pires coups de soleil

Déjà, parce qu’ils sont vénères. Ensuite, parce que la trace du bronzage est TERRIBLE. Jambes rouges du milieu des cuisses au haut des chaussettes, bras rouges jusqu’au-dessus des coudes et le reste du corps, blanc comme un cachet d’aspirine. Tu vois les petits pots de glaces fraise-vanille qu’on avait à la cantine ? Bah pareil.

Tu mets ta vie en danger à chaque instant

Que ce soit en ville ou en campagne, c’est la même chose : les automobilistes n’en ont rien à carrer et te frôlent à toute vitesse. Et encore, je ne te parle pas des risques de soleil, de chutes, ou de freins qui ne fonctionnent plus.

Tu souffres

Confère le point 4, et ajoutes-y les courbatures, les mollets en feu, les cuisses congestionnées, et les mains brûlées par le guidon. Quel bonheur, le vélo.

C'est ultra chiant pour trimballer tes affaires

T’as déjà essayé de mettre tes petites courses dans ton panier ? Bah ça déséquilibre sacrément. T’as déjà baladé ton pique-nique, ta bouteille d’eau, ta crème solaire et tout ton tintouin dans un sac à dos, en pleine montée, sous le soleil ? Bah ça ressemble quand même vachement à l’enfer.

Tu dois te taper une pompe à vélo et des rustines dans le sac

Ça fait partie du tintouin qui alourdit ton sac et te complique la vie. Je ne sais pas si tu as déjà vu une pompe à vélo, mais c’est clairement pas le truc le plus simple à fourrer dans un sac.

Crédits photo : Topito

Si tu dérailles, tu ressors plein de cambouis

Sans même être sûr que tu arrives à le « rerailler » (on dit comme ça ?). Dans tous les cas, tu te retrouves comme un teubé, avec du cambouis partout sur les doigts (voir sur le front, si t’as eu la bonne idée de te gratter). Vachement pratique.

Tu embêtes tout le monde

Oui, les automobilistes te frôlent, mais en même temps, t’es relou à être là, à 30 km/h, sur une route à 90km/h, avec une visibilité qui empêche de te dépasser. Avoue, même toi, ça te saoulerait.

T'as jamais compris à quoi servait le "plateau"

Du coup, tu restes sur le même, depuis des années. C’est peut-être pour ça que tu craches tes poumons après seulement 10 minutes.

Ton vélo est bloqué en 6e vitesse depuis 3 ans

Vachement pratique pour les pentes, hein ? Rester en 6e vitesse dès que ça monte, c’est comme essayer de courir pied nus sur du verre : c’est long, douloureux et dangereux.

Tu gobes des insectes et tu te fais défoncer par les moustiques

« De la viande sans os ! », comme dirait ma grand-mère. Pas sûre sûre de garder mon enthousiasme le jour où j’avalerais tout rond une libellule.

Dans tous les cas, tu vas te le faire voler un jour ou l'autre

C’est le triste destin de tous les vélos. La fin inévitable. Les humains finissent tous par mourir, les vélos finissent tous par disparaître. C’est comme ça. C’est écrit. On ne peut rien y faire.

Bonus : ton seul graal, c'est le Tour de France

Autrement dit, la pire compétition sportive qui existe. Non merci.

Et si tu es cycliste à Paris, tu ressembles à ça. Pas joli joli.