Les humains sont parfois utopistes et souvent irresponsables… Le Moyen-Orient et l’Asie sont les deux zones géographiques où les projets les plus fous sont susceptibles d’être accueillis ! La plupart sont déjà construits, d’autres continuent à prendre forme et certains ne verront peut être jamais le jour !

"Dynamic Tower", le gratte-ciel qui pivote à Dubaï

En 2020, dans cette ville futuriste qu’est Dubaï, va se trouver un immeuble capable de tourner sur lui-même à 360° ! Du haut de ses 80 étages, l’immeuble sera constamment en train de pivoter et l’innovation majeure du projet, c’est sa non consommation en électricité puisque ce seront des turbines à vent qui fourniront l’énergie nécessaire…

Le "Sky Garden" à Séoul en Corée

A la base, près de la gare centrale de Séoul, on pouvait trouver une autoroute. Quand elle a fermé, on s’est demandé ce qu’on pouvait en faire…Et là, une bonne idée a jailli (comme c’est rare, on souligne) : faisons donc un jardin suspendu ! Le projet est sur le point de se finaliser donc si vous passez par la Corée…fleurs et plantes vous attendent !

"Physalia", pour purifier les voies navigables européennes

Le prototype «Physalia» est tout droit sorti de la tête d’un architecte exceptionnel : Vincent Callebaut, qui propose toujours des équipements écologiques très futuristes ! Ce vaisseau amphibien a pour objectif de conjuguer écologie et économie d’eau tout en dynamisant le réseau fluvial européen. Allez voir les projets de ce gars, vraiment !

"Burj Khalifa" à Dubaï

Burj Khalifa est devenue, en 2009, la plus grande tour du monde. Si vous voulez tout savoir, elle mesure 829 mètres et compte 160 étages. C’est super, non, de construire des tours immenses ? On pourrait même rajouter que c’est très utile (pas vraiment en fait). Finalement, c’est pour prouver quoi cette surenchère ? Ah oui, d’accord, c’est bien ça.

"Lilypad", la cité flottante autosuffisante à Monaco

Lilypad est un projet utopiste et écologique répondant à la problématique du réchauffement climatique et de la montée des eaux dans le monde. Le super Vincent Callebaut (encore lui!) l’a conçu pour garantir un habitat aux futurs réfugiés climatiques mais le petit hic, c’est que les réfugiés, tout le monde s’en fout…alors qui voudra financer un tel projet ?

"Djeddah Tower" à Djeddah en Arabie Saoudite

La Djeddah Tower est un projet en construction et comme on n’est pas très original dans la région, l’ambition, c’est juste de devenir la tour la plus haute du monde à l’horizon 2018 en atteignant plus d’un kilomètre de hauteur. Niveau stabilité et altitude, préparez bien vos sacs à vomi et vos testaments. Nous, on repassera plus tard.

Le barrage des Trois-Gorges à Sandouping en Chine

Le barrage des Trois-Gorges en mensurations, c’est 2 309 mètres pour 185 mètres de hauteur. Vous ne trouverez rien de comparable puisqu’à ce jour, c’est le plus grand barrage hydraulique ainsi que la plus grande centrale hydroélectrique au monde. Oui, bien évidemment, on vous l’accorde, c’est très moche.

Les îles artificielles de Dubaï

Les « Palms Islands » sont les plus importantes îles artificielles au monde (ils avaient déjà les tours, il fallait aussi des îles…). Des millions de tonnes de sable pour un projet pareil, on ne vous fait pas un dessin : l’impact environnemental de ce genre de conneries humaines, ça envoie du lourd !

La "Sky Mile Tower" à Tokyo au Japon

Encore un projet dans les airs ! Tokyo envisage d’accueillir le chantier de la Sky Mile Tower, une tour de 1 700 mètres de hauteur, qui pourrait abriter 55 000 résidents. Les gars, au bout d’un moment, faut peut être arrêter non ? Vous imaginez les 20 minutes d’ascenseur à chaque fois qu’on veut descendre faire les courses ? « Allô » là !

Les maisons sur pilotis du lac Inlé en Birmanie

Construire des villages sur l’eau : Voilà une invention à taille humaine, pensée et construite localement et avec un coût économique et écologique très réduit. C’est un peu de la provocation mais on pense toujours qu’il faut construire haut, grand et avec du béton pour que ce soit notable, mais en fait, pas forcément.

Au final, la plupart de ces constructions, c’est un peu la course à celui qui pisse le plus loin dans le mépris total des ouvriers non qualifiés payés 4 dollars par jour et vivants dans des conditions inhumaines pendant des années. On a envie de dire, pourquoi ?